Leur passé, mon futur

chapitre 46

31 juillet,

Points de vues de Alia

Je me réveille avec un petit mal de tête. Je me lève en baillant et descend, il y a pas tout le monde de reveiller.

Je déjeune et prend un médicament en même temps pour faire passer mon mal de tête.
Ils sont tous dehors, en même temps, il fait chaud et il est 11h.

Je les rejoins donc dehors, ceux qui se trouvaient a la table, me regardent puis confinuent leurs conversations. Toujours sans parler, je vais m'asseoir sur une chaise près de Bryce.

- pas trop dur le reveil? Me demande Bryce en me regardant.

- non ça va, j'ai déjà eu pire, lui dis-je, mon coude sur la table, ma tête sur ma main.

Il hoche la tête puis parle avec Jaden, de je ne sais quoi. Mon regard dévie sur Leo , je sentais son regard sur moi, j'étais obliger de le regarder.

Il ne fait que me regarder, il ne fait aucun geste, il parle pas, que dalle. C'est un robot ce mec.

Je tourne mon regard, ce moment de se regarder droit dans les yeux sans rien faire, devenait gênant ou oppressant, un peu des deux.

Je décide de quitter la table pour monter dans ma chambre et me changer. Je me mets en maillot, le moment où je finis de le mettre, quelqu'un rentre dans la chambre sans toquer puis la referme.
Je regarde Leo qui vient face a moi.

- toquer, c'est pas possible ? Je lui demande en reculant car la distance était trop courte entre nous.

- écoute Alia.. -

- non il y a pas de "écoute alia" ! Le coupé-je hors qu'il soupire.  Je sais pas ce qu'il te prend mais tu as complètement changer ! Autant je pensais que le fait de t'avoir aider dans tout ça, que tu étais une personne différente mais je me trouve complètement. Je me rends seulement compte qu'on ne peut pas changer une personne

Il ne dit rien mais me regarde.

- arrête de me regarder ! Tu me saoule ! Lui crié-je.

Il avance vers moi mais je recule encore. Je ne veux pas qu'il soit trop près de moi.

- tu as peur de retomber dans mes bras si je me rapproche de toi ? Me demande t-il en envoyant que je recule a chaque pas qu'il fait.

- pas du tout! Dis-je un peu trop vite.

Je vois qu'il sourit et s'arrête, j'arrête de reculer moi aussi. Je sais que pas loin de moi, il y a le mur et je me ferai pas avoir comme dans tout les films ou series ou livres même, que je recule jusqu'au mur et qu'il me bloque a ce moment-là.

J'étais dans mes pensées que je n'ai pas vue qu'il s'était rapproché de moi. Au moment où je comprends qu'il est trop près, il dépose ses mains sur mes joues et m'embrasse.

Je répond a son baiser pour je ne sais quelle raison. Mon coeur me dit de continuer de l'embrasser mais mon cerveau me fait totalement comprendre que je ne dois pas.

Je retire ses mains et recule.

- putain mais tu joues a quoi là ?! Je le regarde, un peu en colère.

- arrête d'être en colère contre moi , je voulais pas dire ça, il soupire, un peu désespérer de pas savoir quoi faire.

- ah ouais ?! Bah ce jour là, ça se voyait tellement que tu voulais le dire et sûrement depuis des jours même

- c'est faux! Dit-il en se rapprochant de moi.

- merde mais reste a ta place putain! Dis-je en reculant.

Je décide de tourner a gauche avant d'atteindre le mur, Leo profite pour attraper mon bras, il me colle contre lui et m'embrasse.

Je le repousse et lui donne une gifle.

- tu comprends mieux là ?! Crié-je encore une fois.

Je sais que c'est totalement ridicule mais si il croit que juste a m'embrasser, ça va regler tout ça, je pense pas non.

Putain comment mes parents faisaient ? Je sais qu'ils se disputaient souvent mais comment ils ont fait pour regler ce problème ?

Je devrai peut-être demander a ma mère. Je vais aller la voir d'ailleurs!

Je demande a Leo de sortir, ce qu'il fait directement. Je m'habille assez simple et descend quand je suis prête. Je prend les clés de Leo qui sont sur le meuble et sort en discrétion dehors.

Ils ont un mot sur mon lit, si jamais ils ont pas capter que j'étais partie. J'arrive chez ma mère, elle m'ouvre en souriant et me prend dans ses bras.

- si tu viens, c'est que tu as un problème et que tu sais pas le résoudre seule, dit-elle en me faisant rentrer.

Et elle n'a pas tord !