CHAPITRE 5 - commisione provinciale

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COMMISIONE PROVINCIALE

(Commission provinciale)

"Il est une réincarnation du Diable"

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"Il est une réincarnation du Diable"

POINT DE VUE OMNISCIENT

- Où est-il ?

Sa voix raisonne, à en faire trembler les murs, dans les sous sols du bâtiment tandis qu'il avance d'un pas rapide. Il ouvre une porte délabrée puis une seconde pour s'arrêter devant deux hommes.

- Questo è l'assassino di Marco ? lâche Anir.

- Oui, répond l'un d'eux.

Le libyen tente de garder son sang-froid alors que la rage le consume de l'intérieur. Il va tuer ce monstre, sa rage bouillonne à l'intérieur de lui.

- Ouvrez ! il aboie aux gardiens.

- Les capo mandamento ne souhaitent que personne ne lui parle...

Anir inspire profondément avant de pousser l'un des mafieux pour ouvrir la porte. Il entre suivit par Alejandro dans une pièce aux murs délabrés par le temps. Le seul mobilier présent est la chaise de bois où est assis un homme aux cheveux longs, attachés en une queue de cheval.

- On était deux à lui avoir tiré dessus, crache l'homme.

Anir le fixe avec mépris, cet italien le dégoûte. Il s'avance d'un pas rapide vers lui, sa main s'écrase dans la mâchoire de cet assassin. Il tombe de sa chaise et relève ses yeux bruns vers le libyen. Son regard ne quitte pas les yeux polaires d'Anir.

Il n'en faut pas plus pour que le chaos déferle sur lui. Les coups partent, encore, encore et encore. Anir le frappe jusqu'à ce que la couleur de sa peau soit rouge. Il s'arrête quelques secondes puis sort un couteau de sa poche. Il l'approche de l'italien, où la peur a pris possession de ses iris.

- Regarde.

Anir soutient le regard de l'italien en tenant son menton avec ses doigts tatoués. Le libyen le force à contempler chaque trait de son visage détruit par ce monde. Le meurtrier de Marco peut ainsi regarder la cicatrice béante qui marque le visage d'Anir, allant de son arcade sourcilière jusqu'à sa joue.

- Celle-là vient de ta famiglia. Tu sais pourquoi le mafioso ?

Il secoue la tête et un sanglot lui échappe. Anir effectue un rictus en voyant les larmes qui dévalent les joues de sa victime.

- J'avais perdue une liasse, après avoir vendu des clopes, près de Palerme, crache Anir.

Sa mâchoire se contracte en se souvenant de la douleur qu'il avait ressenti ce jour-là. La douleur d'observer son visage déchiqueté dans la glace était bien pire comparée à la douleur physique.

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