Assassin's Creed : Zieg Heil !

Chapitre 50 : Un long rétablissement

Brünnlitz, 1945

Suite à l'évasion orchestrée par Sélène, le trio d'Assassins avait emmené François en Tchécoslovaquie, plus précisément dans l'usine de fabrication d'obus créé par Oskar Schindler. Ce dernier avait établi des règles similaires à son usine à Pazlow : Pas de gardes ou de soldats dans son usine ! D'autant plus que, avec la mort de Reynhard, il avait pu payer suffisamment de pots-de-vin au Gouverneur remplaçant pour que ce dernier soit laxiste concernant les contrôles.

Il avait également obtenu des droits supplémentaires, et grâce à cela, il avait quasiment le pouvoir sur le camp entier. Les juifs étaient donc bien traités, avaient le droit de pratiquer leurs cultes et si un militaire nazi voulait faire du mal à l'un d'entre eux, le chef d'entreprise n'hésitait pas à les menacer d'une forte amende et d'une dénonciation envers leurs supérieurs. 

Quand Sélène avait les efforts de l'allemand pour maintenir les mille cents chanceux qui avaient été amené, elle prit la décision de l'aider. D'abord, elle eut assez confiace en lui pour lui révéler, sans lui donner de détails, ses talents particuliers et l'existence d'autres personnes comme elle. Si, au départ, ces révélations effrayèrent Schindler, il fut rassuré quand la jeune femme lui assura qu'elle était son alliée.

Le patron accepta alors de faire en sorte que des Assassins puissent s'établir dans les sous-sols de l'usine. Une dizaine de la confrérie, venant principalement des pays Alliés s'étaient donc installés dans cette nouvelle base. Rapidement, Sélène fut choisie pour diriger ce groupe qui se concentrait à protéger le chef d'entreprise de divers complots qui le visaient. Ces par ces Assassins venus qu'elle put apprendre des nouvelles de la guerre.

Et c'était de très bonnes nouvelles : les forces nazies étaient dans la déroute totale. La Russie s'était retrouvée position d'envahisseur après une contre offensive qui écrasa les forces allemandes à l'Est. Quand à l'Ouest, l'Angleterre et les Etats-Unis avaient fini par libérer la France qui retrouva assez de forces pour détruire toues les occupations à l'ouest. Les territoires conquis du Reich se réduisaient comme peau de chagrin.

Durant cette série de défaites, les nazis avaient tenté de détruire les camps de concentration, de détruire les preuves des atrocités qu'ils avaient commis mais certains n'eurent pas le temps et c'est comme ça que les forces Alliés eurent un aperçu des horreurs qu'avait vécu François. Il se disait que suite à ces découvertes, les nazis perdirent leur statut de "prisonniers de guerre" et qu'ils ne bénéficiaient plus d'aucun droit.

Beaucoup se firent exécutés, par pendaison ou par exécution. Mais les moins chanceux tombaient dans les mains des russes. Manifestement, Staline voulait vraiment humilier les troupes hitleriennes jusqu'au bout et exigeait que les soldats nazis soient torturés. Du côté des Etats-Unis, des rumeurs commençaient à émerger comme quoi le gouvernement américain préparait une surprise pour l'allié japonais de l'Axe.

A toutes ces bonnes nouvelles, que Sélène conta avec enthousiasme à François, ce dernier eut une seule et unique réaction : L'indifférence. Son amie constata rapidement que, quoiqu'elle puisse lui dire, elle n'arrivait pas à provoquer une réaction de joie chez le français. Durant l'année suite à son évasion, elle avait tout mis en place pour qu'il puisse se remettre physiquement et mentalement de son expérience traumatisante.

Physiquement, fort heureusement, certains prisonniers chez Schindler étaient médecins et prirent rapidement en charge le quadragénaire. Leurs instructions aux Assassins étaient stricts : Le plus important était que François se repose et qu'on lui désinfecte les blessures subies, surtout celles dues au coup de fouet qui avaient commencé à révéler les os. Tous les jours, des désinfectants et des médicaments étaient administrés au français.