Jusqu'au bout

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Durmstrang.

Surtout, ne pas se faire remarquer. Du moins pas en premier lieu.

Adjib descendit du mesprit noir de Gellert, ce dernier ayant insister pour que ce soit le sien qui l'accompagne. Il avait vite guérit de ses blessures, l'animal étant bien plus résistant que ce que Hearthstone aurait pu imaginer. Le directeur n'aurait pas refusé, étant donné qu'il avait l'intension de rejoindre les autres en renfort dès qu'il aurait récupérer son établissement. La monture resta donc au village voisin, auprès des autres professeurs vivant ici.

Aucuns enseignants n'avaient osé tenter d'approcher l'école. Ils n'avaient pas peur, mais ils avaient eu écho que leurs envahisseurs avaient un lien avec le ministère. Ils ne craignaient donc pas le danger, mais plutôt les problèmes qu'ils auraient pu avoir en s'opposant au ministère, tout autant que leurs élèves.

Adjib rassura ses collègues, et en temps que directeur, il était de son devoir de protéger ses employés et amis. Ils resteraient en renfort au village. Il aurait même voulu que les réfugiés l'accompagnant restent ici. Mais s'il voulait retrouver les autres au plus vite, il lui fallait être épaulé.

Direction l'établissement principal, après avoir montrer un plan des lieux à ses camarades, ainsi que les issues disponibles pour fuir en cas d'urgence.


**


Le manoir Grindelwald.

Il était maintenant loin, ce souvenir d'un petit garçon faisant sa rentrée en école de sorcellerie, poussant son chariot avec ses petites affaires posées dessus. Il semblait également loin, ce jeune homme fuyant les loups affamés, main dans la main avec celui qu'il venait sauver. Aujourd'hui, Gellert devait réitérer l'exploit face à la veuve noire ; médisante et impitoyable ; et l'empêcher de tisser sa toile pour de bon.

Le jeune blond montait le mesprit du défunt Maskedoro, qui avait perdu de sa couleur. Il l'avait surtout choisit pour narguer l'ennemi. Ceux qui n'avaient pas de monture, dont Gustave, étaient venus en train, par la gare de Namenlos. Très peu glamour pour une telle mission, mais d'une telle simplicité que personne n'y penserait.

Ils se retrouvèrent tous aux abords du champs entourant le manoir. Gellert ne les remarque presque pas, étant déjà concentré sur son objectif. Les autres le couvriraient et tenteraient d'arrêter un maximum d'ennemi, pendant que lui, il irait chercher Albus dans le manoir.

Ses yeux ne regardaient pas dans le vide pour une fois. Katerina était déjà là, au seuil de sa porte. Une infiltration était donc inutile. L'ennemi savait déjà qu'ils allaient venir.

Gellert se tourna finalement vers Gustave, attendant son feu vert. Mais il s'avérait que c'était le brave homme qui attendait le sien, et non pas l'inverse. Tout le monde attendait le signal de Gellert. Tout le monde savait déjà ce qu'il devait faire. Le plus dur était à venir.

Gellert ne se fit pas prier pour demander à ses troupes d'avancer vers le combat.


**


Adjib avait pour objectif de rejoindre son bureau. Il avait envoyé certains camarades au grand bateau sur le lac à l'arrière de l'école, et plus il avançait, plus il dispersait ses troupes dans les différents couloirs et étages. Il entendait déjà certains combats s'engager au loin.

Le directeur avait fait attention de ne rien laisser à propos du refuge dans ses tiroirs, mais il restait les dossiers des élèves, et possiblement d'autres documents précieux qu'il avait pu oublier dans la précipitation. Il espérait que les suivants de Katerina n'avaient pas fouillé dedans.

Le plus grand bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant