Ella es una Maravilla {TERMINÉE}

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Trigger warning j'espère ne pas trop chambouler votre moral :/

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PDV Tyler:

Il était midi et demi, j'étais levé depuis une heure. Je ne faisais rien, j'étais allongé sur le canapé et réfléchissais à tout et rien.

« Tyler il fait froid !, s'écria une voix derrière moi.

- Enfin lev- Euh... C'est une manie chez toi de se balader en sous-vêtements ?!, demandai-je en la voyant en soutien-gorge et legging.

- Pourquoi tu dis- Ah merde... Oh c'est pas comme si j'étais la première fille que tu vois, déclara-t-elle en allant dans la cuisine.

Oui peut-être mais enfin genre...! Damn...

- AAAAH TYLER !, cria-t-elle.

Je me redressai près à accourir, mais me stoppai en étendant la suite.

- Y a plus de glace !!

- Tu m'as fait paniquer pour ça ?!

- Ouais, rit-elle, Au fait, ils sont où les billets ?

- Toujours éparpillés sur ma banquette arrière.

- Je pense que je vais rentrer chez moi.

- Pourquoi ?

- Y a le parfum de glace que je veux.

- Juste pour ça ?!

- Bah il faudrait aussi que je vérifie si ma maison est encore là, on ne sait jamais !

- Cette conversation n'a aucun sens..., soupirai-je.

- Bon je vais m'habiller et on y va, déclara-t-elle.

- Si tu veux. »

Ceci fait nous partîmes, sous la pluie, encore.

Je me garai et nous nous précipitâmes dans sa maison, ça tombait de plus en plus fort. Je vis Ashley sortir du congélateur un gigantesque pot de glace parfum cookie dough, a priori son préféré, et elle le posa sur le plan de travail. Tandis qu'elle prenait une cuillère en plastique, je remarquai des bouts de verre et ramassai une brique au milieu.

« Ah c'est ça qui a fait un trou dans la vitre ?, dit-elle simplement, Encore une blague de gamin du quartier.

- Y a un papier dessus.

- Bah lis.

- Alors... Bonjour poussin, ou sale petite garce, comme tu préfères. What th- »

Elle s'écroula au sol, envoyant valser la cuillère bleue à l'autre bout de la cuisine. Elle tremblait comme une feuille.

« A-Ashley ? Qu'est-ce qu'il se passe ?, m'inquiétai-je.

Elle mit du temps à me répondre, non sans butter sur presque tous ses mots.

- C-C'est rien, bégaya-t-elle, D-Donne-moi le papier s-s'il te plait. »

Je me baissai et lui tendis. Elle essuya ses yeux et continua de lire silencieusement, je faisais de même à côté d'elle.

Tu vois, j'ai tenu ma parole, je t'ai retrouvée. J'espère que tu ne m'as pas oublié ! Tu as eu peur de me recroiser ? Tu as peur des jours de pluies ? D'être seule dans la rue la nuit ? Que c'est mignon.

Wesh d'où il sort ce malade ?? Je relevai les yeux vers Ashley, elle venait de lâcher le papier et cacher son visage dans ses mains.

« C'est pas possible. C'est pas possible. C'est juste une blague. C'est pas vrai..., murmurait-elle à peine audible.