Un client comme les autres

Semaine 19

Publication : 10/11/2019

Avancée de l'histoire : du 18 au 24/01/????+2

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Je me réveille avec un énorme mal de tête. L'horloge indique deux heure du matin. J'essaie de me rendormir pour ignorer la douleur mais rien n'y fait. Je veille alors en contemplant mon plafond noir. Il est blanc à l'origine mais puisque la pièce est plongée de le noir absolu, il est à présent aussi sombre que les ténèbres. Je dois dire que cette couleur ne le dévalorise pas. Il mérite sa place dans ma chambre. Mon cerveau bouillonnant enchaîne les neurones défectueux.. Je me mets à penser à tout rien sur lequel je pose mon regard.

Je me lève avec difficultés et gagne la salle d'eau. Là, je cherche des médicaments et en avale un contre la douleur. Il est marqué sur la boîte que le comprimé fera effet dans une heure. J'aurais dû me lever avant.. Je me laisse glisser jusqu'au sol n'ayant pas assez de forces pour regagner mon lit. J'attends que la douleur ne cesse et finalement m'endors avachi contre le mur.

Je me réveille avec d'atroces courbatures. Ma position n'était définitivement pas la bonne. Je vais jusqu'à mon bureau et découvre qu'il est déjà huit heure. Ne me sentant pas capable d'assurer le service du matin, je préviens ma patronne de mon absence. Elle me répond avec une extrême gentillesse de ne pas m'inquiéter et qu'elle me laisserait deux jours pour récupérer tranquillement. Elle sait, et je la cite, « que je ne suis pas malade souvent » alors d'après elle, « je dois couver quelque chose ». Pour elle, il est « préférable que je ne vienne pas contaminer les clients ».

Seul problème : je ne vais pas voir mon inconnu deux jours entiers. Et dire que notre réunion a duré moins d'une semaine.. Je m'affale sur mon lit ennuyé et triste.

Alors que je parlais avec Jimin d'un sujet gonflant — sa nouvelle garde-robe faite de vêtements aux couleurs visant à attirer l'oeil avec laquelle il sera prêt à conquérir son « ami » dès le début été —, l'inconnu m'envoie un message. Je vais le voir directement trouvant dans cet envoi un échappatoire.

Inconnu chiant :

>> 15h05 >> Pensées.

Envers moi encore ? << 15h06 <<

Ou est-ce que tu veux les réfréner ? << 15h08 <<

N'ayant pas d'autre inspiration, je continue ma discussion avec Chim. Il est sacrement en avance quand j'y pense.. Nous ne sommes qu'en fin janvier.

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Inconnu chiant :

>> 15h05 >> Envahissantes.

Les tiennes ne le sont pour moi. << 15h06 <<

Alors pourquoi est-ce que je réponds si vite ? Serait-ce de la méchanceté gratuite ? Oui. Je m'ennuie tellement que j'en deviens exécrable.. Décidément, le repos et la solitude ne me réussissent pas. J'ai besoin de m'occuper pour être sain mentalement.. Dommage qu'il ne me fasse qu'une occupation passagère. Mais je ne l'inciterai pas à me parler davantage.