Partie 59 💫

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Bonne rentrée à vous! En espérant que cette année scolaire vous réussisse ❤️

🙏🏽 Salem aleykoum 🙏🏽

« Je sais que le pouvoir de l'amour n'ai rien face à l'amour du pouvoir »

Yacine : il faut que je te dises quelque chose d'important, Yasmine.

Moi: dis moi?

Yacine: tu sais pourquoi ils ont voulu absolument que se soit moi ton mari et pas quelqu'un d'autre ?

Moi: nan, je ne sais pas.

Yacine: *il prends une grande inspiration* tu sais quand j'étais petit, J'errais dans les rues et un soir ton grand-père m'a retrouvé entrain de fouiller les poubelles. Je cherchais de la nourriture. J'avais faim. J'étais seule. J'avais 5 ans.

Moi: ça veut dire que..

Lui: ..que je ne suis pas ton cousin.

Y'a eu un blanc, on se regarder. Je comprends maintenant pourquoi
ma mère m'a dit de me renseigner sur lui.

Moi: pourquoi je le sais que maintenant?

Lui: il a interdit à quiconque de dire que je n'étais pas la famille. Et tu le connais ces menaces elles sont prises très aux sérieuses..

Moi: je sais pas quoi dire. Je savais que tu ressemblais à personne dans la famille mais je ne m'attendais pas à ça. Mais ça veut dire que tu ne connais pas tes parents?

Lui: nan.

Moi: et tu sais rien d'eux ?

Son visage a commencé à se refermer.

Moi: désolé.. je ne voulais pas te blesser

Lui: c'est moi qui ai voulu t'en parlé. Je ne sais rien d'eux. Je ne sais même pas comment je suis arrivé à la rue. Ils ont essayés d'avoir des renseignements sur moi mais personne n'a jamais vue mes parents ou n'importe qui qui pourrait avoir un lien avec moi.

Ça se voyait que ça le touché. Je ne connaissais pas cette facette de Yacine. Moi qui pensait que rien ne l'atteignait, je me suis trompé. C'est un grand pas qu'il fait vers moi.

Ça me soulage de savoir que l'on a aucun lien de parenté. La consanguinité c'est pas trop mon truc.

Lui: j'ai jamais connu la douceur. On m'a élevé à la dur. Je devais être un homme, un vrai. Je ne devais jamais pleuré, être triste ou même avoir peur. Dès tout petit on m'a laissé me débrouiller seul. J'étais livré à moi-même

Il avait le regard baissé. On dirait qu'il avait honte.

Moi: *d'une voix douce* regarde moi.

Il lève un peu les yeux.

Moi: tu n'as pas avoir honte de ton vécu, Yacine. Pourquoi ils n'ont pas pris soin de toi?

Lui: ils ont pris soin de moi. Ils m'ont hébergé, nourris et scolarisé.

Moi: ils ont fait le stricte minimum mais ils ne t'ont pas apporté l'attention et l'amour dont tu avais besoin.

Lui: j'étais un enfant à la rue ce qu'ils m'ont apportés c'étaient un luxe pour moi.

Moi: et pourquoi tu ne m'en a jamais parlé?

Lui: je sais pas. Par peur ou par honte.. ou les deux, sûrement.

Moi: peur de quoi?

Lui: peur de ta réaction. Peur que tu retournes ça contre moi.

Moi: jamais ,Yacine, je ne pourrais te faire du mal ou te blesser consciemment. J'y ai déjà pensé ça c'est vrai. Je l'ai aussi déjà voulue du plus profond de moi même mais je ne l'ai jamais fait.

L'être humain a faillit me dégoûter, puis je l'ai rencontré.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant