19: I loved you

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Lose my mind _Dean Lewis_❤️

Bonne lecture 💡

Jane

Pendant mes vacances de Noël, je garde Kezia et Kaël, qui sont adorables. La mère de Nate est encore souvent occupée. J'ai promis à Nate de lui laisser un peu de temps avant de m'explique ce qui se passe et même si je viens chez lui, il n'est plus là, mes lettres sont en suspension lorsque je le glisse au dessous de sa porte.

Nous sommes le 24 Décembre et Jake et moi avons notre « First Date ». Je suis assez nerveuse, je sais qu'on s'est retrouvé face à face plusieurs fois mais là c'est en tant que mon copain. C'est bizarre. Minerva essaie de me sermonner pour que je mette des sandales à talons. Il passe à 17h. Je mets un combi-pantalon noir, avec un petit décolleté. J'apporte des baskets afin de me changer une fois fatiguée. Et enfile déjà mon manteau.

  Il est 18h et je ne reçois ni coup de fil, ni un appel à l'interphone. A-t-il oublié ? Minerva attend avec moi guettant une silhouette de mon balcon. Il a peut-être eu un plan de dernière minute c'est  vrai que sa carrière a pris une apogée ces dernières semaines ne lui permettant plus d'avoir une vie normale.

Comme à mon habitude, lorsque Minerva doit rentrer pour le dîner de la veille de Noël, j'enfile une doudoune et des mules avant de sortir de l'appartement. Maladroite comme je suis, je glisse de l'escalier du seuil de l'immeuble, les fesses en contact avec le froid me faisant sursauter et retomber sur mes fesses, multipliant la douleur sur celle-ci. Je sens le rire de filles aux longues jambes qui gloussent en vue de ... Nate ?

—    Mais tu étais passé où ?

« J'étais chez ma sœur, j'y suis passé quelque jours »

—    Ah ouais, il n'y avait pas de réseau ?

« J'ai un peu coupé les ponts d'ici »

—    D'accord.

« Je vois que tu es tombé, maladroite comme tu es, je me demande pourquoi tu n'es pas encore en plâtre »

—    Ta gueule. Tu veux marcher ?

Il acquiesce et nous longeons les trottoirs, en silence.

Les flocons de Neige, magnifiques comme ils sont,  m'éblouissent. C'est tellement fascinant la nature. Ils tombent délicatement sur le sol, sans un bruit et je ne cesse de le comparer à Nate.

Tu n'arrêtes pas de le comparer à des choses.

Doux et fragile et silencieux. Je l'observe, sa démarche, son visage. Son bonnet qui cache sa tignasse dont je suis certaine est désordonné. 

« Pourquoi tu me fixe ? »

—    Je trouve que tu es comme la neige.

« Je suis froid ? »

—    NON ! Calme, fragile, doux...

« Je ne suis pas fragile, je suis virile, très virile »

—    Ah bon ? Je ne savais pas, ensuite, je ne t'ai jamais vu sans ton chandail.

«  Tu veux confirmer ? »

—    Il fait froid, tu ne peux pas en...

Il me coupe la parole en prenant par surprise ma main et le fait entrer dans ses hauts. Je sens les abdominaux se dessiner sous ma main, le froid de ma main et la chaleur qu'il dégage me réchauffe, il le monte plus haut me faisant sentir son cœur qui bat à l'heure. Timidement, je sens le rouge me monter aux joues et j'enlève délicatement mes mains.

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