Tensions

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Durmstrang, le soir-même.

Cela faisait maintenant quelques jours que les élèves avaient regagné leur domicile. Ils avaient tous subit un sortilège d'amnésie afin que tous oublis l'emplacement de l'école. C'était la procédure de sécurité de l'établissement. Colombia Dubuchet y avait pris part avec ses collègues de travail, bien qu'elle ne trouve ce geste un peu trop exagéré.

Comme prévu, elle avait été promue professeure. Son uniforme était toujours d'un rouge aussi vif. Sa jupe avait été remplacée par un pantalon et sa veste était restée presque similaire à l'ancienne. On pouvait désormais voir de la fourrure sur son col, ses poignets et ses chevilles.

Elle enseignait dans le domaine du combat renforcé. Comparé aux simples cours de combat, elle apprenait aux élèves des techniques plus poussées que ce soit au sol, en balai, sous l'eau, ou même en combat rapproché. Bien que son cours soit vu comme le plus compliqué à endurer par les étudiants, ils avaient tendance à le préférer par son originalité et par le talent de leur enseignante. Gellert s'était avéré être le plus talentueux dans la matière. Il aurait aimé que ce soit elle qui instruise la magie noire plutôt que M. Salbei, mais ce dernier c'était montré totalement réfractaire pour une raison que le jeune homme pouvait comprendre d'un certain point de vue. Il voulait la protéger du fait que Katerina Grindelwald pouvait découvrir ce qui se tramait contre elle et vouloir éliminer les principaux acteurs.

La jeune Colombia marchait dans le couloir, la lune éclairant ses pas. Au même moment, le directeur sorti de son bureau et fut étonné de voir que la jeune femme rodait toujours dans l'établissement.

- Colombia ? Que fais-tu encore ici ?

- Oh, bonsoir Adjib. Comme tu le vois je m'occupe de deux trois petites choses dont...

- Je t'ai répété mille fois que je m'occupais des dernières tâches ! Va donc faire tes affaires et rentre chez toi, veux-tu ?

- Chez moi, comme tu le dis si bien, se situe à quelques pas d'ici. On peut donc dire qu'ici ou au village rien ne change beaucoup.

- Si ce n'est que cela, tu peux venir avec moi ! J'ai prévu de retourner en Egypte cette année pour voir comment les choses évoluaient là-bas.

- Adjib, tu fais ça plus souvent que tu ne le penses et à chaque fois tu veux m'y emmener ! Ce n'est pas que je ne veux pas, mais tu sais très bien que je n'aime pas m'imposer.

- Si je te le demande, c'est justement pour ne pas te donner l'impression que tu t'imposes. Pourquoi ne pas accepter pour cette fois ?

 - Je... En fait je ne peux pas partir...

- Encore ?! Ne me dis pas que c'est encore à cause de lui ?

- Il ne peut pas rentrer chez lui Adjib ! Il en ait hors de question ! Il va donc rester ici durant l'été... Encore... Et je compte bien m'occuper de lui.

- Mais enfin pourquoi le protèges-tu autant ? Je sais que c'était notre idée de lui parler de notre rébellion mais enfin... Dois-je te rappeler les crimes qu'il à commis au sein de l'établissement ? A chaque fois qu'un élève se retrouvait à l'infirmerie, il fallait que je trouve une alternative pour le protéger ! Je ne ferais pas cela éternellement Colombia !

- Je sais bien mais...

- Mais quoi ? Tu ne va pas encore le défendre j'espère ? Il a attaqué des élèves Colombia ! Ils auraient pu mourir !

- Je sais Adjib ! Mais tu croyais quoi ? Que la magie noire servait à faire pousser les pâquerettes ?

- Il y a des limites à ne pas franchir Colombia ! On ne peut pas se montrer aussi violent que ces monstres de moldus !

Le plus grand bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant