Trop d'sentiments m'abîment - Ademo - PNL

Chapitre 65

Lundi 10 aout 2018 - Paris

Nous étions au studio qui s'était transformé en mini boite de nuit, et nous fêtions la sortie de leur single "91's". Alors, une chose qui me faisait bizarre, c'était que Tarik mettait un point d'honneur à ce que je n'écoute jamais à l'avance leurs musiques et j'avais du découvrir ce son en même temps que leurs fans. J'avais beau être sa copine, il ne voulait pas que j'écoute à l'avance, sauf pour "A l'ammoniaque" qui avait été une exception puisque j'avais participé au tournage du clip. Je ne savais pas s'il le faisait exprès pour m'embêter puisque j'avais voulu écouter leur album qui était presque bouclé et que ça me rendait folle qu'il ne veuille pas ou bien parce qu'ils s'étaient mit d'accord avec Nabil pour faire la surprise à tout le monde.

J'avais eu l'occasion de rencontrer leur père pour la première fois, ainsi que leurs belle mère qui n'était autre que la soeur de Lucas à mon plus grand étonnement. Je savais que Lucas et les gars étaient proches mais Tarik ne m'avait jamais parlé de ce lien familial. Comme quoi, j'avais encore beaucoup de choses à apprendre à son sujet. Son père paraissait plutôt froid aux premiers abords, mais il avait été très gentil avec moi, m'avouant qu'il était temps que son plus grand fils "se case". J'avais été gênée au début, mais au fur et à mesure du repas, nous avions bien sympathisé et il m'avait même avoué être content que son fils ait trouvé une fille comme moi. Ça me faisait bizarre qu'une figure paternelle m'accorde une attention particulière et me complimente, et ça m'était allé droit au coeur. J'avais vraiment été ravis de cette rencontre et ça paraissait réciproque. Tarik avait attendu un petit moment avant de me présenter à son père et je le comprenait, et ça m'avait fait plaisir lorsqu'il m'avait annoncé que nous étions invités chez son paternel. J'avais l'impression d'avancer un peu plus à ses côtés, que lui et moi devenait nous.

Nous étions donc au studio, et mon frère était présent, puisqu'il était maintenant présent presque à toutes les occasions et soirées que faisaient les garçons. Nous dansions sur le rythme de 91's, je devais l'avoir écouté une bonne dizaine de fois dans la journée grâce à eux et commençais même à connaître certaines paroles. La mélodie était dansante, bien différente de "A l'ammoniaque". Mais j'aimais bien quand même et commençais à changer d'avis quant à leurs musiques, les trouvant vraiment bien. Est-ce que c'était l'amour qui parlait ? Sûrement.

Des gros bras, qui devenaient de plus en plus gros d'ailleurs, que je connaissais bien étaient venu m'entourer alors que la musique était à fond dans la pièce, les lumières éteintes, avec seulement les ordinateurs et flash des téléphones nous laissant le peu de visibilité. Je senti un souffle chaud s'abattre dans mon cou, me faisant automatiquement sourire, et je serrais ses bras avec mes petites mains, me collant un peu plus à son torse.

- Ça va bébé ? M'avait-il demandé au creux de mon oreille.

j'avais hoché la tête, avant de lui retourner la question, laissant aller ma main en arrière pour venir lui caresser les cheveux alors qu'il m'entourait toujours de ses bras.

- Avec toi ça va toujours, avait-il dit avant de déposer un baiser au creux de mon cou.

*

Samedi 13 octobre 2018 - Paris

- Tu vois, ça s'est concrétisé, me souriait-il.

Je souriais comme une enfant, des paillettes plein les yeux me rendant compte du projet. Il s'approcha de moi et m'embrassa doucement.

- Ça commence quand ? Demandais-je.

- Quand la nuit va tomber.

- Non mais j'ai peur enfaite, fais-le pas !