Ella es una Maravilla {TERMINÉE}

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PDV Ashley :

Nous avions mangé tard et vu que je discutais avec Annabella, on ne vit pas le temps passer, elle était vraiment super sympa. Finalement à vingt-deux heures, je me rappelai qu'il me fallait mes affaires, donc Tyler et moi partîmes. Puisque j'étais un minimum polie, je le fis rentrer, mais il se débrouillerait s'il voulait visiter; ma maison était à peine plus petite que la sienne, il devrait pas être dépaysé. Je pris ma valise et y mis tout ce qui me semblait utile.

« Pourquoi y a une collection de couteaux sur le mur du couloir ?!, s'étonna-t-il en haut des escaliers.

- Demande à mon père, répliquai-je, C'est un mystère même pour moi. Mais ils sont grave cool, personnalisés et utiles. Et super efficaces.

- On peut le voir comme ça...?

- Si je devais planter l'abruti du centre par exemple, je prendrais le dernier de l'étagère du milieu, le bordeaux et doré, grave stylé.

Il répondit pas de suite, puis alors que j'allais vers ma salle de bain je le vis passer sa tête dans l'encadrement de la porte.

- Tu veux réellement le planter...?

J'éclatai de rire. Sa tête confuse et un peu inquiète était absolument hilarante.

- Non je butte pas les membres du gang. Je menace juste de morts les connards qui connaissent pas le respect et les valeurs que mon père défend dans le groupe.

- Mouais... T'es putain de dangereuse hein !, s'indigna-t-il en s'asseyant sur mon lit.

- Je m'appelle Ashley Davila, évidemment que je suis dangereuse, ris-je en faisant ma trousse de toilette, Si c'est ça qui t'inquiète, non je ne vais pas te buter dans ton sommeil ces prochains jours Tyler. Puis ça m'apporterait quoi à part des emmerdes ?

- Je vais me méfier quand même...

- Ecoute c'est comme dans les films...! T'es de mon côté tant mieux tu te fais pas planter. Tu me fais un coup bas, je me débarrasse de toi, déclarai-je en revenant, Tiens je vais noter ça, c'était pas mal, remarquai-je. »

Il soupira mais sourit légèrement. Finalement on redescendit.

« ça te va bien les cheveux bleutés au fait, me dit-il tandis que je fermais à clé.

- Oh, merci je sais, souris-je.

Ty roula des yeux.

- C'est chiant quand je suis prétentieuse hein, souris-je, Tu te rends compte de ce que je supporte quand t'ouvres la bouche ?

- Je vais te laisser rentrer à pied tu vas rien comprendre, répliqua-t-il. »

Je ris un peu plus et m'installai sur le siège passager, puis on partit. La nuit était bien sombre pour quasi vingt-trois heures et les rues totalement vides. Au deuxième feu rouge que nous nous prîmes, une voiture que je connaissais très bien s'arrêta à côté de nous.

« Alors Davila, on respecte les feux rouges maintenant ?

La puta mierda...

- Qui te conduit ?

- Tu vois... ça, c'est quelqu'un que je pourrais planter, soupirai-je, Ta gueule Theo.

- Il pense que sa caisse équivaut la mienne ?, continua-t-il.

Tyler lâcha un rire nerveux.

- C'est une insulte ? Tu compares vraiment ma bagnole à ça là ?!

- Mais que- ?

Theo se mit à rire.

- Lui j'l'aime bien !