Et s'il avaient survécu, T1 : l'union des quatre éléments... par Jane25

Chapitre 28 : "Retrouvailles"

Lily, James, Sirius et Justin faisaient une énorme bataille de boules de neige en riant... "Ah! Que c'est bon d'avoir des amis avec lesquels s'amuser sans avoir peur du ridicule!" pensait Lily. Au bout d'une bonne demie heure, Justin remarqua la présence de quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Il dit aux autres:

"-Il y a une fille, extrêmement bien foutue et belle d'ailleurs...
-Plus que Lily? demanda Sirius sans gêne?
-Je dirais aussi belle qu'elle... Elle a l'air de venir vers la maison."

Ne sachant pas qui c'est. Les quatre amis ne coururent pas à sa rencontre. Instinctivement, James et Lily se rapprochèrent l'un de l'autre jusqu'à ce que leurs mains s'enlacent de façon automatique, comme si c'était habituel. Sirius s'avança et Justin recula, prêt à courir s'il ne devait pas être vu. Une voix se fit entendre:

"-James, Lily... Sir... Sirius (le nom avait encore du mal à sortir), Où..."

La voix n'eut pas le temps de finir sa phrase que Lily la reconnu:

"-Ambre! S’écria-t-elle en courant vers son amie. C'est Ambre"

Avant Lily, quelqu'un d'autre avait reconnu la voix d'Ambre mais n'avait rien dit, c'était Sirius. Il n'avait rien put dire en entendant la magnifique voix de celle qui avait réussi à percer son cœur si dur. James regarda son ami d'un regard de complicité et de soutien. Il savait que Sirius aurait besoin d'aide pour ne pas craquer et commettre une erreur irréparable. Il alla donc voir son amie pour lui dire bonjour, devança Sirius et éloigna Lily avec l'aide de Justin. Ambre et Sirius se retrouvèrent donc seuls tous les deux pour la première fois depuis le bal et la fameuse scène du baiser. 

Ambre posa ses affaires et, sans bruits, ils allèrent faire un tour dans le jardin des Potter. Ils marchaient lentement, l’un à côté de l’autre. Le blanc de la neige défilait sous leurs pieds mais l’écart qu’ils avaient ne changeait pas d’un centimètre. Ils avaient tous deux une terrible envie de se jeter dans les bras de l’autre mais aucun des deux ne savait que l’autre éprouvait la même chose. La peur de ne pas être aimé en retour ou de perdre une amitié si précieuse à leurs yeux empêchait le rapprochement qui aurait été pourtant si naturel et agréable. Au bout de quelques minutes de marche silencieuse, ils arrivèrent au niveau d’un petit banc en pierre, devant la lisière de la petite forêt, qui, bizarrement, était tout chaud… (Tiens ! Lily est passé par là !)

Ils s’assirent en gardant le même écart et restèrent ainsi pendant cinq minutes. Deux adolescents assis dans le calme, la sérénité… la… magie du moment. Les arbres recouverts de neige, le sol blanc sur lequel apparaissait leurs traces de pas, le silence coupé par moment par le souffle frai du vent… Tout était magique ! Mais aucun des deux jeunes n’en utilisait. Chacun profitait du moment. Quand Sirius laissa échapper un frisson involontaire, Ambre comprit que ça faisait déjà assez longtemps qu’ils étaient là à « se regarder dans le blanc des yeux » (Sauf qu’en l’occurrence, ils ne se regarde pas). Elle s’obligea donc à casser le silence parfait de l’endroit.

« - Sirius »

Ce petit mot eut un effet radical ; Ambre et Sirius se regardèrent et, à peine leurs regards croisés, leur self contrôle s’envola et ils se jetèrent littéralement dans les bras de l’autre avant de s’embrasser tendrement avec tout l’amour qu’ils gardaient secret depuis une semaine mais qui était présent en eux depuis bien plus longtemps…

Au bout d’une minute, la respiration vint à manquer aux amoureux qui, à contrecœur, durent arrêter le contact des lèvres. Cette fois, ce fut Sirius qui prit la parole en chuchotant à l’oreille de celle qu’il aimait :

« -Tu m’as manqué, vraiment
-Toi aussi, répondit-elle vraiment »

Ils se regardèrent intensément. On aurait pu dire que tous les sentiments qu’ils avaient l’un envers l’autre étaient exprimés par ce regard expressif. Les yeux ténébreux du beau Sirius Black étaient aussi mystérieux que super facile à décrypter mais c’était ce côté énigmatique qui poussait Ambre à laisser son regard se perdre dans ce paradis se beauté et d’émerveillement. Les yeux bleus d’Ambre donnaient eux aussi l’impression de garder un mystère que personne ne saura jamais et la couronne verte qui bordait ses pupilles accentuait encore cette envie de rester à tout jamais dans ses yeux si magnifiques. 

Revenant à la dure loi de la réalité, Ambre fit part à Sirius de son inquiétude :

« - Sirius, je t’aime vraiment mais je ne veux pas être lâchée dans deux ou trois jours, quand tu m’auras mise dans ton lit… »

Sirius s’était attendu cette phrase mais de l’entendre lui rappela à quel point il avait put être débile de passer ses journées à choisir qui serait avec lui le soir et tout ça parce qu’il avait besoin d’être lui-même rassuré sur son pouvoir de séduction. Mais même avec toute la préparation mentale à cette phrase qu’il avait eu, il fut triste de sa réputation et s’empressa de répondre :

« - Mais, tu sais Ambre ! Moi je t’aime plus que toute les autres… »

Malheureusement, Sirius avait été, jusqu’il n’y a pas très longtemps, un dragueur invétéré et avait donc du dire cette phrase une bonne centaine de fois. Ambre ne voulu pas dire ce qu’elle pensait de cette phrase, de peur de perdre Sirius à vie. Elle était néanmoins anxieuse et Sirius prouva toute son attention, sa sensibilité et sa compréhension en disant :

« -Ambre, je te fais une promesse… Tu ne pénètreras pas dans ma chambre avant de que je t’aie prouvé que je ne veux que toi ! Et tu auras beau me supplier, si je ne m’estime pas digne de toi, je ne te laisserais pas accès à … »

Il n’eut pas le temps de finir, Ambre était sur ses genoux et lui fit un sourire qui l’obligea à l’embrasser de toute sa volonté. Ils s’embrassaient, se parlaient, se rembrassaient, s’enlaçaient, s’embrassaient encore et toujours jusqu’à ce qu’il commence à faire nuit… Ils décidèrent alors de rentrer.