Flashback
Mercredi 21 juillet 2004 - Paris
J'avais 9 ans depuis un peu plus de 3 moi et ça faisait maintenant 5 ans que tout s'était passé. J'étais à l'hôpital, et j'attendais avec impatience le rendez-vous le plus important de ma vie. J'avais été déscolarisée car je ne supportais plus les moqueries des enfants à l'école, je sentais les regards des gens sur moi, me dévisageants totalement. Mais tout cela allait bientôt se terminer, grâce aux médecins.
- Putain j'sais pas c'que j'fous là moi. J'en ait rien à foutre de ce rendez vous.
- Calmes-toi André, on est là pour Maïana.
Je les entendais encore se disputer à mon propos. J'en avais marre, j'avais l'impression que j'avais détruit cette famille, qui était pourtant la mienne.
- Ouais, bah j'ai d'autres gosses, et JE paye une babysitter juste pour son rendez-vous à la con, j'ai jamais rien demandé de tout ça Davina !
Je me sentais seule sans Jordan pour me rassurer dans ces moments, parce que je me sentais toujours coupable quand ils se disputais à mon propos, et la seule chose que je savais faire, c'était de baisser la tête et attendre que ça passe. Il ne faisait que de se plaindre alors que j'étais assise juste à côté, disant qu'il avait autre chose à faire un jour de repos que d'attendre dans un hôpital et autre... J'avais une idée, et avais saisit mon petit sac à dos que j'avais amené avec moi, dans lequel je gardais mes choses précieuses. Je lui avais fait un très beau dessin, sur lequel figurait toute la famille autour de notre maison à l'intérieur d'un très gros coeur. Je l'avais fait pour lui, me disant que ça lui ferait surement plaisir, et comme il avait accroché plein de dessins d'Andréa au frigo, j'avais de l'espoir que le miens soit aimanté juste à côte. Je sorti ma feuille de papier qui était repliée sur elle même et me leva pour lui donner. Je lui fis mon plus beau sourire en lui tendant ce dessin que j'avais réalisé avec amour.
- C'est pour toi, je l'ai fait hier, lui avais-je dit dans un élan de courage et d'espoir.
Il attrapa le papier et y jeta un coup d'oeil. J'étais fière de mon dessin et j'attendais sa réaction, un bisou, peut-être un câlin, ou même un sourire. J'attendais impatiemment de voir ce qu'il me dirais, me dandinant les mains derrière le dos, alors qu'il examinait ce qu'il tenait entre les mains. Il désigna alors une des petite fille parmi Andréa et moi, que j'avais dessiné.
- C'est toi ?
J'hocha la tête, étant contente qu'il avait compris mon dessin, et m'avait reconnu. Je me disais que je dessinais peut-être bien et qu'il trouvait mon dessin joli. Je m'imaginais déjà le dessin sur le frigo dans ma tête, me pinçant les lèvres, les yeux scintillants.
- Et bien tu n'a rien à foutre sur ce dessin, la famille était au complet sans toi. Reprends-le et tu le refera sans toi dessus.
Il m'avait tendu le bout de papier, me lançant un regard froid, et aussi satisfait de ce qu'il venait de dire. J'avais saisit mon dessin, plus que déçu de sa réaction, retenant mes larmes. Il avait toujours été dur avec moi, mais j'avais l'habitude de son comportement, et j'espérais qu'un jour il m'apporte l'amour que j'attendais de sa part, et qu'il m'aimerait autant que je l'aime.
- Maï, ma chérie, tiens un peu de monnaie et vas te chercher un petit chocolat chaud.
J'étais peut-être jeune mais je savais que ce n'était qu'une diversion pour qu'ils se disputent à nouveau à mon propos. J'avais saisit les pièces et était parti en direction de la cafétéria. Je connaissais me chemin par coeur, ayant passé suffisamment de temps dans cet hôpital. J'avais prit un chocolat chaud à la machine et en voulant me rediriger vers la pièce pour attendre les médecins, un jeune garçon m'avait interpellé.
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Trop d'sentiments m'abîment - Ademo - PNL
Fanfic« - Tu veux qu'on en parle ? - Nan. - J'peux pas t'laisser comme ça frérot. - Nabil casses toi la putain d'toi ! J'ai pas b'soins d'toi ! J'ai besoins d'plus personne. - Mais wesh il s'est passé quoi ??? Maï c'est la... - La pire erreur d'ma iv'...