Chapitre 1

29.9K 899 147
                                    

  -Où en sommes-nous dans les livraisons? demandé-je à mon homme de main qui me darde un regard des plus fatigué en extirpant un dossier poussiéreux de sa sacoche. 

-Ivanov a prit possession de ta marchandise, elle sera livré ce soir exactement comme convenue! me précise t'il en me balançant la pochette. Je me lève pour aller chercher deux shoot que je pose devant nous sur mon bureau, j'extrait une bouteille de vodka d'un de mes tiroirs, que je dévisse pour remplir nos deux verres. 

-Zdorov'ye trinqué-je avec mon ami en sifflant le verre d'un trait que je fais claquer sur le bureau. Deux ans que je me bats pour ramener le calme dans ce chaos que mon père a laissé en se barrant loin de la Russie. J'ai repris possession de certaines entreprises, comme celle des armes, de la drogue, mais sur un seul quart du pays. Beaucoup de chacals que mon père considérait comme ses amis se sont empressés de détourner la gérance à leurs avantages. J'ai juré en sortant de prison qu'avant mes trente ans, l'héritage qui me revient de droit, serait de nouveau entre mes mains! Sergeï, as-tu comme convenue fait parvenir mon invitation à Katalina? questionné-je en resservant une tournée de ce nectar.

-Crois-moi que cette salope, assure mon meilleur ami d'une voix des plus froide, sera présente, vus le prix que tu la paye! assure t'il tout en s'allumant une clope. Je sais qu'il déteste cette femme, mais je n'en ai que faire car ma queue aime bien cette nana. Tu payerais moins cher si tu faisais appel à une prostitué! rétorque t'il en portant son verre à ses lèvres..

-Que veux-tu Sergeï, ma bite aime son trou, alors faut savoir faire des concessions pour se satisfaire. Ricané-je en imitant mon ami. Katalina est une femme aux courbes exquises, son corps élancés s'emboîte parfaitement au mien. du haut de son mètre soixante quinze , je peux la baiser n'importe où sans craindre de devoir me péter le dos pour la culbuter. Je reconnais que la seule chose qui nous lie, c'est le sexe.

*************************************************

  Je place ma veste de costume sur mon dos en précédant Sergeï pour rejoindre un potentiel associé dans un restaurant très huppé de la ville. Je m'assure que mon arme est chargé avant de la placer dans mon dos. D'un signe de tête, j'ordonne à mon chauffeur de nous conduire à notre rendez-vous. La nuit est déjà bien ancré dans la soirée, les lumières défilent, j'observe la bande de jeunes rigoler sur le banc devant le parc. Je grimace à mes souvenirs qui me torturent, mon ami comprend mon inquiétude.

-Nikolaï, ne crois tu pas qu'il serait temps que tu fasses rappliquer ton père ici? Sollicite t'il tout en jouant de son Zippo. Sa fait...

-Non, l'envie de le buter coule toujours en moi, qu'il reste loin si il veut continuer à vivre! scande-je en tirant sur les pans de mon pantalon pour m'extraire de l'habitacle, je sais qu'il veut le revoir pour comprendre la raison de sa fuite après mon emprisonnement. Un jour il connaîtra les raisons qui ont fait de mon paternel, un fugitif, un traître que j'ai désiré tuer lentement de mes propres mains durant la première année de mon incarcération.

  La soirée a tournée à mon avantage, je signe les papiers que mon avocat a fait taper sur un contrat qui offre trente pour cent des revenus de la vente d'arme aux Etats-Unis à l'américain qui me sourit bêtement. Je le salue dès que ce dernier a prit congé de nous. Sergeï et moi trinquons une dernière fois avant de nous lever à notre tour pour partir de ce restaurant que je trouve très simple malgré la réputation qui le précède. Nous sortons de ce lieu quand mon torse est percuté par une jeune fille le visage rougit par la course que j'ai dû lui faire stopper. Je pose mes mains sur ses bras en penchant mon buste.

-Grand dieu vous allez bien mademoiselle? demandé-je sous son souffle court.

-Non, poussez-vous me supplie t' elle, il m'a volé mon sac! Sans ordonner à mon ami un seul ordre, je constate que ce dernier est déjà à la poursuite du voleur. Je dois le rattraper! lâchez moi, couine la femme qui tente désespérément de me faire lâcher prise sur elle en gesticulant misérablement.

-Plus vous tenterez de vous détacher de ma prise, plus ma poigne sera forte. Clarifie-je sous ses orbes apeurés. Venez, nous serons plus au calme par là-bas, avoué-je en suivant le chemin que Sergeï a emprunté pour appréhender le voleur. Reculez des âmes curieuses qui ne peuvent plus nous percevoir, je lâche la jeune femme.  Elle place son buste en avant tout en positionnant ses mains sur ses genoux. Je comprends qu'elle reprends son souffle. Pouvez-vous m'expliquer? demandé-je d'une voix calme sous son buste qui se relève.

-Vous expliquez quoi? qu'à cause de vous, je viens de perdre mon sac, mes clés d'appartement et mon argent! rétorque t'elle d'une voix contrariée en clapant ses bras devant sa poitrine. 

-Effectivement, commencé-je à répondre quand mon téléphone se met à se faire entendre. Excusez-moi, dis-je en me poussant de quelques pas pour répondre. 

-J'ai le sac, j'ai fouillé, elle a une arme, elle se nomme  Aurore Dumont, j'ai demandé à Alexis une recherche. divulgue Sergeï le timbre dur. 

-Je t'écoute.

-Oh tout a été rapide, cette fille n'existe pas!

-Qu'elle étrangeté. Amène la voiture, ordonné-je en me doutant bien que cette rencontre n'était pas liée à un malencontreux vol mais par l'ordre d'un de mes ennemis qui avait envoyé cette fille pour me liquider. Sergeï approche par derrière à pas de loup, il glisse un torchon sur le nez de la jeune fille qui  commence à se débattre avant de lâcher prise.  Le corps que Sergeï porte est posé calmement dans le coffre que je m'empresse de fermer.

****************************************

   Elle dort toujours malgré les secousses qu'elle a subit pour que nous l'installions aux chaînes qui pendent du plafond. Je l'ai enfermé dans une pièce délabrée, entièrement froide, son corps pend lamentablement, je profite de ce moment pour l'observer. Je reconnais que celui qui a employé cette aurore Dumont est fort. Il n'a pas fait appel à une femme au lignes parfaites, son fessier est arrondis , son ventre présente un rebondis des plus intriguant. Elle doit mesurer dans le mètre soixante. Jamais je ne me suis intéressé à une femme comme elle. Et je reconnais que mon adversaire est un visionnaire. Sa tenue est déplorable, un jogging et un vieux tee-shirt représentant cendrillon. Je suis exaspérée par l'image qu'elle me renvoi, une vieille fille voilà ce que j'ai devant les yeux. J'inspire profondément  en levant les yeux au ciel. 

-Qui m'a envoyé cela! scandé-je sous le rictus amusé de Sergeï qui prend un malin plaisir à faire danser le corps de la jeune femme totalement inconsciente.

**********************************************************************************************


Je vous souhaite une merveilleuse année, que du bonheur à vous! 


Le tatoué, le mafieux russeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant