Chapitre 22

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La rentrée de Poudlard se fait différemment pour Harry. Il était le seigneur et prince héritier de Poudlard de la maison Serpentard et de Gryffondor. Il donne le mot de passe pour entrer dans la salle commune de Serpentard. Il regarda le tableau de Salazar et sourit en le voyant.

— Bonjour Harry !

— Bonjour Salazar !

— Harry tu n'es pas bien de t'adresser comme ça à l'un des fondateurs.

— Tu devrais t'en méfier. Le cobra royal sort ses crocs ce soir ! Répondit Harry face à son préfet, qu'il partit vers sa chambre.

Le rire de Salazar s'entendait dans toute la salle commune. C'était bien son descendant ça ! Il était tout aussi mystérieux que lui à son époque. Drago leva un cil, ne comprenant rien.

— Le cobra royal sort ses crocs. C'est nouveau ça dit Blaise.

— Ne te fis pas au apparence mon cher ami !

Ils regardent Salazar qui venait de parler, attirant l'attention de tout le monde.

— Ne pas me fier aux apparences. Je ne comprends pas !

— Ce soir, après le dîner, je vous invite tous à venir vous retrouver ici. Le Professeur Rogue a une annonce à vous faire des plus cruciale. Ainsi vous ne verrez plus l'homme que vous avez en face de vous et à vos côtés. Nous avons accompli moi et Godric Gryffondor, notre souhait de voir unis les Gryffondors et les Serpentards. Aujourd'hui, la naissance de mon descendant va changer la relation actuelle de ses deux maisons. Je ne vous en dis pas plus que vous en connaissez déjà trop. Vous serez soumis à un sort plus puissant que le Fidelitas. Vous serez tous les Gardiens des Secrets de la maison Serpentard et vous comprendrez pourquoi. Il a des privilèges que vous n'aviez pas.

Les élèves de la maison Serpentard se questionnaient. Severus demanda à Minerva McGonagall d'être là, ce soir car il avait une annonce à faire et surtout qu'elle sera soumise au sort de Gardien des Secrets. Minerva comprit que cela était trop important pour que cela tombe entre de mauvaises mains. Le soir même, Severus les soumet tous au sort de Gardien des Secrets. Harry se cacha dans l'ombre. Il expliqua donc la raison et surtout le secret le plus important. Beaucoup d'élèves n'en revenaient pas, même la directrice en chef de Gryffondor. Harry apparaît et se met à côté de Severus. Remus porta sa main à son cœur comme Severus. Les élèves s'inclinent devant le descendant et l'héritier de la maison Gryffondor et Serpentard. Salazar l'avait même affirmé que c'était son descendant. C'était maintenant à Harry de faire bouger les choses entre les deux maisons. McGonagall s'inclina devant son prince. Elle ne pouvait le nier désormais.

— Harry ?

— Oui Salazar !

— Retrouve moi ce soir à la tour d'astronomie à vingt-trois heures avec ta cape d'invisibilité. Godric et moi devons connaître ta réponse.

— En échange, je veux des réponses à des questions si je vous en pose.

— C'est donnant, donnant !

Harry sourit, Salazar ne mentirait pas pour quelque chose de bien trop sérieux. Il savait surtout que la pierre de résurrection était la chose qu'il désirait et qui l'empêcherait de mourir. Le préfet, McGonagall et Severus ne pouvaient rien dire. L'ordre venait de l'un des fondateurs de Poudlard et surtout l'ancêtre d'Harry. Tout le monde alla se coucher sauf Harry qui prit sa cape et partit retrouver Godric et Salazar. Le survivant s'aventura dans les couloirs de Poudlard puis il monta les escaliers menant à la Tour d'Astronomie. Il y arriva qu'il lança un sort à la porte, la verrouillant de plus sortilège en Fourchelang. Il lança un sort de silence sur les murs puis il activa la carte des Maraudeurs en s'assurant qu'il n'y a personne ici et il vit qu'il n'y a que son nom. Il souffla avant d'enlever sa cape. Godric râlait que son descendant soit en retard, Salazar se plaignait qu'il n'entendait que lui depuis plusieurs minutes.

— Avez-vous fini de vous chamailler ? Grogna Harry, d'une impatience peut contrôler.

— Oh tu étais là !

— Je m'assurais que personne n'était là pour nous entendre. J'ai dû prendre mon temps.

— En effet, vaut mieux en être prudent !

— Alors, je suppose que tu sais pourquoi tu es ici ?

— Ne sois pas si impatient Godric, laissons-le nous dire ce qu'il a trouvé depuis qu'il a découvert la vérité et l'énigme que je lui ai imposée.

— Je cherchais à comprendre votre énigme d'ailleurs mais je l'ai compris d'une autre façon si c'est le message que vous avez essayé de me dire.

— Nous t'écoutons, je suis curieux de ce que tu vas dire.

— Avec des membres de ma famille, nous avons découpé votre énigme par phrase. Chaque phrase veulent dire quelque chose n'est ce pas ?

— En effet !

— Nous les avons donc découpées en proposant des mots les représentant. Puis je me suis souvenu d'une phrase que Marcus Flint m'a dite quand je suis entré dans l'équipe de Quidditch en première année. « Aucun joueur n'a put attraper le Vif d'Or sauf l'attrapeur qui quelquefois se loupe ou n'y arrive tellement il fend le ciel et l'air. »

— Tu penses donc au Vif d'Or ?

— Exactement oui !

— Tu me surprends beaucoup, tu m'intrigues. Tu es mon descendant mais je ne sais rien de toi. Mais oui c'était bien ça. C'était bien le Vif d'Or.

— Et ! C'est aussi mon descendant !

— Qu'a-t-il récupérer de toi Godric ? Seulement de ton courage et de ta bravoure...

— Plus que toi en tout cas.

— Il ne serait pas à Serpentard s'il n'avait pas trop de caractéristiques.

— Pas faux ! Réalisa Godric, grognant d'avoir perdu face à Salazar.

Salazar leva les yeux au ciel que Harry croisa ses bras et les observa avec un cil lever.

— Vous comptiez continuer ou je dors à même le sol.

— Non, excuse nous. Maintenant pose nous tes questions si tu en as !

— Existe-t-il deux Vif d'or ?

— Oui dont un que Dumbledore garde précieusement sous ses yeux.

— Où puis-je le trouver ?

— Dans le bureau de Dumbledore. Le mot de passe est Sorbet citronné. Mais n'y va pas maintenant, attends dans quatre jours. Dumbledore prévoit de partir pour une réunion à l'Ordre du Phénix.

— Parfait ! De quelle heure à quelle heure ?

— Dans quatre jours, le 12 mars entre dix-neuf heures et vingt-et une heure.

— Merci Salazar, Godric...

— Est-ce tout ce dont tu as besoin ?

— Oui, j'ai tout ce qu'il me faut !

— Parfait, n'hésite pas à venir me parler si cela ne va pas Harry. Je serais là pour te conseiller !

Harry l'en remercie, il part dormir en leur souhaitant une bonne nuit à tous les deux qui en font de même pour leur descendant.

Harry et Voldemort VS DumbledoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant