Rien que nous

591 54 6
                                    


**Par...pardon?**

**Quoi ? Est ce la première fois que tu entends ça de tes lèvres?Alors les gars de ton lycée doivent être gay ou aveugle, franchement, fit il avec désinvolture.Je vais être obligé de te faire tout le temps des compliments vu que tes potes ne le font pas mais je te préviens évite de prendre la grosse tête

**Heu...bon d'accord, et sache une chose petit morveux puisque tu sembles l'ignorer,on me fait tout le temps de compliments à l'école et aux shootings que je ne prends plus cela au sérieux.Il y a tellement de mecs qui le font en me draguant, oh là là....

**Quoi ? Demanda t'il en faisant semblant de s'évanouir

**Que croyais tu petit morveux ?

**Ah c'est comme ça que tu le dis,tu vas voir,et sans prévenir il plongea sur elle ce qui entraîna leur chute sur le sol

Ils passèrent plus de cinq minutes par terre en riant aux éclats suite aux chatouilles de Carl qui provoquaient de drôles de cris à Bella,ce qui faisait rire ce dernier d'où leurs fous rires à tous les deux.

Ces deux là ne passaient que peu de temps loin de l'autre ce qui n'empêchait pas pour autant que lorsqu'ils se voient ils se comportent,s'embrassent et sautillement comme si cela faisait des années qu'ils ne s'étaient pas vus.Ils étaient trop mignons et trop beaux à voir ensemble

PDV Mirabella

Trois quarts d'heure plus tard, Carl arrêta son coupé sport gris devant un grand établissement très sympa. Durant le trajet nous ne faisions que chanter à tue tête de nos voix de crapaud écrasé sous de grosses chaussures.Il coupa le contact, mis les clés dans la poche de sa bermuda et descendit. Entre temps j'étais descendue et l'attendait de l'autre côté de la décapotable l'air de demander " peut on bien se trouver".Ne vivant que dans le quartier de Salamanca,un quartier résidentiel très riche au centre de Madrid si ce n'était pas le plus chic et le plus riche de la capitale, je ne fréquentais pas vraiment les autres quartiers par pure sécurité. Les journalistes me surveillaient en permanence, ce qui avait le don de me saouler.

Amoureuse de Carvalho RuizOù les histoires vivent. Découvrez maintenant