La Bête de l'Apocalypse

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Elle combattra aux côtés de Satan lors de l'Armaggedon.

Le meilleur endroit dans la Bible pour trouver des monstres terrifiants est sans nul doute le livre des Révélations, aussi connu sous le nom de L’apocalypse de Jean. Personne ne sait si ce livre contient des informations sur le futur à venir ou si ces visions sont en fait des représentations symboliques d’événements du passé. Mais une chose est sûre, ce bouquin est riche en métaphores et en monstres. De toutes les créatures présentées dans ce bouquin, l’une se démarque particulièrement de par son importance : la Bête de l’Apocalypse.

Cette bête est la première des créatures mentionnées dans ce livre et est aussi une des plus importantes, car elle combat au côté de Satan durant l’affrontement final. C’est un monstre à sept têtes et dix cornes, qui sortit de l’océan. Elle a également les pieds d’un ours, la gueule d’un lion et l’aspect général d’un léopard. Certains érudits et théologiens croient que cette bête pourrait être l’interprétation de la papauté du 1er siècle et du règne de l’empereur Néron.

La bête de l’apocalypse est mentionnée pour la première fois lors de son apparition dans Révélations 11 :7 :

Mais quand ils auront fini de rendre témoignage, la Bête qui surgit de l'Abîme viendra guerroyer contre eux, les vaincre et les tuer.

Puis, son apparence est décrite avec plus de précision quelques pages plus loin, dans Révélation 13 :1-10 :

Alors je vis surgir de la mer une Bête ayant sept têtes et dix cornes, sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des titres blasphématoires.

La Bête que je vis ressemblait à une panthère, avec les pattes comme celles d'un ours et la gueule comme une gueule de lion; et le Dragon lui transmit sa puissance et son trône et un pouvoir immense.

L'une de ses têtes paraissait blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie; alors émerveillée, la terre entière suivit la Bête.

On se prosterna devant le Dragon, parce qu'il avait remis le pouvoir à la Bête; et l'on se prosterna devant la Bête en disant: Qui égale la Bête, et qui peut lutter contre elle?

On lui donna de proférer des paroles d'orgueil et de blasphème; on lui donna pouvoir d'agir durant quarante-deux mois;

alors elle se mit à proférer des blasphèmes contre Dieu, à blasphémer son nom et sa demeure, ceux qui demeurent au ciel.

On lui donna de mener campagne contre les saints et de les vaincre; on lui donna pouvoir sur toute race, peuple, langue ou nation.

Et ils l'adoreront, tous les habitants de la terre dont le nom ne se trouve pas écrit, d ès l'origine du monde, dans le livre de vie de l'Agneau égorgé.

Celui qui a des oreilles, qu'il entende!

Les chaînes pour qui doit être enchaîné; la mort par le glaive pour qui doit périr par le glaive! Voilà qui fonde l'endurance et la confiance des saints.

Comme présentée dans ce texte, la bête vient de la mer, qui reçoit son pouvoir et son autorité du dragon. Selon les textes anciens, ce « dragon » est en fait le serpent de la première tentation, celui qui fit manger la pomme à Ève dans le jardon d’Éden. Il représente Satan et donc, la puissance du mal sur terre et dans les cieux. Elle porte une femme, décrite comme « La grande Cité », qui sera dévorée par la bête. Cette dernière joue un rôle bien important lors de la fin du monde, on la présente encore un peu mieux dans Révélation 17 :7-18 :

mais l'Ange me dit: Pourquoi t'étonner? je vais te dire, moi, le mystère de la femme et de la Bête qui la porte, aux sept têtes et aux dix cornes.

Cette Bête-là, elle était et elle n'est plus; elle va remonter de l'Abîme, mais pour s'en aller à sa perte; et les habitants de la terre, dont le nom ne fut pas inscrit dès l'origine du monde dans le livre de vie, s'émerveilleront au spectacle de la Bête, de ce qu'elle était, n'est plus, et reparaîtra.

C'est ici qu'il faut un esprit doué de finesse! Les sept têtes, ce sont sept collines sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois,

dont cinq ont passé, l'un vit, et le dernier n'est pas encore venu; une fois là, il faut qu'il demeure un peu.

Quant à la Bête qui était et n'est plus, elle-même fait le huitième, l'un des sept cependant; il s'en va à sa perte.

Et ces dix cornes-là, ce sont dix rois; ils n'ont pas encore reçu de royauté, ils recevront un pouvoir royal, pour une heure seulement, avec la Bête.

Ils sont tous d'accord pour remettre à la Bête leur puissance et leur pouvoir.

Ils mèneront campagne contre l'Agneau, et l'Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois, avec les siens: les appelés, les choisis, les fidèles.

Et ces eaux-là, poursuivit l'Ange, où la Prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues.

Mais ces dix cornes-là et la Bête, ils vont prendre en haine la Prostituée, ils la dépouilleront de ses vêtements, toute nue, ils en mangeront la chair, ils la consumeront par le feu;

car Dieu leur a inspiré la résolution de réaliser son propre dessein, de se mettre d'accord pour remettre leur pouvoir royal à la Bête, jusqu'à l'accomplissement des paroles de Dieu.

Et cette femme-là, c'est la Grande Cité, celle qui règne sur les rois de la terre.

La bête de l’apocalypse n’est pas seule, il existe aussi une seconde bête de l’apocalypse, le faux prophète, présenté dans Révélation 13 :11-18, cette dernière vient de la terre. Les deux bêtes se battent au côté du grand Dragon (Satan), en opposition à Dieu. Ils persécutent les chrétiens et tentent d’influencer les rois de la terre, afin qu’ils se battent à ses côtés lors de l’Armageddon, la grande bataille finale entre le bien et le mal.

L’histoire finie lorsque les deux bêtes sont vaincues par le Christ et jetées dans un lac de feu, tel que mentionné dans Révélation 19 :18-20.

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