En voyant la scène en bas, François eut d'abord le réflexe de se mettre accroupi. Il voulait rester discret en attendant de trouver un bon endroit où attaquer. Il y avait une dizaine de soldats allemands, sans compter le membre de la gestapo. Beaucoup s'amusaient de voir leur camarade tabasser Sélène, qui était attachée aux mains et aux jambes et suspendue par les poignets. Au vu de l'état de son visage, cela faisait depuis quelques minutes déjà qu'elle subissait un pugilat.
François remarqua également une blessure au niveau de la cuisse droite qui saignait encore. Sans doute était-ce à cause de cette blessure que l'Assassin n'était pas parvenue à s'enfuir ou à se battre. Malgré son traitement, elle parvenait à n'émettre aucun son, pas même un gémissement, alors que les points heurtaient son visage, son ventre ou ses cottes. Entre chaque coup, le nazi lui ordonna de parler, non sans l'insulter.
Au bout de quelques minutes de passage à tabac, l'homme en noir ordonna d'arrêter. Le militaire recula alors et ce fut l'agent de la gestapo qui se posta devant Sélène. Il arbora alors une voix à la fois douce et angoissante :
-Arh, petite Fräulein ! Je dois reconnaître que vous êtes une dure à cuire ! Mais je pense votre résistance totalement futile... Nous savons par votre très cher passeur que vous abritez plus de juifs que ceux que nous avons déjà capturé....
Avant de continuer, le nazi s'alluma une cigarette, en tira une bouffée et l'écrasa contre le visage de l'Assassin sous les rires de ses compères :
-De toute façon, votre silence est inutile ! Nous avons les moyens de vous faire parler ! La question qui reste est : Ne voulez-vous pas en finir rapidement avec cette interrogatoire ? Je suis certain que si ! Et pour cela, il vous suffit juste de nous dire où sont les autres ! Alors ?
Sur ces mots, l'agent de la gestapo se plaça juste devant Sélène qui, pour toute réponse après quelques secondes de silence, lui cracha à la figure un mélange de glaire et de sang. Surpris, le nazi hurla des insultes et réclama un mouchoir tandis que deux militaires frappèrent Sélène à nouveau. Après s'être essuyé, l'homme en noir regarda la juive avec toute sa haine avant de maugréer :
-Faites ce que vous voulez d'elle mais qu'elle parle ! Et quand vous en aurez fini, je veux sa tête !
Sur ces mots, il s'en alla, laissant la jeune femme avec les militaires :
-Il en a de bonnes ! Déclara l'un d'entre eux. On n'arrête pas de la tabasser et elle ne parle toujours pas ! Qu'est-ce qu'on peut faire d'autre ?
-Attends, murmura un de ses collègues. J'ai peut-être une idée...Décrochez-la !
Etonnés de la demande, les nazis obéirent quand même, ne voyant pas d'objection à cela. Celui qui avait demandé ça se mit à tourner autour de Sélne avec un regard mélangeant la perversion et le sadisme avant de déclarer :
-Pour une sale juive, elle est plutôt bien faite, vous ne trouvez pas les gars ?!
A sa réflexion, les réactions furent diverses. Certains ne comprenaient pas où leur collègue voulait en venir, d'autres semblaient approuver après avoir regardé à nouveau leur fugitive qui tentait de bouger mais qui ne put que se mettre sur ses coudes et ses genoux à cause de son état. L'un d'entre eux répondit :
-J'avoue...On ne peut peut-être pas la faire parler, mais on peut la faire crier !
-De douleur ou de plaisir ? Plaisanta un autre ce qui provoqua une hilarité dans le groupe.
-Attendez les mecs, intervint l'un d'entre eux qui sembla plus hésitant. C'est une juive ! Les juifs sont toujours pleins de maladie ! Ce n'est pas prudent !
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Assassin's Creed : Zieg Heil !
FanfictionSuite à son expérience avec l'Animus, et après avoir vécu l'histoire de Rolland de Gascogne, Eric Resses se trouve finalement au sein de la confrérie des Assassins avec Kelly Tran et William Miles. Pensant en avoir fini avec l'Animus, voilà qu'il do...