Ville de Carlisle, au Royaume uni, Deux jours plus tôt...
Une fois arrivés sur place, Stan et ses hommes sautèrent des hélicoptères puis créèrent un périmètre de sécurité avant que les engins ne se posent.
Ils allèrent ensuite à la rencontre des soldats qui protégeaient les civils depuis plusieurs jours déjà. Ces derniers leur firent un compte-rendu de la situation et ensuite l'évacuation des civils commença.
¾ Sergent, grogna le soldat bêta-S Eddy à Stan, je tenais à vous dire que c'est un honneur pour mes collègues et moi de vous rencontrer. On a tous entendu parler de vos missions toutes réussies... Vous êtes une importante source de motivation pour nous.
¾ On a aussi dû vous dire que mes chevilles enflent facilement je suppose ? plaisanta Stan.
¾ Non sergent
Eddy sourit.
Les autres soldats autour rigolèrent.
¾ Les civils sont plus que prévu, remarqua Stan. On nous avait dit soixante mais j'en compte plus de cent.
¾ Ils sont cent vingt, mon sergent.
¾ Il n'y aura jamais assez de place dans les hélicos. Jim ?
¾ Oui sergent.
¾ Passe un coup de fil à la réside de Londres et demande-leur deux hélicoptères supplémentaires. En espérant qu'il reste des hélicos disponibles. Précise-leur qu'il y a plus de survivants que prévu.
Stan se tourna vers Eddy...
¾ Comment cela se fait-il qu'il y ait autant de survivants ?
¾ Hier, la réside de Birmingham a cédé sous les assauts de toute une population d'infectés. Ils sont de plus en plus nombreux, mon sergent. Apparemment les rares drones patrouilleurs dans la région fonctionnant encore avaient tardivement envoyé l'alerte et lorsque les murs de la réside ont cédé, cela a été un vrai massacre par la suite. Les seuls rescapés sont les soixante survivants en plus et les quelques soldats qui les ont escortés jusqu'ici.
¾ Je vois...
Stan regarda les survivants. Ils étaient tout simplement désespérés... totalement désespérés et fatigués. Il avait de la peine pour eux mais ressentait aussi beaucoup de colère au fond de lui. Tout ceci arrivait à cause d'une seule et même personne : Ben Brimann.
Stan serra les poings et émit un juron.
D'un autre côté, ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vu autant de survivants. Pour eux soldats, c'était une excellente motivation... cela voulait dire qu'ils ne devaient pas perdre espoir et qu'ils devaient continuer à se battre.
¾ Sergent. Les généraux de la réside de Londres disent qu'ils n'ont pas d'hélicos de disponibles.
¾ Ok. Appelle le général Owen, explique-lui la situation et demande-lui de nous envoyer ces fichus hélicos supplémentaires !
¾ Mon sergent, il y a des infectés en approche, s'écria Marcus dans son micro.
¾ Et merde !
¾ Sergent, les hélicos sont prêts à décoller, quels sont vos ordres ?
¾ Je vous en prie, s'écria une femme à l'adresse du soldat, prenez mes deux enfants, je vous en supplie...
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