L'amour, une simple erreur

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La rosée du matin se faisait fraîche. Gellert et Albus étaient encore là, encore éveillés, leurs corps enlacés. 

Gellert avait avec lui la peau de renard qui ornait son ancien uniforme de Durmstrang. Il s'en recouvrit avec Albus pour éviter d'attraper froid. 

- Tu me pardonnes ? Demanda Gellert. 

- Gellert tu... Je pense que la mort de Colombia t'as fais bien plus de mal que je n'aurai pu l'imaginer. J'ai sous-estimé ta douleur alors que je sais ce que sais que de perdre une mère... 

- Comment était ta mère Albus ? 

- Oh... Ma mère elle était... Elle était belle, talentueuse, si gentille... Si aimante envers sa famille. Il y a tellement de choses que je pourrais encore dire... Mais Ariana a beaucoup hérité d'elle. Abelforth et moi sommes plus comme mon père. Quoi qu'il en soit je suis fier d'être leur fils, d'être un Dumbledore. 

- Tu as de la chance... J'aimerai pouvoir en dire autant. 

- Katerina n'était pas une Grindelwald. Mais Nikodem oui. C'est à lui que tu dois ton nom. Et Colombia était ta mère quoi que les gens en pensent. 

Albus ne pouvait pas imaginer à quel point ses mots avaient une importance pour Gellert. Ils échangèrent quelques baisers, avant que le des jeunes sorciers ne se rhabillent. 

- Je vais aller au refuge, reprit Gellert, il faut tout de même commencer à organiser notre départ. Je te laisse le soin d'aller en informer ta famille. 

- À propos G... Commença Albus hésitant. J'ai penser à une autre... À une autre vie... 

- Une autre... Vie ? Es-tu en train d'avouer tes sentiments pour quelqu'un d'autre ? Le taquina Gellert en lui laissant un baiser dans le coup. 

- Non, tu sais que non, répondit Albus en riant, mais disons une autre vie pour nous, notre famille, et nos amis. Une vie où nous n'aurions pas besoin d'avoir peur. Une vie où nous serions enfin en paix. 

- Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire Al... 

- Restons ici. Ici, à Godric's Hollow. J'ai dis à ma famille que je ne les quitterais plus jamais, et Ariana avait l'air heureuse que nous puissions vivre ici, tous ensemble, avec toi à nos côtés. 

- Al... 

- Attends, réfléchis G. Nous avons chercher les reliques en vain, ce serait stupide de continuer maintenant alors que nous avons tant ici. Je sais que tu ne veux pas renoncer parce que Colombia a donné sa vie pour nous... Et je le comprend mais... Elle ne voulait plus de cette guerre Gellert... Elle voulait qu'on aille de l'avant, et elle m'a demandé de veiller sur toi. Et à mes yeux ton bonheur est ici. 

- On croirait entendre ton frère... 

- S'il te plaît, entends ce que je dis. Je t'aime. Et je ne veux plus nous voir en danger. Ni nous, ni notre famille. Je ne veux pas que nous nous cachions de nos erreurs passées, je veux que nous les laissions et que nous allions de l'avant. C'est ce que je veux faire pour honorer la mémoire de Colombia et enfin tous nous éloigner de la guerre. Le moldu disait que nôtre monde vivait très bien sans le sien, et que le sien vivait en paix sans le nôtre. Éloignons-nous de tout cela Gellert. Parce que c'est cela finalement, le plus grand bien pour nous tous. 

- Al je... 

- Fais-moi au moins le plaisir d'y réfléchir. Je tiens à ce qu'une décision soit prise ensemble. 

- Hmph... D'accord... Je vais y réfléchir... Pour toi... 

Albus embrassa son amant de plus belle. Gellert l'invita à aller se reposer un peu chez lui, tandis que lui irait voir à la forêt interdite. Il lui fallait prendre des nouvelles d'Adjib de toute manière.

Le plus grand bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant