Chapitre 50 - Il fallait agir et vite ! Elle pouvait plus cacher sa vraie nature

15 1 0
                                    

¾ Putain de merde ! jura Stan.

Il assistait impuissant à l'écroulement d'une partie de l'hôpital.

¾ Mon frère... Je dois aller voir s'il va bien et aider ceux que je peux aider. Restez-là et ne bougez pas.

Andrew et lui n'avaient aucun lien de parenté phyrien donc il ne pouvait malheureusement savoir si ce dernier était saint et sauf.

¾ Stan ! l'interpella Enéris. Attend.

Elle vint se placer devant lui.

¾ C'est trop dangereux ! Je t'en prie, attend un peu. Ne fais pas...

Il captura ses lèvres dans les siennes.

¾ Il ne m'arrivera rien ma douce, t'inquiète. Veille sur elles. Je reviens, je ne serai pas long.

¾ Fais attention à toi.

Il acquiesça et desserra son étreinte puis il effectua un bond et disparut dans les nuages de poussière.

Carina quant à elle pleurait et se faisait consoler par Célia qui était venue avec eux car la jeune fille avait insisté auprès d'elle pour cela.

¾ Que faire ? se demanda Enéris.

Célia se posait la même question.

¾ Je peux le ressentir, Célia... leur peine, leur tristesse. Ces gens sont en train de souffrir et je ne peux rien faire pour les aider.

Il y avait trop de monde autour d'elles. Si elle usait de ses pouvoirs télékinésiques kalyriens, alors son identité qu'elle s'était évertuée à cacher pendant ces dernières années serait mise à nu.

Et plus elle attendait, plus des gens perdaient la vie.

Elle regarda les blocs d'acier qui continuaient de s'écrouler, provoquant un bruit infernal.

Il fallait qu'elle fasse quelque chose... elle ne pouvait plus cacher sa véritable nature.

Elle posa Carina au sol.

¾ Ma puce, lui dit-elle tout en séchant ses larmes, tu vas être courageuse... comme tu ne l'as jamais été, ok ?

Carina cessa de pleura et regarda Célia

¾ Ferme les yeux, d'accord ?

Carina acquiesça.

¾ Ferme les yeux et ne les ouvre que quand je te le dirai. Tu verras, Enéris et moi allons faire en sorte que tout redevienne comme avant. Mais cela ne marchera que si tu fermes tes yeux, ma chérie, d'accord ?

Carina acquiesça de nouveau et s'exécuta. Elle ferma les yeux.

Célia ouvrit la voiture et fit asseoir Carina sur un des sièges arrière puis elle déposa un bisou sur son front.

¾ Je ne durerai pas, ma puce. Surtout garde bien les yeux fermés.

¾ Oui.

Elle ferma doucement la portière de la voiture puis elle vint se tenir aux côtés d'Enéris.

¾ On va les aider, la rassura-t-elle, ne vous inquiétez pas.

Sous le regard d'Enéris, Célia enleva ses lentilles et dévoila alors la couleur jaune perçante des iris de ses yeux.

Enéris émit un hoquet de surprise. Elle avait donc raison.

Un nouveau monde - Les guerriers de Rudyr IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant