Après plus d'un an à n'avoir rien poster, je reviens avec une fic peut-être un peu cliché, peut-être pas, à vous de juger. Honnêtement ça fait grave du bien d'être de retour !
Je poste trois chapitres, pour poser les bases et que vous voyez un peu le bordel qu'est cette fic, que j'aime quand même grave écrire mdrr
Upload tous les weekends !! (me demandez pas précisément quand, vous savez que je suis pas fiable, mais normalement le samedi 🤷😂)
Bonne lecture !
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Que je vous pose la situation. Je m'appelle Ashley Davila, j'étais dans le parc pas très loin de chez moi, à côté des terrains de basket. Et je dessinais tranquillement. J'adorais y dessiner les tenues des mannequins depuis bien sept ans. Et alors que je cherchais juste un crayon de couleur, je vis une ombre au-dessus de moi.
Tyler Johnson était venu récupérer son ballon, ayant malencontreusement roulé jusqu'à moi. Et il restait planté là c't'abruti. Rien que sa tête m'insupportait.
« Tu veux quoi ?, fis-je le plus calmement possible.
- ...Tu dessines mal, déclara-t-il en m'arrachant mon carnet.
Je lâchai un rire nerveux. Je vais t'arracher la tête moi haha.
- T'es critique de mode ? Vu ton style je pense pas. Rends-moi mon carnet et dégage. »
Il m'ignorait et continuait son feuilletage, montrant à ses potes et leurs groupies combien « je dessinais mal ». C'est ça, épate donc la galerie Tyler. Tout le monde te prend pour le mec parfait alors que t'es qu'un mioche prétentieux, immature, égoïste, plein de défauts, un bad boy en carton. Le plus débile des abrutis de Californie.
« Tyler Johnson, mon carnet, ordonnai-je en fermant sèchement ma trousse, prête à lui balancer à la gueule.
- Tu sais où elle est sa vraie place ?, sourit-il, Dans la poubelle ! »
Et que fit-il ? Il le lança, mon carnet atterrit à l'intérieur. Ce n'était pas un basketteur pour rien ce connard. Son groupe éclata de rire, les filles l'applaudirent.
Reste calme Ashley. Il y a trop de témoins pour le tuer maintenant.
Je regroupai mes affaires comme si de rien n'était et me dirigeai vers la poubelle récupérer le carnet, j'arrachai les je ne sais combien de pages étant rentrées en contact avec un truc dégoutant comme de la nourriture avariée.
Et puis merde ! Fuck le calme et la diplomatie !
Alors qu'il retournait fièrement vers son groupe, je lui foutus les papiers dans son dos, tachant son t-shirt blanc moulant.
Ils restèrent tous surpris, donc BOUM COUP DE TROUSSE DERRIERE SA TETE DE CON. Et je partis. J'étais sacrément énervée. La moitié de mon carnet et de mes précieux dessins étaient perdus à cause de lui.
Je rentrai chez moi en claquant la porte dans un boucan infernal. Johanna était sur le canapé, elle faillit faire une crise cardiaque. Et elle me demanda donc de lui expliquer pourquoi j'étais si effrayante.
Johanna était ma demi-sœur, elle avait dix-neuf ans, trois de plus que moi. Hm comment vous la décrire...? Vous voyez Ruby Rose ? Elle dégageait le même genre d'aura et je trouvais ça putain de badass. Des cheveux courts au masculin, fins, récemment teints en noir corbeaux, souvent relevés avec un peu de cire. Elle avait de grands yeux verts, les mêmes que notre père. Elle portait souvent des fringues larges, des joggings, des bermudas, des chemises ouvertes, probablement achetés au rayon mec, etc. Mais quand il le fallait elle savait être sacrément féminine et elle était méconnaissable. Niveau personnalité elle avait l'esprit de compétition, un grand égo, un sacré caractère, très impulsive aussi. Elle détestait avoir tort, et mais adorer le rappeler pendant des heures quand ça arrivait aux autres. Elle jurait sans arrêt, et disait absolument tout ce qu'elle pensait, sans filtre. Autrement elle était vraiment supportive et attentive avec les personnes qui comptaient pour elle.
En soit je parle, mais je lui ressemblais pas mal. Nous avions toutes les deux ce style un peu grunge-rock mais je portais des pièces plus chic, féminines, et c'est ce que qui nous permettait de ne pas nous voler nos affaires. J'avais de longs cheveux noirs bouclés tirés de ma mère et des yeux noisettes probablement un mix de mes parents. Je mettais toujours du mascara et un trait d'eyeliner bleu foncé bien à moi, un peu comme ma marque de fabrique. Personnellement j'étais un peu plus patiente et calme que Johanna, et je jurais, mais bien moins qu'elle. J'étais pire que têtue, si je voulais quelque chose, je finissais toujours par l'avoir, un sale caractère aussi. Je pouvais devenir dangereuse si qui que ce soit osait toucher à ma famille et mes amis. En bref nous étions bien chiantes, mais gentilles quand même !
Nous nous étions rencontrés seulement deux ans plus tôt mais nous nous entendions vraiment super bien.
Je me rappelais encore très bien de mon treizième anniversaire: De nulle part, me voilà à apprendre que la majorité de ma vie était un mensonge. Pierre et Maria, que je pensais mes parents, ne l'étaient absolument pas, ma mère biologique était morte à mes deux ans et mon père, James Davila, était l'un des chefs du gang Maravilla. Papa James se sentait pas de m'élever dans le milieu des trafiquants, du coup j'avais fini dans les bras du couple, peut-être à cause de Maria. Elle venait d'une région du Méxique, et comme on peut s'en douter, le gang était latino aussi. Alors je ne savais pas s'ils l'avaient aidée à passer la frontière, ou qu'elle leur devait de l'argent, ça m'importait peu.
Ouais c'était pas une super surprise d'anniversaire. Mais cette notoriété m'avait été utile une fois où je rentrai de soirée totalement défoncée.
Bref. J'ai continué néanmoins de vivre avec eux une fois au courant de tout ça, et James me gardait pendant les vacances, en même temps je cherchais à m'immiscer dans la vie du gang parce que ça m'intéressait beaucoup et que l'école c'était ennuyeux.
Mais allez savoir pourquoi, l'an dernier, après que j'ai eu des problèmes, j'ai changé de lycée, James en a profité pour me rendre mon vrai nom, et cette année je vivais chez lui.
Retour à la réalité. Au lieu de me laisser fulminer dans mon coin du canapé, Johanna me força à l'accompagner s'entraîner au hangar du gang. C'était à bien un quart d'heure de skate, dans une zone assez peu fréquentée -en même temps les gens connaissent les quartiers et les frontières à ne pas dépasser. C'était un peu comme la salle de sport, sauf qu'une moitié était conventionnelle, l'autre était réservée aux armes. Alison était là, c'était la meilleure amie de ma sœur, et ma tutrice.
Elle devait me former et m'entrainer à être un membre efficace du groupe, tous les ados voulant réellement entrer dans le traffic avait un tuteur. Alison était la fille de Simon, le bras droit de mon père, c'était sans doute pour cela qu'il l'avait choisie pour moi alors qu'elle n'avait que dix-neuve ans. Ça faisait un an et demi que je venais m'entraîner avec elle et un an et demi que j'attendais de passer le test pour entrer officiellement -si on peut dire ça- dans les Maravilla.
Ali ne comprenait pas non plus, j'étais souple, adroite, j'avais de la force, j'étais douée au corps à corps, mon seul défaut c'était le maniement des armes. Mais moi je la connaissais la vraie raison: Papa James ne se faisait pas à l'idée de m'entrer dans cette vie, alors que j'avais déjà les deux pieds dedans.
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Tellement contente d'être de retour !
( ◐ω◑ )
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Ella es una Maravilla {TERMINÉE}
Novela Juvenil꧁ ᴍᴀʀᴀᴠɪʟʟᴀ, "ᴍᴇʀᴠᴇɪʟʟᴇ" ɴ.ғ : ᴘᴇʀsᴏɴɴᴇ, ᴄʜᴏsᴇ ᴏᴜ ᴇᴠᴇɴᴇᴍᴇɴᴛ ǫᴜɪ sᴜsᴄɪᴛᴇ ᴀᴅᴍɪʀᴀᴛɪᴏɴ ᴇᴛ ᴇᴛᴏɴɴᴇᴍᴇɴᴛ ᴘᴏᴜʀ sᴇs ᴄᴀʀᴀᴄᴛᴇʀɪsᴛɪǫᴜᴇs ᴏᴜ ǫᴜᴀʟɪᴛᴇs ᴇxᴛʀᴀᴏʀᴅɪɴᴀɪʀᴇs.꧂ Je vous laisse trouver d'autres sens, ou même le vôtre, au fil de votre lecture ;) ...