chapitre 75

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17 août,

Points de vues de Margaux

Je redescend avec Alia, nous retournons dehors a table.
Je veux même plus le voir, il me dégoute.

Ça tombe toujours pour ma gueule ce genre de mec. J'ai l'impression de les attirer, genre c'est pas possible d'avoir un mec qui fait pas de connerie ?

Je sais, je pourrais le pardonner et qui de plus, ça fait pas longtemps que nous sommes ensembles mais le problème est que si je pardonne maintenant, il sera capable de recommencer plus tard.

Et ça, je peux pas l'accepter. Je pense au futur, même si le mieux serait de penser au présent. Mais quand tu as un mec, tu veux toujours penser au futur et notre futur sera de la merde si je reste avec lui.

Je sais qu'il me regarde et j'en ai rien a foutre.
A quel moment tu manques de respect envers ta copine ? A quel moment tu vas embrasser une meuf même ?
Et franchement, tout le monde connaît l'excuse de l'alcool et c'est ridicule. Si tu es vraiment amoureux, tu trompes pas ta meuf.

Je soupire, les autres me regardent.
Je me lève et vais me mettre sur un transat, je regarde l'eau de la piscine plus loin.

Je préfère rester seule que d'être avec eux, mon problème a moi, dès que ça va pas soit je pète un câble sur tout le monde ou soit je reste seule et parle a personne.

C'est mieux pour tout le monde que je reste seule et que je me taise sinon ça peut aller loin et je sais que je regretterai des choses.

Mais je pense qu'un con n'a pas compris ça et vient se mettre sur le transat a côté de moi. Je sais que c'est Victor, je connais son parfum.
Je ne le regarde pas, ça en vaut même pas la peine.

- Margaux... je..

- ta gueule, je le coupe. Vient pas me parler Victor, je suis sérieuse, dis-je toujours sans le regarder.

Je l'entends soupirer et il ne dit rien d'autres.

- oh j'en ai rien a foutre, tu peux m'en mettre une sans soucis. Je sens qu'il bouge. Je suis desoler, sincèrement. Je sais pas ce que je faisais a ce moment-là jusqu'au moment où j'ai vu que tu m'avais sonner... J'ai pas realiser Margaux

Je rigole. C'est pas drôle mais je rigole nerveusement.
" j'ai pas réaliser " c'est une blague ?

- déjà, a quel moment tu oses embrasser une autre meuf que la tienne, hein ? Je le regarde et me redresse. Il y a quoi qui te plaisait chez elle et que j'avais pas ?! Tu peux trouver toutes les excuses du monde Victor, ça changera rien

- elle n'a rien de mieux que toi Margaux. Vraiment. C'est juste que a ce moment-là je pensais en tant qu'homme et mon envie ...

- Victor, ferme là, je le regarde mal. Parce que tu vas me dire que juste parce que tu voulais baiser, tu embrasses une meuf ? T'avais pas assez avec moi genre ? Et le " en tant qu'homme " deso mais les meufs aussi ont des désire mais c'est sûr, elles sont pas des putes comme les mecs

- si Margaux, j'avais assez avec toi mais j'ai pas contrôler...

- cette discussion ne mène a rien, dis-je en me levant.

- Margaux... il se lève aussi.

Je le regarde mal, lui faisant comprendre que cette discussion était finit et que je veux plus lui parler.

Je rentre a l'intérieur et décide de monter pour me préparer.
Bon, je peux pas dire de sortir en soirée avec les meufs puisque Alia est enceinte. Ça va pas être a elle que je vais demander d'aller en soirée.

Amy ne voudra sûrement pas aller en soirée et les mecs, je les déteste. Ils auraient pu stopper Victor et la meuf et non, eux, ils filment et rigolent a ce moment-là.

Jaden et Alia rentrent dans ma chambre, je les regarde.

- toi déjà, tu peux sortir, je regarde Jaden et lui montre la porte.

- et pourquoi ?

- pourquoi tu ne l'as pas stopper ? Pourquoi tu as filmer a la place ? Je te pensais pas être aussi con que ça

Il fronce les sourcils.

- tu vas t'en prendre a tout le monde, c'est ça? Il croise les bras.

- mdrrrr c'est sûr ! Attend si c'était moi a sa place, Alia ou Amy qui filmait, vous m'auriez traiter de pute et que les meufs auraient été conne pour le fait qu'elles auraient pas réagit alors clairement j'ai le droit de m'en prendre a vous tous !

Alia soupire et va s'asseoir sur mon lit.
Jaden part en claquant ma porte.

Leur passé, mon futur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant