ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟛𝟜

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(Always, Isak Danielson en média)

Jeudi 11 janvier

| PDV AUSTIN |

— Austin, je veux juste qu'on parle d'accord ! Écoute moi !— Non ! Je veux pas ! Je t'ai déjà dis que je ne voulais pas alors pourquoi tu t'obstines ?— Parce que tu en as besoin ! Et tu le sais très bien !— Non j'en ai pas besoin ! Je vais très bi...

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— Austin, je veux juste qu'on parle d'accord ! Écoute moi !
— Non ! Je veux pas ! Je t'ai déjà dis que je ne voulais pas alors pourquoi tu t'obstines ?
— Parce que tu en as besoin ! Et tu le sais très bien !
— Non j'en ai pas besoin ! Je vais très bien non ?
— Austin sérieusement ?
— JE VAIS BIEN JE TE DIS !
— Qui essayes-tu de convaincre ? Moi ?...Ou toi ?

Je reste là, devant elle, sans rien dire.  Je sais pertinemment que ma mère a raison. Qu'il faut que quelqu'un m'aide mais je n'ai pas la force de raconter tout ce qui m'est arrivé à quelqu'un que je ne connais pas.
Seulement quelques personnes sont au courant de l'histoire entière, Jake, Ella et...Lola.

Noah est dans son appartement avec sa copine et depuis mon retour de Vancouver, ma mère me tanne pour que je vois un psychologue. Je ne sais pas d'où lui est sorti cette idée parce qu'elle ne m'en avait plus parlé depuis l'année dernière.
Mais bon, mon discours n'a pas changé depuis. Je ne veux pas en voir.

Je décide sur un coup de tête de prendre mes affaires et de sortir de la maison. J'avoue qu'à ce moment-là je suis partagé : je laisse ma mère seule à la maison mais je ne peux pas y rester car je commence à m'énerver.
Malheureusement pour moi, je me sens en transition.
Pour être plus clair, je sens que si quelque chose arrive ou si je m'énerve encore plus à propos de ça, une crise peut m'arriver.
C'est la dernière chose que je veux.

Je ne prends pas ma voiture, trop de risques pour rien mais me dirige en courant vers le parc, à côté de la plage.
Je respire très vite et à un rythme très saccadé. Putain...

Je sens des fourmillements dans mes jambes et dans mon cou. Je me gratte le cou rageusement essayant de les arrêter mais en vain.
Je peine à sortir mon téléphone et envois un message à la personne qui a réussi à me calmer en quelques secondes pendant ma dernière grosse crise.

~~

— Austin !

Je me tourne en entendant la voix de ma blonde et comme si le fait de la voir me faisait redescendre sur Terre, ma respiration se calme petit à petit et me permet de reprendre mon souffle.

Elle jette, sans ménagement, son sac sur la table et me prend aussitôt dans ses bras. Je referme mes bras autour d'elle et je la sers comme si ma vie en dépendait.

Sa main placée dans mes cheveux effectue des petites caresses qui ont le don de me calmer en quelques secondes.

Elle replace sa tête face à moi sans pour autant détacher ses bras et essaye de capter mon regard.

Voyant que je n'arrive pas à la regarder dans les yeux, elle place ses mains sur mes joues en m'incitant à la regarder.

— Eh, regarde moi Austin me chuchote-t-elle
— Je peux pas... dis-je la voix cassée
— Si tu peux, bien-sûr que tu peux !
— J'ai pas envie de craquer..
— Chaton...dit-elle en replaçant ma tête au creux de son cou

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