24: Old me

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Nate

Lorsque je sors, seules quelques boutiques s'ouvrent dont le marchand de journaux. Pendant que j'attends avec Will, les livraisons, je ne peux m'empêcher de voir que les rideaux de Jane sont fermés. Peut-être dort-elle encore ? Lorsque la camionnette de livraison arrive,  je vois que les couvertures sont presque les mêmes, j'imagine qu'il y a un scoop. Je jette un coup d'œil à l'un de ses fameux magazines et je suis frappé lorsque je vois Jane et Jake collés ensemble. L'article semble troubler les médias vu que tous les magazines en parlent. Là c'est officiel, ils sortent ensemble. Le monde connaît se couple.

Mais qu'est ce que je croyais ? Qu'elle changera d'avis ? Je suis tellement naïf. Je ris tous seul face à mon impuissance et je rentre chez moi une fois avoir prix ceux dont j'avais besoin.

Une fois que je toque chez elle, mes coups furent perdus dans les airs, personne ne m'entends.

—     Elle est parti en vacance, lance Minerva lorsqu'elle passe devant moi.

En guise de remerciement, je lui souris. Elle ne m'a même pas dit qu'elle partait.

Tu n'es pas non plus son mari non ?

J'essaie de me rendormir une fois rentré mais je ne trouve pas sommeil, tout le monde est fatigué le 26 décembre, grasse matinée  permis. Je fais donc la chose qui me semble le plus approprié. Comme je n'ai plus de guitare et que celle d'hier appartenait au voisin, je me sens seul. Je sors sur le balcon avec une feuille et écrit.

Je suis impuissant, face à cette situation, officiellement, le monde vous connaît, vous aller devenir le couple en vogue et cependant, je resterais ici, dans mon fauteuil dans ma mélancolie. Mais cependant, j'ai compris une chose. Je me méprends toujours, de ce que je suis, de ce qui m'arrive pourtant j'ai besoin d'apprécier ce que je fais. Si je fais 10 choses et en réussit 8, je ne regarde que les deux que je n'arrive pas à finir. La vie a réussi à me faire agenouiller et je dois me relever et faire en sorte de ne jamais à le refaire. En fin de compte, tout est dans ma main. Jane était une circonstance qui faisait le déclic en moi.

Je prends une nouvelle rame de feuille. Pour une fois, je vais prendre une décision, écrire un livre que je ferais édité.

Elle était mon tout mais je ne  la suffisais pas, ou elle ne s'en est pas encore rendu compte. A chaque fois que je la regardais, elle était mon univers. Elle était la Lune et j'étais les étoiles. Mais elle ne le savait pas. En fin de compte je me demande si je n'étais pas ses étoiles qui brillait avec elle la nuit, mais le soleil, celui dont le chemin ne se croiserait jamais .L'amour c'est compliqué, c'est plus que des mots. Je ne devais pas seulement l'exprimer mais le montrer. Mais il était là, la nouvelle étoile. Qui complétait son tous. Car je ne lui suffisait pas en ce moment. Et face à cela, j'étais impuissant et avant tous, invalide.

Jane était cette Lune dans ma noirceur, dans ma nuit. Elle brillait et devenait ma lumière. Cependant, pour elle Jake était le copain idéal et je  ne m'y oppose pas. Je ne me battrais pas contre mon meilleur ami, si j'ai encore le privilège de l'appeler comme ça. Je laisserai le destin façonner les choses.

Ma mère apprécie énormément Jane et j'ai entendu la promesse qu'elle a faite à ma mère. Mais je ne veux pas devenir un grand fardeau pour les autres, j'espère prendre mon envol, une fois l'année finie et l'argent réunie.

Le lendemain même, je vais dans l'ancien Bunker qui sert à faire des combats illégaux. Je ne veux pas faire savoir à ma mère que j'ai besoin d'argent. Je trouverai des excuses pour les plaies, que lui expliquer mon départ qu'elle empêchera a tous prix. Lorsque j'y entre, tout le monde me dévisage et le sourire de Ralph m'accueille. Pourtant je ne suis ni content de revenir ici, ni fier de moi mais je dois le faire. De un pour financer mon voyage dans le monde et deux aider ma mère avec les jumeaux. Je ne peux pas partir sans rien laisser. Je tends un papier à Ralph qui stipule ma demande de 500 livres à chaque victoire. Il me dit que c'est par rapport à l'adversaire, s'il est fort ou faible, ce qui signifie que le prix montera ou baissera. J'accepte le deal et il me demande de faire une démonstration avec un de ses gars pour voir ma puissance. Une fois que je l'ai mis au sol, satisfait, Ralph me parle d'une compétition d'ici une semaine et qu'entre temps mes combats me serviront d'entrainement. Et que si j'arrive en final et gagne, je pourrais remporter 70000 livres.

Lorsque je rentre, je repense à ce que je viens de faire. Je flaire mon passé et j'ai peur de retomber dans le même panneau.

«

—    Pourquoi tu as fais ça ?

—    « Je n'en peut plus »

—    Tu regrettes ta décision ?

—    « Non »

—    Raconte-moi qu'est ce qui se passe. Pourquoi tu t'es fais ça.

—    « J'ai peur de ne pas arriver à changer »

—    Le changement c'est ce qui se passe au fur et à mesure du temps Nathaniel, il ne se fait pas du jour au lendemain, alors crois moi si tu fais des efforts, si tu le veux vraiment, tu y arriveras »

Pendant mes premières années d'Université, j'ai été un patient du centre. On m'emmenait, on me prenait, je passais mes pauses avec la psychologue et parfois seul en lisant. Je me demande comment ça aurait été sans moi, mieux ? Tellement de chose m'a poussé à le faire. Maman pleurait et était fatigué de mes sauts d'humeurs, de mes fréquents hospitalisations qui demande beaucoup de soin, de mes escapades de nuit pour revenir le matin saoul ou drogué.

Je ne suis qu'un con, j'ai fais pleuré maman en rentrant saoul et plein de plaies. Avec mes frais d'hôpitaux, j'étais un fardeau pour maman et Nelly. Nelly, elle a du abandonner son rêve pour moi, quel con je suis. Je ne mérite pas cette famille, même mon meilleur ami ne m'appelle plus. Tout le monde me déteste....

Apercevant le ciseau de l'infirmière qu'elle a laissé, je m'approche dangereusement de l'objet. J'hésite, je pleure, mais je dois le faire, je peux vivre seule mais je ne peux pas faire endurer ça à ma famille.

Je vois flou, j'entends les bruits affolé des médecins autour de moi... Où est maman ? Nelly ? Les jumeaux ? Je vous aime tellement vous savez ? Je sens mon souffle plus tôt accélérer se ralentir au fur et à mesure des demi-secondes et puis je ne vois plus rien.

En fin de compte, sous mes airs de bad boy, j'avais toujours peur de quelque chose même si je ne voulais pas l'admettre. La peur fait parti de nous et l'on ne le dicte pas. La peur est un sentiment qui nous rattrape quand on le fuit. Le combat avec lui est la plus difficile. Quand j'étais au centre, j'ai compris ce que c'était de vivre dans un esprit sain. En fin de compte, ma tête était chaos et par l'émotion spontanée j'allais mettre sur les épaules de ma famille un lourd fardeau. Sur ce je me suis promis de ne jamais replonger. Et je me demande qu'est ce que je viens de faire il y a quelques heures.

Plongée sous marine.

Très drôle.

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Une lecture avant de dormir 🖤 J'espère que ce chapitre vous a plu

Comment vous l'avez trouvez ? Ces révélations ??

Aller rendez-vous au prochain chapitre 💡💡 J'espère ne jamais vous décevoir mahbabies.
Bisous 🧡

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