Assassin's Creed : Zieg Heil !

Chapitre 51 : Mission suicide

François tomba des nues en entendant les propos du Grand Maître. Ce dernier se réajusta sa tenue avant d'expliquer :

-Voyez-vous, mon cher François, des rumeurs commençaient à parler de vous au sein de l'Ordre ! Des rumeurs comme quoi vous étiez du genre à approcher de trop près les Assassins ! J'ai donc décidé de vous faire surveiller durant votre séjour en Allemagne ! Il était même prévu que vous vous fassiez tuer si vous compromettiez la mission !

Henry Ford resta silencieux quelques secondes avant de lâcher un petit rire et de reprendre une attitude conviviale :

-Fort heureusement, vous n'êtes pas allé jusque là ! Cela aurait été fort dommage pour nous comme pour vous !

-Qu'est-ce que vous comptez faire de moi, alors ? Grogna le français. Je suppose que maintenant que vous avez eu toutes vos confirmations, vous envisagez de me tuer ?!

Quelques secondes de silences passèrent durant lesquels Henry fit mine de réfléchir avant d'annoncer :

-Eh bien, pour être transparent avec vous, c'était effectivement ce qui était prévu ! Mais vous avez été dans un camp de concentration, ce qui a dut être une horrible expérience pour vous ! Du coup, j'ai pris la décision de vous pardonner !

Les mots sonnaient volontairement faux dans la bouche du Grand Maître. Le quadragénaire sentait que ce dernier se moquait de lui et qu'il lui réservait un sort particulier et le vieil homme ne le cachai même pas par le ton moqueur qu'il prenait. Après quelques secondes de silence, il reprit :

-Enfin...Si vous exécutez une dernière mission en Allemagne, bien sûr !

Après quelques seconde de silence, François tenta de se lever mais les deux colosses les maintinrent fermement au sol. Voyant que toute tentative était inutile, il soupira finalement :

-Qu'est-ce que je dois faire ?!

Henry Ford ne retint pas un rire de satisfaction et s'éclaircit la voix avant de répondre :

-Eh bien, voyez-vous, maintenant que la Guerre va être bientôt terminée, il est fort probable que le pion H se révélera inutile dans la suite des événements...Nous allons donc vous demander de vous rendre à Berlin pendant l'attaque des Alliés et d'abattre ce cher Pion H ! C'est plutôt honnête, qu'en dîtes vous ?

-Honnête, grommela le français. Vous me demandez de choisir entre soit me faire tuer en allant à une mission suicide, soit me tuer vous-même ! Vous pouvez arrêter votre mascarade tout de suite et me loger une balle dans la tête ! Quelle différence ça ferait de toute façon ?

-Mmmmh, c'est vrai que dit comme ça, il n'y a pas grand chose qui change... Je vais donc ajouter un détail !

Sur ces mots, le Grand maître se pencha sur son interlocuteur en abordant un air froid en ajoutant :

-La différence est la suivante, monsieur Resses : Si vous acceptez, alors vous risquez juste de mourir ! Par contre, si vous refusez, j'ai bien peur qu'il vous faille un caveau pour vous et les personnes qui vous accompagneront....Comme votre femme ou vos enfants !

En entendant cela, le sang de François ne fit qu'un tour et il regarda le vieil homme avec stupeur. Puis, une colère noire s'empara de lui et il faillit lui sauter à la gorge si bien que les deux colosses eurent du mal à le retenir :

-Salopard ! Sale crevure ! Si tu touches à un seul de leurs cheveux, je vais te....

-Tu ne feras rien car tu seras mort, le traître ! Grogna à son tour Henry Ford. Tu peux garder tes menaces et tes insultes ! Garde plutôt tes forces pour sauver ta famille !