Le plus grand bien

Pacte

Des bruits sourds se firent entendre dans la forêt interdite. Le sol tremblait. Colombia faisait son arrivée. 

Son mesprit s'arrêta, à bout de souffle. L'animal dû même s'assoir avant que la jeune femme ne descende de son dos. Cette dernière l'enlaça, la remerciant de ce qu'elle venait d'accomplir. Elle la laissa entre les mains des réfugiés, et couru vers les tantes. Elle s'engouffra dans l'une d'entre elle, sans même savoir ce qu'elle abritait. Pas de chance, elle tombait sans arrêt sur d'autres réfugiés lui souhaitant un bon retour parmi eux. Cependant, elle ne prenait même pas le temps d'écouter leur politesse. Elle ressortait aussitôt pour visiter le prochain abris, jusqu'à ce qu'elle tombe sur l'un des deux jeunes garçons qu'elle savait en détresse. 

Puis finalement. Elle aperçut Gustave auprès d'Albus, allongé dans une couchette, les yeux bien ouverts, mais ô combien creusés par la fatigue. 

Le jeune roux tourna la tête vers la jeune femme. Il fut tellement heureux et soulagé de la voire qu'on aurait cru que sa fatigue était partie. Colombia se précipita sur lui pour l'enlacer. Elle se serra fort. Si fort. Elle ne voulait plus le lâcher. Il ne voulait pas qu'elle le lâche . Gustave dut les séparer, Albus ayant besoin de reprendre ses esprits doucement. Il venait de se réveiller. Le brave homme donna quelques sucreries au jeune sorcier pour qu'il reprenne ses forces. Ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux, mais il les avait préparé rien que pour lui, et il savait que son moral remonterait en flèche. 

Gustave rejoint Colombia et s'assis auprès d'elle. Il était heureux de la revoir seine et sauve, même s'il constata que son nez avait saigné. Il nettoya ses lèvres, se disant qu'au fond, c'était normal. Elle avait dû s'inquiéter. 

La jeune femme enlaça une nouvelle fois Albus. Gustave lui précisa qu'Adjib l'avait diagnostiqué, et qu'il n'avait rien de grave. Beaucoup de fatigue, mais sans plus . Mais cela suffit pour que Colombia se mette à prendre sa température et à demander une potion de soin. 

- Je vais bien Colombia... Je t'assure, insista Albus encore dans se bras. 

- Sait-on jamais... Répondit Colombia en le lâchant enfin. Et Gellert ? S'il n'est pas là je suppose que ça veut dire qu'il va bien ? 

- Je ne sais pas... Gustave ne veux pas me dire où il est... 

- Hein ? 

- C'est que... Oh... De toute manière, il vaut mieux que tu aille voir toi-même... Dit Gustave. 

- Quoi ? Pourquoi ? Où est-il !? 

- Dans une autre tente... 

- Pourquoi ne pas nous avoir mis dans la même tente... ? Questionna Albus. 

- Reste ici mon grand, je vais accompagner Colombia, continua Gustave sans se justifier. 

- Non... ! Je veux venir ! Je veux le voir ! Insista Albus. Je me souviens ! Il a reçu une balle dans le ventre ! 

- Une balle !? S'exclama Colombia. Où est-il Gustave !? 

Le brave homme prit la main de la jeune femme pour la rassurer et l'emmena doucement auprès de Gellert. Ils laissèrent Albus seul, insistant encore pour voir Gellert lui aussi, sur le champs. Colombia hésita un instant, puis pensa que s'ils avaient été séparés, c'était pour qu'ils se reposent et qu'ils ne voient pas l'état de l'un et de l'autre. Albus essaya de se lever pour les suivre, mais son corps ne suivait pas. Il aperçu sa baguette sur une table de chevet. Il l'attrapa, puis épaulé par sa magie, aida son corps à avancer. 

Gustave laissa Colombia entrer seule dans la tente de Gellert. Il se doutait qu'il valait mieux les laissés se retrouver seul à seul. Le jeune Grindelwald fut réveiller par l'entrée de la jeune femme. Colombia le prit dans ses bras comme elle avait prit Albus. Ses sentiments étaient cependant partagés entre le soulagement et la colère. Elle se doutait bien que ces mésaventures étaient une idée de Gellert, et qu'Albus avait dû être celui que c'était montré le plus sage. Elle lui en voulait de l'avoir entraîné avec lui, et surtout d'avoir désobéi. Mais pour le moment, elle voulait juste le prendre dans ses bras.