Chapitre 24 💉

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Ryder est actuellement sur mon lit, vêtu uniquement de son caleçon. Il traîne sur son téléphone, probablement pour donner des nouvelles à ses frères.

Pendant ce temps, je pars dans ma salle de bain, prends une douche et enfile mon pyjama habituel. Il est constitué d'une culotte et d'une nuisette en satin bordeaux. Il y a une bordure de dentelle sur le haut et sur le bas, tandis qu'elle m'arrive à mi-cuisses. Elle fait ressortir la blancheur de ma peau. Mais est-ce que c'est pas provocateur pour Ryder, cette tenue ? À voir... Je n'ai rien d'autre à enfiler dans cette pièce de toute façon. Tout est dans mon tiroir dans ma chambre, et je ne compte absolument pas sortir en serviette pour prendre un ensemble plus présentable.

Et puis, je ne peux pas appeler ma sœur à la rescousse, elle est partie à Miami Beach avec nos parents. Je crois que c'est un coup pour me laisser seule avec Ryder de toute façon, alors elle rejetterait l'appel si je tentais de la contacter. Elle a prétendu être une petite fille qui avait énormément besoin de retrouver ses deux parents qui travaillent beaucoup trop et ne passent jamais de temps avec elle. Ma mère a culpabilisé d'être partie pendant deux mois sans donner de nouvelles alors que mon père a regretté de n'avoir rien fait pendant ses week-end pour se reposer. Jelena leur annoncera à la fin de la balade qu'il s'agit d'un coup monté, comme d'habitude.

Je sors de la salle de bain sous le regard de mon copain incrusteur. Ses yeux s'ouvrent de surprise alors que je croise mes bras sur ma poitrine par timidité de me retrouver dans une telle tenue face à lui.

- Excuse-moi, c'est ma tenue habituelle... dis-je timidement.

- T'excuse pas pour ça, ça me plaît bien un tel paysage moi.

Je lève les yeux au ciel et lâche un rire. C'est du Ryder tout craché ! Je me pose finalement dans mon lit à ses côtés mais ça ne semble pas lui plaire puisqu'il enroule son bras puissant autour de ma hanche et me tire contre lui. Je finis à califourchon sur lui, ses mains retirent mes bras qui étaient toujours croisés pour me cacher un peu.

- Tiens, il me semble que mon infirmière a perdu toute l'assurance avec laquelle elle me fait face à l'hôpital...

- C'est juste ma tenue, c'est tout...

- Tu peux l'enlever si tu veux, sourit-il.

Je souris à mon tour et il me tire pour poser ses lèvres contre les miennes. Ryder a le don de toujours détendre l'atmosphère. Je n'ai jamais vécu de moment gênant avec lui, c'est aussi une chose que j'aime bien avec lui.

Comme d'habitude, on partage un baiser excitant, qui montre à l'autre notre désir. Mais c'est d'autant plus important qu'à cet instant précis, nous sommes seuls, et dans un lit. Je sens son érection sous mon sexe, ce qui me fait gémir. Je me colle encore plus à lui et bouge inconsciemment mes hanches, ce qui le fait grogner. Il doit certainement sentir que je mouille mais je m'en fiche, je le veux. Sans que je n'ai le temps de réagir, il retire ma nuisette avant de reprendre possession de mes lèvres.

Je commence à perdre la tête sous un désir si intense. L'une de ses mains se referme autour de l'un de mes seins, ce qui me fait lâcher un nouveau gémissement. Il renverse finalement mon corps contre le matelas pour se retrouver au-dessus de moi.

Je croise son regard et tombe sur ses yeux noirs. Non pas noirs de colère comme pendant ses crises, mais noirs de désir. On le distingue à cette lueur sauvage qui se lit dans son regard, et à sa manière de me regarder.

Ses doigts rejoignent mes tétons pour les pincer, je me cambre en soufflant de bien-être. Il vient finalement en lâcher un pour le prendre entre ses dents. Il le mordille alors que je lui tire les cheveux. Et une nouvelle fois, avant que je n'ai le temps de réagir, il retire ma culotte. Je me retrouve nue face à lui, je suis déplorable et à sa merci, mais je suis avant tout complètement à lui.

Son pouce se pose sur mon clitoris, mais il ne fait aucun mouvement. Je lâche un cri d'exaspération et commence à bouger les hanches. Je ne suis plus responsable de mes gestes tant mon désir est puissant, je n'aurais jamais fait ça avec une autre personne que lui. Sa tête remonte jusqu'à la mienne et se penche dans mon cou pour déposer plusieurs baisers. Il vient aspirer mes tétons un à un et laisse des traces dans mon cou et sur ma poitrine. En même temps, il fait enfin des mouvements circulaires sur mon clitoris. Je ressens tellement de plaisir que je le laisse faire, sans penser au lendemain.

Il laisse finalement une main pour malaxer mon sein et s'abaisse jusqu'à mon sexe. Il écarte plus mes cuisses et vient aspirer mon clitoris sous mes gesticulations. Il maintient mes hanches sur le matelas en me regardant d'un œil perçant.

- Du calme, Blondie...

Sa langue vient finalement lécher mon sexe, et il vient faire de doux va-et-vient avec sa langue à l'intérieur de mon orifice, son pouce ayant rejoint mon petit bouton de plaisir. Je tire ses cheveux, c'est si bon ! Je sens mon ventre se tordre sous le plaisir, et il sent que la jouissance est proche pour moi.

- Te retiens pas, Blondie.

Je n'attends pas plus pour tout lâcher et jouir. Je n'ai jamais eu un orgasme aussi intense de toute ma vie. Alors que j'essaie de reprendre mon souffle, il me regarde, toujours aussi désireux. Je prends les devants et abaisse son caleçon, il le retire totalement et le balance dans la pièce. Je le pousse pour qu'il se retrouve sur le dos, mais il m'empêche de toucher à sa queue.

- Pourquoi ?

- Ça, c'est pour plus tard ma belle. Parce que si je vois tes lèvres pulpeuses autour de ma queue, tu vas me faire jouir instantanément. Et je veux te baiser, là, maintenant.

Entendre ce langage crû est d'autant plus excitant, je ne pensais pas pouvoir être si excitée que ça... Avec un regard perçant, je prends ma position initiale et glisse mon sexe trempé le long du sien. Il grogne lorsque je refuse de le faire entrer en moi ce qui me fait rire. Lorsqu'il n'en peut plus d'attendre, il se remet au-dessus de moi et me pénètre violemment.

Tous ses autres coups sont aussi violents, il ne ralentit jamais, et on finit par atteindre la jouissance commune. On se retrouve tout transpirants et essoufflés, mais on vient d'aboutir à tant de désir accumulé.

Il se laisse retomber à mes côtés et me fixe intensément. Il finit par me tirer contre son torse et m'embrasse tendrement avant de caresser mes cheveux. C'est dingue ça, même dans la vie de tous les jours, en dehors de son trouble, il est capable de passer de la brutalité à la douceur en un instant. Je dépose un baiser dans son cou et me remets bien contre lui.

Eyes in EyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant