Tensions (suite)

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Colombia et Gellert apparurent devant la maison de Bathilda. La jeune femme prit soin de s'assurer que personne ne les avait vu ou suivis en fouillant les alentours. Le jeune homme frappa à la porte de sa grand-tante. Elle ouvrit et eut l'air surprise :

- Gellert ? Bon sang, comme tu as grandi ! J'avais complètement oublié ta venue ! Je suis désolée...

- Bonsoir Bathy. Ne t'inquiète pas, je n'étais pas sensé venir si tôt et à l'improviste, c'est à moi de m'excuser.

- Oh non sûrement pas ! Entre donc, je n'aime pas te savoir dehors en pleine nuit !

- J'ai quelqu'un à te présenter Bathy.

- Ah oui ? Qui donc ?

- Heum... Moi madame ! Dit Colombia en se rapprochant de la porte. Je suis désolée pour cette intrusion hâtive, mais il a fallu que je mette votre petit-neveu à l'abri.

- Par Merlin, vous devez être Colombia ! Entrez vite, vous m'expliquerez une fois dedans !

- Oh, vous me connaissez ?

- Gellert n'a pas arrêté de me venter vos talents et toute l'attention que vous lui avez donné à travers ses lettres !

- Ah oui ? Il a fait ça ? Nous parlons bien de la même personne ? Dit-elle en regardant Gellert pour le taquiner.

Le jeune homme détourna son regard froid par honte tandis que sa grand-tante lâcha un petit rire en lui attrapant sa valisette. Ils entrèrent tous les deux. Bathilda posa la valisette dans un coin de l'entrée puis débarrassa son neveu de sa cape de renard. Elle aida ensuite Colombia à retirer sa veste rouge, faisant apparaître sa chemise blanche. Cependant, Colombia le reteint :

- Oh non madame ! Je ne vais pas rester ! Je ne veux pas vous embêter !

- Vous êtes ici chez moi comme chez vous mademoiselle ! Je vous dois bien cela ! Vous avez protégé mon trésor de cette... Vulgaire pimbêche ! Et ce durant toutes ses années.

- Bathy, je t'ai déjà demandé de ne pas m'appeler comme cela, surtout devant des invités.

- Toi tu files dans ta chambre pour te reposer ! Ton lit est prêt depuis que nous avons organisé ton arrivée. Colombia, ma chère, voudriez-vous bien m'aider pour le repas ?

- Avec plaisir madame, c'est la moindre des choses. Cependant il faut que je reparte au plus vite pour la France.

- La France ? Oh, oui bien sûr. Gellert m'a parlé de votre refuge et de votre rébellion avec le directeur de Durmstrang. Mais pourquoi aussi rapidement ?

- Je... Attendez, il vous a tout dit ?

Gellert tenta de s'échapper par les escaliers pour se rendre dans sa chambre. Il n'avait jamais dit à Colombia qu'il avait tout raconté à sa grand-tante, elle qui ne lisait plus ses courriers. Elle lui avait pourtant interdit de trop lui en dire par peur que la vieille dame ne s'attire des ennuis. Mais lorsqu'elle lui avait donné cet ordre, le jeune garçon avait déjà commencé à lui conter des choses. Il aimait beaucoup sa grand-tante et elle était sa confidente. Il ne pu donc s'empêcher de toujours lui en raconter plus sur la rébellion.

La jeune femme l'interpela avant qu'il ne disparaisse à l'étage. Elle avait pris son ton ferme et autoritaire, ce qui força le jeune homme à s'arrêter dans son élan. Elle commença à lui rappeler ce qu'ils s'étaient dis jusqu'à ce que la vieille femme ne l'interpelle. Elle lui dit de ne pas s'inquiéter pour elle et qu'elle n'avait eu aucun ennui à cause de cela pour le moment. Alors Colombia reprit son calme et laissa Gellert se rendre dans sa chambre.

Le plus grand bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant