{5eme année} Chapitre 28 : Mangemort?

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Je rêve que je suis dans une salle toute noire et je suis attachée à une chaise. Mes cheveux sont détachés et en pagaille, mes mèches rebelles tombent devant mes yeux; je relève la tête devant moi se tient Lord Voldemort. Il me parle en chuchotant, ses paroles effleurent mon esprit mais je ne peux les reconstituer. Ma tête retombe lourdement, je fixe mes chaussures et du bout de sa baguette, il déplace une de me mèches. Je commence à comprendre ce qu'il me dit, il veut que je le rejoigne, que je le suive sur ses traces. D'un coup de baguette magique il fait disparaître les liens qui me retenais à la chaise. Je redresse la tête et lui sourit. C'est un sourire que je n'ai jamais vu sur mon visage, un sourire mauvais...

Je me réveille d'un coup et je vais dans la salle de bain pour me rafraîchir le visage avec de l'eau. Je mets mes mains en creux sous l'eau du robinet et me mouille abondamment le visage. Je relève la tête et sur le miroir apparaît mon reflet, mais c'est un reflet déformé. Mon visage est comme d'habitude mais un sourire, comme celui dans mon rêve, est réapparu. Je retourne dans mon lit, il est déjà 6 heures et je n'arrive pas à me rendormir. Je décide alors de commencer à recopier les cours que j'ai raté et je finirais le reste lors de mes cours d'histoire de la magie.

/

Depuis quelques mois, je remarque la formation d'une tâche rouge sur mon poignet. Je n'en ai parler à personnes mais je pense qu'il serai nécessaire vu qu'elle augmente de plus en plus.

Je sors de la salle de bain et me dirige vers le bureau de Dumbledore.

- Miss Jedusor, que faites-vous là? Me demande le professeur Rogue.

-Euh... et bien je vais voir le directeur, répondis-je d'un ton un peu sarcastique.

-Ne me répondez pas comme ça, répliqua-t-il. Puis-je savoir la raison de votre venue ?

Je ne réponds pas et j'essaie de cacher la tâche rouge. D'un geste très rapide, il attrape mon poignet et examine celui-ci. Son visage prends une expression que mêle la peur et le sarcasme.

-Venez avec moi, finit-il par dire.

Il me tire jusque dans son bureau où il me fait signe de m'assoir.

-Êtes vous inconsciente? Me dit-il. Vous auriez dû venir bien plus tôt.

-Je ne comprends pas très bien professeur. Qu'est ce que c'est? Cette tâche?

-J'aurais dû y penser avant, comment la fille du maître des ténèbres pourrait-elle échapper à ce fardeau? Cette tâche miss Jedusor, c'est le début de l'apparition de la marque des ténèbres, expliqua-t-il. Le signe qu'une personne fait partie des mangemorts. Pour le moment elle apparaît en tâche. Mais quand vous-savez-qui sera de retour, elle deviendra la marque des disciples du Lord.

-Mais pourquoi apparaît-elle maintenant ? Est ce que ce pourrait être un signe de son retour ? Demandais-je.

-Si la tâche apparaît c'est que cela pourrait être le cas..., répondit-il.

Après tout ce n'est pas une si mauvaise idée. Je deviendrais une mangemort et je vivrais avec mes parents. Je ne sais comment mais mon dégoût envers mon père se transforme alors en une sorte de fanatisme. Qui chaque jour ronge mon esprit. Chaque jour j'espère que la tâche grandit et, que, la venue de mon père se rapproche. Nous sommes en mai et dans deux mois j'espère pouvoir rencontrer ma mère, j'espère que les visites seront autorisés.

/

Enfin! Les cours sont finis et j'ai obtenu douze BUSE même si cela fut très difficile de tout rattrapé. J'ai appris que Sirius avait réussi à s'échapper et que la personne qui a tué les parents de Harry était en réalité Peter Petigrow. Ce que Sirius avait dit à Halloween commence à avoir plus de sens : il n'a jamais été du côté de Voldemort et il ne supportait pas cette idée de suprématie qu'on les famille de sang pur. Je peux donc faire un choix, je ne serais pas forcée par qui que ce soit.

Juste avant de monter dans le train, je suis rejoins par Cédric qui me sors de mes pensées.

Il me regarde quelques secondes sans rien dire. Il prend un inspiration et me propose qu'on « se mettent ensemble » avec un grand sourire.
Je ne sais pas comment réagir, mais cela fait quelques temps qui j'y réfléchi moi aussi. J'ai bien vu que quelque chose c'était créer entre nous, comme un jeu, un lien. Je pense que j'ai aussi développé des sentiments pour lui donc... je m'avance vers lui et le prend dans mes bras en lui soufflant un « oui » à l'oreille. Il me sert très fort.
Nous montons dans le train en direction de Londres. Je passe le trajet avec Cédric.

Victoria JedusorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant