Assassin's Creed : Zieg Heil !

Chapitre 25 : Un arrêt perturbé

De nos jours...

Je ne sais pas si c'était parce que la séance était plus longue ou parce que les événements étaient bien plus mouvementés, mais je me sentis vraiment à bout de force lorsque je me mis au réveil. Je sentais que les Assassins l'avaient prédit parce que Kelly et Rebecca vinrent tout de suite me relever et me porter alors que j'entendis William grogner :

-Toujours rien ! On n'avance pas ! Il faut se dépêcher !

-Sauf mon respect, intervint Rebecca, il vaut mieux y aller petit à petit ! Nous avons été plus long et il a subit des épreuves assez intenses ! Il faut le laisser se restaurer !

-Est-ce qu'on a des infos sur cette Sélène ? Demanda Kelly.

-On a retrouvé sa descendante ! Répondit Shaun. Une équipe a été envoyé pour lui poser des questions !

Alors que les Assassins étaient en train de discuter, je sentis ma tête qui tournait et des crampes à mon estomac. Petit à petit, la pièce devint de plus en plus flou et les sons de plus en plus bas :

-Je...Je ne me sens pas...Bredouillais-je à peine avant de m'effondrer malgré le soutien de Rebecca et Kelly :

-Eric ! Entendis-je crier cette dernière avant de totalement sombrer...

Valence, 1513

Cela fit plusieurs jours que le quatuor que composèrent Cinzia, Ivanna, Theodore et Rolland voyageait sur les petites routes. Le faux Templier conduisit la charrette voilée dans laquelle les Assassins et le vieillard étaient dissimulés, profitant de son uniforme de l'Ordre pour baisser la garde des sentinelles. En dehors de ses phases où il cherchait Alexandre, Rolland se tenait tranquille. 

Afin de le calmer rapidement, il fallait jouer son jeu concernant son fils, qu'il croyait encore vivant et ayant encore dix années. Le groupe ne parlait pas beaucoup en journée, attendant la nuit et l'établissement du camp pour s'adonner à de joyeux bavardages. Théodore avait le coeur plus léger en discutant avec les italiennes, appréciant leur vivacité et leur complicité dans laquelle elles l'avaient plutôt rapidement accueilli.

La confiance était de mise et Cinzia et Ivanna sentaient qu'elles pouvaient en avoir  envers leur nouvel ami. La brune et le chevalier se défiaient très souvent, plus par taquinerie que par réelle compétition, n'hésitant pas parfois à faire des défis ridicules. La rousse était amusée de cette rivalité enfantine, même si elle n'hésitait pas à calmer leurs ardeurs si nécessaire. 

Durant leur voyage, ils n'hésitaient pas non plus à s'entraîner. Ils alternaient les partenaires d'entraînement et tandis que deux se battaient en duel, le troisième les observait et leur donnait des conseils pour s'améliorer. Bien sûr, le voyage n'était pas de tout repos et il n'était pas rare que des bandits tentent de les attaquer, mais furent systématiquement repoussés. 

Le trio fonctionnait bien quand il était question de combattre, la force de Théodore, la vivacité de Cinzia et l'ingéniosité d'Ivanna formaient une combinaison redoutable pour éloigner les plus féroces brigands et autres vauriens. Leur travail d'équipe et leur amitié nouvelle rendirent le voyage agréable. La nuit tomba sur Valence lorsque leur chariot s'arrêta à l'auberge. Après avoir payé pour deux chambres et pouvoir dîner, le trio  descendit. 

Par sécurité, ils avaient mis le Fragment d'Eden dans une des chambre et Rolland dans l'autre. Le vieillard était amorphe et ne semblait pas avoir envie de manger, Ils décidèrent donc de le laisser dans la pièce. Une fois attablés, la discussion démarra rapidement :

-Nous avons fait un tiers du trajet ! Annonça Théodore. A ce rythme, on devrait arriver à Marseille dans deux ou trois semaines !

-Tu as une idée de quoi faire après pour le Fragment ? Demanda Cinzia.