Londres était plongé dans la grisaille, d'une fin d'été. La poussière du dernier bombardement avait laissé une couche de poussière qui collait aux semelles et voletait autour des passants. Un petit groupe marchait pressé vers la gare de King's Cross, se couvrant de long manteau épais. Ils ressemblaient à une jolie famille : la grand-mère qui avançait lentement avec une magnifique canne en argent et en bois sombre ; un père à la magnifique barbe noire, le teint un peu olivâtre, montrant des origines méditerranéennes, les yeux en amandes ; une très belle femme, dont on ne voyait de son visage que deux belles amandes violettes, et une mèche de cheveux brun clair ondulés ; et un jeune adolescent d'une quinzaine d'année aux yeux noisettes très clairs, presque doré, en amande, et de beau cheveux noir court.
La famille se précipita à l'intérieur de la gare. Le fils portait une simple malle, petite et qui semblait légère. Le père regardait tout autour de lui, inquiet et sur le qui-vive, malgré la main calme de sa femme sur son bras. La grand-mère suivait en grognant et parlant à voix basse dans une langue que les passants ne semblaient comprendre.
La famille s'arrêta devant une colonne entre les voies neuf et dix. Ils semblaient perdus, ne sachant où aller. Le père poussa un juron et fut réprimander par la vieille dame qui lui donna un léger coup de canne dans le tibia.
« Regarde ta lettre, ordonna-t-il au garçon.
Son fils sortit alors un lourd papier épais, comme un vieux parchemin. Il la tendit en silence à son père qui lut, les sourcils froncés, montrant son énervement. Sa femme poussa un petit soupir. Elle regardait autour d'elle.
Un peu plus loin, au dernier poteau entre les voies neuf et dix, un garçon brun, élancé, la peau pâle, blanche même, les regardait. Il semblait aussi vouloir attendre, en jetant souvent des coups d'oeil à sa montre, abîmé et d'occasion.
« Excusez moi, jeune homme, lança alors la mère de famille. Vous...
Elle se tourna vers son mari et lui parla à voix basse. Son fils poussa alors un long soupir.
« C'est bon, rentrez, dit-il d'un ton brusque mais très bas, comme un murmure. Je trouverais le passage.
« Très bien, répliqua en colère l'adulte. Ailenizi utandırmayın.
Le garçon hocha de la tête et se dirigea vers l'autre adolescent, sûr. Derrière lui, la femme fit un léger gémissement. L'homme la tira vers lui.
Le garçon fit un léger sourire, un peu charmeur à l'adolescent brun. Les deux adolescents se regardèrent silencieux. Ils se ressemblaient un peu : les cheveux bruns, le visage dur, le regard froid mais plein d'intelligence. L'un avait les yeux noirs et l'autre brun très clair et doré. L'un avait un ensemble de seconde main, quant l'autre avait un magnifique ensemble noir. Le manteau de l'un était trop court, quant celui de l'autre avait la coupe parfaite.
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Le conseiller de l'ombre
Hayran KurguComment Tom Jedusor a découvert la chambre des secrets ? Où a t-il trouvé les informations sur les Horcruxes ? Comment a été sa vie d'étudiant ? Cette histoire n'est pas la sienne, mais celle d'un jeune homme qui va rencontrer un garçon aussi intell...