Chapitre 7: Dernière bataille - Prisonnier

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Le manoir Grindelwald.

Katerina attendait de pied ferme le retour de ses troupes. Si impatiente qu'elle attendait au seuil de la porte, en au des escaliers surplombant son terrain. Les bars croisés, la tête droite, le regard fixe... La seule chose qui trahissait son angoisse était son index tapotant d'impatience sur son bras. Il faisait froid, et elle n'était pourtant pas très habillée. C'était comme pour se tester elle-même. Tester sa détermination, qu'elle voulait bien supérieure à celle de ses adversaires. Mais il fallait aussi admettre qu'elle voulait aussi enterrer ses manques de sang froid qu'elle avait eu ses derniers temps. Elle retombait sur ses pattes, en quelque sorte.

Elle avait le souffle du vent comme seule compagnie. C'était presque de trop en cette situation. Elle était tellement sûre de cette mission qu'elle ne se voyait plus qu'elle-même au pouvoir. Une sensation satisfaisante, bien qu'elle savait qu'elle devrait quand même la partager, sachant qu'il lui fallait des sorciers pour être respectée de leur communauté.

Le temps commençait à se faire long. Enfin, de son point de vue, car cela faisait bien moins de temps que ses suivants étaient partis chercher le jeune Dumbledore qu'elle ne le pensait.

Enfin. Hearthstone et ses sbires venaient d'apparaître. Et sans même se demander s'ils avaient réussi, Katerina dévala les escaliers et accouru vers le vampire. Plus elle se rapprochait, plus elle se réjouissait, pouvant de plus en plus distinguer la silhouette du jeune Dumbledore dans les bras d'Hearthstone.

Par réflex, tous ses suivants la saluèrent bien bas, tandis que le vampire s'agenouilla par respect, et pour déposer Albus au sol. La jeune femme fit mine de les ignorer tellement elle voulait voir si son trésor était encore encré dans le corps du jeune sorcier. Elle s'agenouilla à son chevet, et fut plus que satisfaite par ce qu'elle voyait. L'obscurior avait déjà presque atteint le cerveau d'Albus, et par chance avait fait son départ par son cœur. Elle caressait le visage du jeune roux comme une mère pouvait le faire avec son fils.

Le pauvre Albus était à peine encore conscient. Il ne pouvait pas se défendre, surtout avec tous ces sorciers et moldus armés derrière lui. Sans compter sur le fait qu'il n'avait plus sa baguette.

- Mon pauvre Albus... On dirait que notre ami ne t'as pas fait de cadeau, déclara la jeune femme.

- Vous ne gagnerez pas... Murmura le jeune roux.

- Pourtant tu es ici, ce qui signifie que j'ai déjà gagné.

Le jeune Dumbledore ferma doucement les yeux, préférant pouvoir enfin dormir plutôt que de voir ce que ces monstres allaient faire de lui.

Hearthstone le reprit dans ses bras. Il savait déjà où il devait l'emmener. Presque heureusement pour Albus, il n'allait rien lui faire. Le travail arrivait à son terme. Il ne restait plus qu'à attendre quelques heures, ou même moins, pour que l'obscurior prenne le contrôle de sa marionnette. Albus serait enfermé dans un des prisons destinées aux cobayes, et y resterait seul. Katerina tenait à ce que personne ne reste pour le surveiller, sachant que personne ne pourrait l'atteindre, et qu'il ne pourrait jamais sortir de lui-même. Mais surtout, elle ne voulait pas qu'un de ses chers suivants n'attrape froid avant le combat final. Après tout, elle savait que son fils viendrait le chercher en courant.

« C'est à ce moment là que je te dirais : ''bon débarra''... » déclara la jeune femme d'une voix cruelle, une dague à la main.


**


Albus avançait dans le noir total. Son chemin semblait interminable, comme s'il n'avançait pas vraiment en réalité.

Le plus grand bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant