Stab The Lightning

41.

Dimanche 3 Juin 1979.

Je me réveille à cause de bruits sourds, j'ouvre doucement les yeux pour tomber sur un Sirius ayant du mal à ne pas faire tomber le plateau du petit-déjeuner qu'il vient de préparer. Je lui souris comme une débile en me précipitant pour l'aider.

« - Aujourd'hui je ne travaille pas, il me confie, donc on peut passer la journée tous ensemble vu que c'est l'anniversaire de Marlène.

- Effectivement, Mary m'a dit qu'on devait tous être chez elles pour treize heures, donc nous avons la matinée de libre, je lui dis avec un clin d'œil.

- Remus vient juste de partir, car il travaille ce matin », il me répond avec un sourire.

Il pose précipitamment le plateau sur mon bureau et se jette sur moi tandis que je rigole en enroulant mes bras autour de son torse. Nous nous embrassons fiévreusement.

Après manger, nous transplanons dans la rue de Mary et Marlène. Je me précipite vers leur immeuble, pressée de voir mon amie, Sirius sur mes talons me criant de ralentir le pas.

« - Bouge tes fesses le vieux, je lui réponds.

- C'est toi qui m'épuises et c'est moi le vieux, je rêve », il me dit en roulant des yeux.

Je ricane avant de m'engouffrer dans l'immeuble. Une fois au bon étage, j'ouvre dans un fracas la porte en chantant « Joyeux Anniversaire » avec le brun. James écarquille les yeux avant de nous rejoindre en passant ses bras autour de nos cous. Toute notre joyeuse bande se met à chantonner la chanson sous le regard attendrit de Marlène. Je pars la prendre dans mes bras avant d'aller aider Peter et Mary qui s'occupent de servir boissons et encas.

« - Tu vas faire quoi l'année prochaine Peter ? Je lui demande en prenant deux bières dans le frigo.

- Aucune idée, je pense que je vais continuer ma formation dans l'école de Botanique l'année prochaine et prendre des cours de littérature à côté.

- Sérieux ? C'est génial ça !

- J'ai adoré nos conversations dessus et depuis je dévore énormément de bouquins. Mais la botanique reste ce que j'adore par-dessus tout.

- Tu vas revenir définitivement à Londres ? Je le questionne avec des yeux larmoyants.

- Bien sûr, vous me manquez beaucoup trop pour vous voir que rarement, il me répond en me prenant dans ses bras.

- Alors ça va ! Je suis contente !

- Et moi aussi, s'incruste Mary. C'est pas pareil sans toi Peter. »

Il lui sourit et nous partons nous installer avec les autres.

Mercredi 6 Juin 1979.

En ce jour ensoleillé, Susie, Aaron et moi-même allons enfin savoir si notre première année de licence d'Histoire est validée ou non. Nous nous tenons devant l'endroit de l'affichage, attendant avec impatience qu'ils mettent nos résultats.

« - Bon ils vont les mettre oui ou non ? S'impatiente mon amie.

- Faudrait surtout que le temps avance plus vite pour qu'ils le fassent, grogne Aaron.

- Taisez-vous je les vois, je leur réponds.

- Oh putain, je stresse comme une folle.

- Mais t'inquiète pas Susie, tu vas l'avoir ton année, je la rassure.

- Vite approchez-vous », nous hurle le brun.

Nous le suivons à travers la foule pour essayer d'apercevoir notre nom dans la liste des admis et non l'autre. Susie hurle de joie, bien vite suivi par Aaron. Je fronce les sourcils, n'apercevant pas mon nom. La panique commence à s'infiltrer dans mon corps. Et si j'avais échoué ? Je sens des bras me tirer pour me remettre devant le premier papier de la liste.