Chapitre 34 - La phobie des hôpitaux

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Ling s'éveilla dans les bras de son impitoyable soldat burundais après quelques heures de sommeil...

¾ Tu te réveilles enfin, petit ange, lui dit Guandé après avoir déposé un baiser sur ses lèvres.

¾ J'ai merveilleusement dormi, répondit-elle souriante.

¾ Tant mieux. Vivement qu'on sorte de cet hôpital et je pense qu'il serait temps que j'enlève ces perfusions totalement inutiles...

Ling émit un petit rire.

¾ Toi qui es souvent si calme, lui dit-elle d'un air mutin, je t'entends enfin te plaindre de quelque chose.

Il sourit brièvement.

¾ Je ne sais pas pourquoi mais je n'aime pas les hôpitaux... je fais un effort juste parce que t'es là (Il l'embrassa de nouveau).

¾ D'après Andrew, il te reste juste quelques examens de routine à faire et ensuite tu pourras sortir.

¾ Je vois.

Ling s'assit sur le lit et sa masse de cheveux noirs ondulés retomba sur ses épaules. Guandé quant à lui savourait le spectacle.

¾ Je vais aller nous chercher quelque chose à manger, proposa-t-elle, je ne serai pas long...

¾ Je viens avec toi, intervint-il pris d'un élan de possessivité.

Il voulait que tout le monde sache clairement que Ling était à lui et à personne d'autre.

¾ Mais... tu es sûr ? Tu dois encore te reposer un peu...

¾ Je suis en pleine forme ma douce, t'inquiète pas pour ça.

Il retira les perfusions et se leva du lit puis il chercha à enlever la chemise mais il avait oublié que les boutons se trouvaient derrière.

¾ Mais franchement ! dit-il sur un ton impatient. Cette chemise...

Ling sourit puis descendit du lit.

¾ Attend, je vais t'aider à l'enlever.

Elle vint se placer derrière-lui et se mit à déboutonner la chemise qu'il portait, dévoilant ainsi son dos large et musclé. Par la même occasion, elle réalisa véritablement à quel point il était grand par rapport à elle, cela la fit sourire.

¾ Qu'est-ce qui te faite sourire, ma belle ? demanda Guandé qui avait toujours le dos tourné.

¾ Rien... (Elle lui enleva sa chemise) c'est juste que tu es vraiment grand par rapport à moi.

Il se retourna et la prit dans ses bras puis la souleva de telle sorte que sa tête dépasse la sienne de quelques centimètres.

¾ Et maintenant, qui est la plus grande ? demanda-t-il.

¾ C'est moi ! répondit-elle gaiement tout en mettant les bras autour de son cou.

Ils se mirent tous les deux à rire puis s'embrassèrent tendrement et passionnément.

Après tout, avec son mètre quatre-vingt-quinze, il faisait seulement une tête de plus qu'elle donc elle se défendait plutôt bien.

¾ Je t'aime ma douce.

¾ Moi aussi je t'aime mon chéri, plus que tout au monde...

Ils s'embrassèrent de nouveau puis il la déposa délicatement au sol.

Un nouveau monde - Les guerriers de Rudyr IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant