Une fois dans Valence, le trio alla dans le quartier où se situait l'auberge.Mais plus ils s'approchèrent, plus ils constatèrent une chose effroyable : Les rues étaient devenus les témoins du carnage perpétré par le Grizzly. En plus des Templiers de la veille, il avait massacré plusieurs soldats et civils de la ville, sans doute des malchanceux qui avaient croisé sa route. Le charnier leur confirma qu'ils allaient devoir récupérer le Fragment d'Eden au plus vite :
-Co...Comment on va faire pour le retrouver ? Demanda Cinzia.
-On n'aura pas le choix, répondit Théodore. Il faudra suivre les cadavres...Mais avant...
Le chevalier s'interrompit lorsque le groupe se trouva devant l'auberge, dont la rue en bordure était celle qui contenait le plus de morts. Une dizaine de soldats faisant partie de la ville étaient en train de rassembler les corps, non sans afficher une mine d'horreur et de dégoût devant une populace traumatisée qui ne pouvait s'empêcher de regarder l'horreur de la scène. Le trio dut se frayer un chemin à travers la foule dont s'échappait des murmures de terreur.
Lorsqu'ils arrivèrent dans les premiers rangs, ils constatèrent que, fort heureusement, les soldats présents n'avaient pas eu le temps de rassembler tous les corps. A vrai dire, ce n'était pas étonnant au vu du fait que ce carnage ait été effectué la veille et qu'il s'étendait sur plusieurs rues. Silencieusement, les italiennes et leur ami cherchèrent le cadavre de Rolland du regard avant que Cinzia le repère après une dizaine de secondes.
Ils profitèrent ensuite que les soldats étaient beaucoup plus occupé à ramasser les corps qu'à surveiller la foule pour se lancer à la hâte vers leur objectif. Alors qu'Ivanna récupéra la tête, Théodore récupéra le corps et Cinzia le bras. Suite à cela, le trio se dépêcha de quitter la ville en espérant ne pas croiser de gardes...
Une fois sortis de la ville et revenus vers le lieu où ils avaient campé, les trois amis déposèrent les morceaux et restèrent pendant quelques secondes immobiles, un peu hébétés face au corps encore frais du vieillard devant lequel Théodore ne put se retenir de pleurer à nouveau. Alors que Cinzia et Ivanna mirent chacune une main sur les épaules de leur ami en soutien, ce dernier lâcha entre deux sanglots :
-Je...Je ne veux pas seulement l'enterrer ! C'était...C'était un grand guerrier...Le meilleur de son époque...Je veux...Je veux qu'il ait un hommage ! Je veux qu'il ait les funérailles qu'il mérite !
Les Assassins comprenaient l'émoi du chevalier. Malheureusement, les conditions ne leur permettaient pas d'avoir un cercueil et de faire bénir l'enterrement par un prêtre. Alors que la brune ne sut quoi dire pour apaiser le français, son amie se mit à réfléchir et annonça :
-Je sais...On ne peut pas lui accorder de funérailles chrétiennes... Mais nous pouvons faire des funérailles d'autres peuplades ! Cinzia, aide moi à rassembler du bois, Théodore, prépare le corps...
Sur ces mots, chacun se mirent au travail. Pendant que les italiennes rassemblèrent petit à petit des bûches et autres branchages, Théodore commença par nettoyer le sang qui avait sécher sur la peau de son grand-père avant de recoudre du mieux qu'il pouvait les parties sectionnées. Son épaule fracturé ne lui facilita pas la tâche mais il tint à bien faire les choses malgré tout. Lorsqu'il eut fini, il alla aider ses amies à dresser un bûcher.
Le soleil commença à se coucher lorsque le bûcher fut dressé. Le trio enveloppa le corps du défunt dans une couverture, en laissant le visage à l'air libre. Suite à cela, ils cherchèrent les affaires de Rolland mais ne trouvèrent que son espadon, qu'il avait entretenu jusqu'à tombe dans la folie. La lame avait commencé à rouiller mais elle était encore en bon état.
![](https://img.wattpad.com/cover/182117880-288-k321950.jpg)
VOUS LISEZ
Assassin's Creed : Zieg Heil !
FanfictionSuite à son expérience avec l'Animus, et après avoir vécu l'histoire de Rolland de Gascogne, Eric Resses se trouve finalement au sein de la confrérie des Assassins avec Kelly Tran et William Miles. Pensant en avoir fini avec l'Animus, voilà qu'il do...