Chapitre 5: La baguette de sureau - Le dragon

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Le moment était enfin venu.

Gellert avait attendu ce moment depuis bien des années. Obtenir une première relique de la mort. Et il attaquait fort, puisqu'il s'agissait de celle qui procurait une force incommensurable : la Baguette de sureau.

Comme convenu, Vinda vint à la rencontre des deux partenaires très tôt le matin.

- On ne va pas perdre de temps, commença Gellert à l'égard de la petite, je vais te dire ce que tu devras faire, et tu devras t'en contenter, sans poser de questions.

- C'est bon, dis-moi, répondit Vinda.

- Nous en auront certainement pour une journée, voire plus, quand nous seront là-bas. Mais ici, ce temps sera divisé en deux. Nous serons donc revenus avec la Baguette de sureau en fin de matinée. Si jamais ce ne serais pas le cas, bien que j'en doute, ce sera à ce moment-là que tu interviendras et que tu préviendras Adjib d'où nous nous trouvons.

- D'accord, et où allez-vous ? Et qu'est-ce que je dis s'il me demande quand même où vous êtes ?

- Tu lui diras que nous dormons et que nous ne voulons pas être dérangés. Et nous n'allons pas tout à fait en Grèce, mais sur l'île de Crète.

- Il vous suffira de suivre le mesprit de Gellert s'il nous arrive quelque chose, poursuivit Albus, mais ne t'en fais pas, tout se passera bien. Je ne veux pas que tu t'inquiètes.

- C'est plutôt vous qui devriez-vous inquiéter, répondit la jeune fille, s'il arrive quelque chose, vous allez avoir de gros problèmes.

- Tout ira bien, insista Gellert, maintenant vas te recoucher auprès des autres et soit à l'affut quand le soleil sera à son zénith.

La petite ne posa pas plus de question et alla retourner à sa couchette. Mais elle ne put s'empêcher de jeter un dernier regard à Albus pour s'assurer que tout irait réellement pour le mieux. Le jeune Dumbledore lui lança un sourire et un regard doux pour la rassurer, et lui dire qu'il veillerait sur Gellert.

Le jeune Grindelwald prit les mains de son partenaire. Ils prirent tous deux une grande inspiration. Il n'avait jamais tenté de transplaner sur une si grande distance, mais c'était tout ce qu'il avait. Puis dans un souffle, ils disparurent tous les deux pour l'île de Crète.


**


Paris, France.

Colombia était arrivée depuis déjà plusieurs heures. Elle n'avait pas perdu de temps sur le trajet, ne voulant pas prendre le risque d'une embuscade. Elle n'avait pas beaucoup dormi, mais elle ne voulait pas trouver le sommeil. Son mesprit était à l'extérieur de la petite maison, attirant l'attention de beaucoup de sorciers de bon augure.

Appuyée sur la table, sa main tenant son visage comme le font les enfants lorsqu'ils s'ennuient, la jeune femme observait l'alchimiste. Lui non plus n'avait pas dormi, puisqu'il l'avait accueilli dès son arrivée dans la nuit.

Elle regardait ses petites mains fripées se balader sur les pages d'un vieux livre, jonglant avec des ingrédients se situant tout autour. Adjib ne lui avait pas menti : il était très vieux. Mais étonnement, malgré son visage adouci et son corps fin, le vieil homme semblait en pleine forme.

Nicolas Flamel porta finalement attention à la jeune femme, sentant son regard posé sur lui. Puis soudainement, il parut inquiet :

- Oh... Pardonnez-moi ma chère, commença le vieil homme.

- Qu'il y a-t-il ? Questionna Colombia.

- Je n'ai même pas fait quelques courses pour vous... Et ne vous ai-je pas montré votre chambre... ?

Le plus grand bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant