Domination's scent : Éclosion [BTS J.Jungkook] T.1

Chapitre 14

16 septembre 2020
15 jours

L'être humain était une espèce fascinante. On la disait évoluée, intelligente, généreuse.

Foutaise.

L'humain était malveillant, avide et égoïste. Mais bon, personnellement, j'étais pire. J'étais un homme, mais pas n'importe quel homme.

J'étais l'homme qui réunissait en lui-même les sept péchés capitaux.

J'étais l'acédie, du fait que je m'ennuyais de tout, souvent dégoûté par les personnes qui m'entouraient, ce qui me poussait à me créer cette distanciation plaisante et incroyablement jouissive, du fait de cette différence entre moi et les autres, que j'accentuais à travers ma nonchalance.

J'étais l'avarice, parce que je désirais toujours plus d'argent, de pouvoirs, et je ne laissais rien aux autres. Ce qui était à moi m'appartenait et ce que je convoitais allait rapidement être en ma possession. J'avais toujours ce que je voulais et on me donnait ce que je désirais. L'avantage d'être Jungkook Jeon, le plus jeune dirigeant d'une grande entreprise reconnue dans tout le pays.

J'étais la colère, ce sentiment qui bouillonnait en moi tel un feu ravageur, me faisant accomplir des choses dont certains ne seraient pas fiers, alors que moi je m'en foutais. Cette colère, nourrice de ma haine envers le monde. Colère qui me poussait à être qui j'étais, à détester pratiquement tout le monde, à haïr mon passé et ce qu'on avait osé me faire, et à n'aimer qu'une seule personne : moi.

J'étais l'envie, oh que oui je l'étais. Pas parce que je désirais toujours quelque chose, mais parce que j'étais envié par tout le monde, puisque j'étais parfait. Qui n'aimerait pas être moi ? Personne. J'étais millionnaire, imposant et dominateur du pays. Personne ne m'arrivait à la cheville et on se soumettait à moi. Tout le monde voulait ma position, ma richesse et ma terrifiante influence sur les autres. S'ils savaient qui j'étais réellement, ils iraient se cacher sous leur couverture, suppliant pour que je ne les trouve pas...

J'étais la gourmandise, car mon appétit était insatiable. Je ne me satisfaisais pas de ce que je possédais déjà, j'en voulais plus, je voulais goûter aux plaisirs interdits, aux péchés les plus sombres. Je ne m'imposais qu'une seule limite à cette faim perpétuelle et cette dernière était ma mort.

J'étais la luxure. Qui ne rêve pas d'avoir un aussi bel homme que moi dans son lit ? J'avais un corps digne de la perfection, il fallait se l'avouer. Les yeux se posaient sur moi et me déshabillaient du regard, cherchant à connaître le moindre centimètre carré de ma peau. J'étais le fantasme de ces belles et même des hommes. Coucher avec moi devenait un plaisir inaccessible et quand on arrivait à me toucher, à me laisser faire danser nos corps sensuellement, on me considérait comme le trophée satanique. Je ne m'en cachais pas, j'étais un démon du sexe et je faisais des choses sales. Je savais attirer le désir, embrouiller l'esprit sous mes touchers experts, et attiser cette dépendance de mon corps, les tenant en laisse pour le restant de leurs jours.