Victoria Jedusor

{7ème année} Chapitre 46 : match de Quidditch

-Miss Jedusor, m'interpella le professeur McGonagall alors que je discutais avec Hermione des B.U.S.E. qu'elle avait en fin d'année. J'ai réussi à convaincre le professeur Dumbledore à faire pression sur le professeur Ombrage pour permettre de reformer l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Tous les membres que vous aviez sélectionnés sont gardés et vous pouvez recommencer à vous entraîner au plus vite ! Le prochain match a lieu dans peu de temps.

-Merci beaucoup professeur, je vais de suite aller voir mes coéquipiers ! répondis-je avec enthousiasme.

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Le premier match de Quidditch de l'année commence tout à l'heure, je fini de prendre mon petit-déjeuner et je me dirige dans les vestiaires pour me changer avant que le reste de l'équipe arrive. Le temps que tout le monde se change, je lis le parchemin que Montague, le capitaine de l'équipe de Serpentard, m'a donné sur la composition finale de leur équipe.

-Bon, il semblerait que l'équipe reste la même que l'année dernière, appart les batteurs qui ont été remplacé par Crabbe et Goyle, vous devez sûrement les connaître. Ah ils ont aussi un nouveau capitaine, Montague. C'est l'heure, dis-je en regardant ma montre. Allons-y.... bonne chance !

Nous arrivons sur le terrain face à l'équipe de Serpentard.

-Les capitaines, serrez-vous la main, ordonna Madame Bibine.

Je tends une main déterminée à Montague et le regarde droit dans les yeux. Il essaie de m'écraser les doigts mais je fais mine de rien. Nous enfourchons nos balais, Madame Bibine siffle et le match commence. Les serpentards ont inventé une chanson à propos de Ron "Weasley est notre roi, Weasley est né dans un trou à rat, Il laisse le Souafle entrer tout droit". Ron n'est pas très bon, même s'il s'est amélioré, cette chanson n'aide pas du tout. Heureusement, Harry finit par attraper le vif d'or alors que les serpentards nous mènent quarante contre dix. Le match est fini mais Crabbe envoie un cognard sur Harry. Je descends sur le terrain.

-Ça va ? Tu n'as rien ? demandais-je à Harry en lui tendant la main pour l'aider à se relever.

-Non, ça va, merci, répondit-il en prenant ma main.

-C'est Crabbe qui te l'a envoyé au moment où il a vu que tu avais attrapé le Vif d'Or avant Malfoy. Mais on a gagné Harry !

Le reste de l'équipe nous rejoins pour féliciter notre excellent attrapeur.

-On voulait écrire un autre couplet ! nous lança Drago. Mais on n'a pas trouvé de rimes à "grosse et laide" pour parler de sa mère.

Je m'approche de Drago pour l'empêcher de continuer. Il me regarde d'un air de défi.

-Arrête ça, lui dis-je.

-Et pourquoi donc ? répliqua-t-il en me poussant pour s'approcher des Weasley et d'Harry.

-On a aussi eu du mal à caser "pauvre type" pour ton père, relança-t-il.

Mais cette fois, il n'y a pas que Harry qui compris de quoi il parlait. Je vois Fred et George relever la tête d'un coup en direction de Drago.

-Laisse tomber, dis-je aussitôt à George en attrapant son bras.

Angelina et Katie attrapent rapidement Fred et essaient de l'immobiliser tant bien que mal. Harry m'aide à bloquer George tandis que Drago continue à lancer ses insultes. Ce dernier eut l'idée d'insulter, à présent, la mère de Harry. Je vois Harry lâcher George et se diriger vers Drago. Je n'ai pas assez de force pour retenir seule George et je vois que les filles ont beaucoup de mal avec Fred. Je ne parviens qu'à entendre la fin de la phrase de Drago "que la porcherie des Weasley" avant que celui-ci se mettent à hurler de douleur. Je me retourne d'un coup pour voir ce qu'il se passe. Grave erreur. George se rue sur Drago.

-Harry ! George ! Non ! Arrêtez ! m'écriais-je.

-Qu'est-ce qui vous prend ? s'exclama Madame Bibine après un coup de sifflet. Potter, Weasley ! Dans le bureau du professeur McGonagall, tout de suite !

J'aide Drago à se relever, il a le nez en sang, son équipe l'accompagne à l'infirmerie. Je regarde, dépitée, Angelina, Katie et Fred. J'en veux à Drago pour tout ce qu'il a dit, c'était inadmissible. Je ne sais pas quelle sanction vont recevoir Harry et George, mais j'espère qu'elle sera donnée par McGonagall, parce que si elle est donnée à Ombrage, tous mes efforts pour essayer de la manipuler n'auront servi à rien. Je prends mon balai et retourne dans la salle commune. J'en ai marre de ma position, j'ai vraiment le cul entre deux chaises. D'un côté, je comprends la réaction d'Harry et de George, on ne peut pas insulter un membre de la famille de quelqu'un sans rester impuni. Mais en même temps, ce n'est pas si difficile de passer outre, ou à la limite d'attendre qu'il n'y ai pas de témoin. C'est ce que je fais tous les jours...

Je m'assois dans un des fauteuils de la salle commune.

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-Harry et moi sommes interdits de Quidditch à vie ! s'exclama George en entrant dans la salle commune avec Harry. Ah et toi aussi Fred, "pour plus de sureté", ajouta-t-il en mimant la voix d'Ombrage.

-C'est tellement injuste, dit Angelina accablée. Crabbe a simplement eu des lignes à copier. Et en plus Fred n'a même pas touché à Drago.

-Ce n'est pas de ma faute si je n'ai rien fait, intervint Fred. Si vous ne m'aviez pas retenu toi et Katie, j'aurais réduit ce petit fumier en charpie. Tu as entendu ce qu'a dit Malefoy? me lance Fred avec colère alors que nous sommes installés dans la salle commune. A propos de ma mère et de mon père ?

Je ne lui réponds pas et lui lance un regard noir. Qu'est-ce qu'il voulait que je fasse ?

-Ce n'est pas parce qu'il est ton cousin que tu dois toujours prendre sa défense, renchérit-il.

-Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je lui ai demandé d'arrêter, il ne m'a pas écouté, j'ai essayé de vous retenir et vous ne m'avez pas écouté. Franchement, je ne vois pas ce que j'aurais pu faire de plus.

-Dis-le nous, si tu soutiens Drago hein. Quand on veut vraiment quelque chose, on réussit, marmonna Ron.

-Et pourtant tu as laissé passer tous les buts Ron. Dis-le-nous, si tu soutiens les serpentards hein, lui répondis-je.

Je me lève sans leur adresser un regard et me dirige vers mon dortoir. La pression monte de plus en plus, ce genre de dilemme va devenir de plus en plus récurrent. Ce soir-là, je pris beaucoup de temps à m'endormir à cause de toutes mes pensées qui se travaillaient dans ma tête.