Et s'il avaient survécu, T1 : l'union des quatre éléments... par Jane25

Chapitre 37 : "Il n'y a pas à avoir honte de ça!"

Sous les aux revoir de Lily et Ambre, les derniers invités à la soirée de Frank quittèrent la salle sur demande. Une fois tout le monde dehors, Rémus et Dora se décidèrent eux aussi à partir. James, Lily, Sirius et Ambre restèrent tranquillement dans des fauteuils, chaque garçon portant sa petite amie dans les bras.

« -je plein le préfet de la chambre d’à côté de celle de Frank et Alice ! Commença Ambre
-Tu sais, déclara James, Frank m’a dit que lui non plus ne modérait pas ses ardeurs dans ce domaine-là et que, la plupart du temps, c’était lui qui faisait le plus de bruit.
-Ah parce que tu lui as parlé de ça ! dit Lily
-Un jour, je ne sais plus il y a un mois ou plus… Et c’est lui qui a lancé le sujet.
- Rattrape-toi James ! Rigola Sirius
-De toutes façons, je l’ai vu avec une fille de Serdaigle à la soirée donc je pense que lui non plus ne va pas dormir tout de suite.
-J’ai dit à Alice de mettre un sort d’insonorisation dans leur chambre… je connais Alice et ça peut crier fort. Insinua Ambre
-Merci du détail Ambre ! dit Lily »

Ambre regarda Lily avec un regard d’excuse qui lui demandait de changer de sujet si elle ne voulait pas avoir à supporter d’autres remarques de ce genre. Lily comprit le malaise (pour ne pas dire « manque ») de son amie dans ce moment-là et s’empressa de faire ce que son amie souhaitait qu’elle fasse :

« -Sinon, c’était plutôt cool comme soirée. Non ?
-Bof, ça manquait de whisky-pur-feu c’est un peu plat les Bièraubeurres. Soupira Sirius
-Sir’, quand même ! S’indigna Ambre
- Oh ça va ! Je rigolais ! C’était bien comme soirée, on a beaucoup rit à voir certaine personne danser, comme les deux Serdaigles, une qui se bouche le nez et l’autre qui lui écrases les pieds…
-Parce qu’évidemment, vous n’avez fait que regarder les autres danser. Sous-entendit James »

Ambre devint toute rouge. Sirius aussi mais il le cacha par une de ses super répliques :

« -Et vous alors » [je sais, elle est pourrie comme réplique]

Là ce fut Lily qui vira au rouge et James qui répliqua :

« -On a quand même dansé bien plus longtemps que vous…
-Normal, vous preniez toute la place ! Personne ne pouvait danser, c’était trop marrant, tout le monde vous regardait ! Raconta Sirius
-Quoi ? S’étonna Lily puis elle s’adressa à son copain, tu veux dire qu’à un moment on était seul sur la piste de danse, je ne m’en apercevais pas et toi tu n’as rien fait !
-je n’ai rien fait parce que moi aussi je ne m’étais aperçu de rien !
-Vous voulez dire que vous avez passé une demi-heure à danser, comme des dieux au passage, seuls sur la piste sans que vous ne remarquiez rien ! Vous étiez trop occupé à vous regarder, z’yeux dans les z’yeux, avec amour ! Mais c’est trop mignon… »

Lily regarda James en souriant. Ils repensèrent tous les deux à ce magnifique moment. Lily avait rêvé en tournant, se retournant, s’éloignant, se rapprochant… Tout ça orchestré par le magnifique et si bon danseur James Potter ! C’est vrai qu’ils n’avaient fait que se regarder en souriant. Les rares moments où leurs mouvements de danse leur faisaient détourner le regard, ils fermaient les yeux pour apprécier pleinement cet instant de pur bonheur.

« -Oh ! Comme c’est mignon tout ça ! Rigola Sirius pour se moquer de son ami.
-Oh ! Mais quel insensible lui ! Se plaignit Ambre.
-Ca va tu ne vas pas te plaindre de ça en plus. Lui reprocha Sirius
-Si je me plains de ça ! La preuve… Pourquoi faut-il que je tombe sur un gros insensible qui s’en fou… »

« Et une autre dispute commence » pensa Lily. Elle regarda James qui savait comme elle que les disputes de Sirius et Ambre étaient réputées pour être longues et bruyantes. Ils s’en allèrent donc silencieusement…

Leur dispute ne dura, exceptionnellement pas, longtemps et ils se retrouvèrent très rapidement. Sirius se sentit mal après les accusations de sa belle, en se rapprochant d’elle pour lui faire un câlin d’excuse, il lui chuchota à l’oreille :

« -Je suis vraiment si insensible que ça ? Je suis désolée…
-Mais non, le rassura Ambre. Mon cœur, tu n’es vraiment pas insensible… Du moins pas avec moi et c’est tout ce qui compte.
-Merci. Lui dit-il avant de l’embrasser.
-Mais je t’en prie mon amour. Et puis, rajouta-t-elle, je ne t’aimerais pas si tu n’étais pas celui que tu es… »

Pris d’admiration devant les paroles de celle qu’il aimait, Sirius l’enlaça plus sensuellement encore et laissa ses pensées d’amour vagabondées.

« Mais qu’est-ce qu’elle est belle ? Je l’aime et depuis que je suis fixée avec elle, je suis le plus heureux des hommes. Je ne regrette pas mon engagement de ne pas l’avoir dans mon lit… Même si ce n’est pas l’envie qui en manque… »

Sirius arrivait toujours à la même conclusion quand il pensait à Ambre, sauf que cette fois-là, ils étaient dans le sale sur demande qui met en forme tout ce que les gens qui sont dedans veulent. Ce fut donc au grand étonnement d’Ambre qu’un lit apparut juste derrière elle. Elle arrêta son baiser et lança un regard interrogateur à son petit-ami qui rougit immédiatement après avoir remarqué que ce à quoi il avait pensé s’était matérialisé. Gêné, il balbutia :

« -Euh ! Dés…s…sol…lé je n...e voul…ais pas… »

Il essaya de toute sa volonté de demander à la salle de faire disparaître le lit mais il n’y arriva pas. Dépité, Sirius s’assit sur le lit et leva les yeux vers Ambre. Celle-ci le regardait avec insistance. Elle s’assit à côté de lui, serra Sirius dans ses bras et lui dit :

« -Il n’y a pas de honte à ça Sir’ !
-Un peu quand même, répondit-il, si je veux te montrer que je ne suis plus comme avant…
-Sirius, ça fait deux mois que tous les jours je suis stupéfaite de tes changements et moi, Ambre Dollaty. Et, pour tout te dire, je commence à trouver que ces changements sont de plus en plus durs à supporter pour moi…
-C’est toi qui empêche de faire partir le lit ? demanda Sirius
-Oui, parce que j’en ai envie autant que toi… »

Aussitôt, la salle qui avait servie pour la fête de Frank se métamorphosa en un parfait petit nid d’amour… Sirius regarda Ambre qui lui sourit et lui dit :

« -Je suis prête !
-Je t’aime. Lui chuchota-t-il à l’oreille »

Puis, assouvissant une envie cachée, ils s’abandonnèrent eux aussi aux plaisirs charnels