quatre-vingts

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| Andromeda Howell |

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| Andromeda Howell |

--Très bien, dit Ombrage en sortant sa baguette magique. Très bien... Je n'ai plus d'autre choix... Il ne s'agit plus seulement de discipline scolaire... C'est une question qui concerne la sécurité du ministère... Oui... Oui...

On aurait dit qu'elle essayait de se convaincre de quelque chose. Les yeux fixés sur Harry, elle dansait nerveusement d'un pied sur l'autre, respirant avec bruit et tapotant sa baguette contre la paume de sa main.

--Vous m'y forcez, Potter... Ce n'est pas moi qui le veux, dit-elle, en dansant toujours sur place. Mais parfois, les circonstances justifient qu'on y ait recours... Je suis certaine que le ministère comprendra que je n'avais pas le choix...

Malefoy l'observait avec un regard gourmand.

--Le sortilège Doloris devrait vous délier la langue, dit Ombrage à mi-voix.

--Non ! s'écria Andromeda. Professeur Ombrage... C'est illégal !

Mais Ombrage ne fit pas attention à elle. Il y avait sur son visage une expression de férocité, d'excitation, d'avidité qu'Andromeda ne lui avait jamais connue. Elle leva sa baguette.

--C'est contraire à la loi, professeur Ombrage ! s'exclama Hermione. Le ministre ne vous approuvera sûrement pas !

--Ce que Cornelius ignore ne peut lui porter tort, répondit Ombrage.

La respiration légèrement haletante, elle pointa sa baguette magique sur différentes parties du corps de Harry, essayant de déterminer l'endroit où elle pourrait lui faire le plus mal.

--Il n'a jamais su que j'avais donné l'ordre à des Détraqueurs d'aller s'occuper de Potter l'été dernier, mais il a quand même été ravi d'avoir une occasion de le renvoyer;

--C'était vous ? s'exclama Harry. Vous m'avez envoyé les Détraqueurs ?

--il fallait bien que quelqu'un agisse, dit Ombrage dans un murmure, sa baguette magiue pointée à présent sur le front de Harry. Ils étaient tous là à gémir qu'on devait absolument vous faire taire, vous discrédité, mais j'ai été la seule à agir en ce sens... l'ennui, c'est que vous ayez réussi à vous en sortir n'est-ce pas, Potter ? Aujourd'hui, en revanche, vous ne vous en sortirez pas, plus maintenant...

Elle prit alors une profonde inspiration et s'écria :

--Endol...

--NON ! hurla Hermione d'une voix brisée. Non... Harry... Il faut le lui dire !

--Certainement pas ! protesta Harry en fixant Hermione.

--Il le faut, Harry. De toute façon, elle t'y forcera, à quoi ça servirait de s'entêter ?

Et Hermione se mit à pleurer dans la robe de Millicent Bulstrode qui cessa aussitôt de l'écraser contre le mur et s'écarta d'elle d'un air dégoûté.

I NEED YOU GEORGE WEASLEYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant