La Méduse

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Albus et Gellert s'enfonçaient plus profondément dans le sol désormais.

Un passage sous-terrain devait les conduire jusqu'à la prochaine épreuve. Leurs pas résonnaient contre les parois rocheuses. Gellert observait de près la dent de vouivre pour être sûr qu'il n'était pas passé à côté de quelque chose, mais mis à part sa composition étrange, rien ne lui indiquait quoi que ce soit de nouveau.

- La prochaine épreuve est celle de la Méduse, c'est cela ? Questionna Albus.

- Oui. Je ne saurais t'en dire plus que ce que tu sais déjà. Tu as sûrement déjà lu quelque chose sur la mythologie moldue.

- Oui. Mais c'est quand même étrange qu'elle soit enfermée ici, non ?

- Tu as dit la même chose pour la vouivre. Elle devait être enfermée, et les... « dieux de l'Olympe » ont choisi de la faire garder la prochaine épreuve.

- Tu n'as pas l'air de beaucoup y croire, dit Albus amusé.

- Les écrits sur la mythologie moldue sont très flous. C'est pour cela que je ne peux rien t'assurer sur ce que nous allons trouver.

- Bon, je vois. Au moins il nous reste l'indice de la grande porte.

- Deux anneaux... Je pense qu'ils doivent être de la taille de nos doigts.

- J'espère dans ce cas qu'il ne faudra pas chercher une aiguille dans une botte de foin...

- Cela devrait aller, nous sommes deux après tout.

- Oh... Je suis content que tu fasses la remarque.

Albus tendit sa main vers celle de Gellert, qui la lui serra en retour. Le chemin commençait à se faire long. Le jeune roux commençait même à s'inquiéter du manque d'oxygène, mais il était vrai qu'il n'avait pas l'impression d'étouffer. Les murs étaient cependant de plus en plus humides, ce qui fit légèrement greloter Albus.

Leur descente les fit finalement arriver dans une nouvelle pièce, loin d'être aussi grande que l'arène précédente. Les murs étaient encore plus humides, et pour cause : un lac extrêmement profond s trouvait en son centre. C'était la seule chose qui se présentait à eux. Ils en conclurent qu'ils devraient sûrement se rendre dans les tréfonds de ce lac.

- Je m'en occupe, commença Albus.

- Rien ne nous empêche d'y aller à deux, répondit Gellert.

- Sauf que toi, tu es encore blessé à la jambe, et je veux que tu essaies au moins de nettoyer tes égratignures, rétorqua Albus en enlevant son gilet marroné, et en plus de cela, tu ne m'as laissé le choix tout à l'heure. Alors j'y vais, et tu n'as rien à répondre.

- J'ai l'impression d'entendre Colombia... Et tu ne veux pas enlever ta chemise ? Ajouta Gellert après un silence.

Sa seule réponse fut de recevoir le gilet d'Albus sur le visage. Le jeune Dumbledore insista sur le fait que son compagnon devait en profiter pour se reposer. Mais Gellert ne voulait en aucun cas baisser sa garde alors que « la Méduse » se trouvait dans les parages, et surtout qu'Albus allait se retrouver sous l'eau.

- Tu devrais faire comme à la coupe des trois sorciers et trouver un moyen de respirer sous l'eau. Et tu devrais prendre ta baguette au cas où tu croiserais quelque chose là-dessous.

- Ne t'en fais pas, je vais utiliser le sortilège de tête en bulle. Et je ne l'ai pas précisé, mais je parle le mermish, ajouta Albus fièrement, donc même si je croise un animal marin, je n'aurai qu'à lui parler comme avec la vouivre.

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