-Oui vous.Karen fit difficilement glisser sa salive le long de son œsophage brûlant d'inquiétude quant à la potentielle allégation que s'apprêtait à faire Lewis White.
-Tu es exactement comme il m'a décrit. Je suis ravi de faire la connaissance de l'amie de mon fils.
-Moi aussi monsieur. Même si en tout honnêteté, j'avais un peu peur de vous rencontrer.
Lewis White laissa échapper un rire en tenant toujours la porte pour les laisser entrer.
-Honnête et sympathique, Adam a trouvé une perle rare.
-Papa, je veux te parler un moment en privé.
-D'accord, dans ce cas allons dans mon bureau.
Il lui emboite le pas et Adam profite pour rassurer rapidement Karen en lui laissant un petit bisou rapide sur le front.
-Je reviens tout de suite, on ne dure pas.
-D'accord, je vous attend.
-Tu vois qu'il ne mord pas, il ne le montre pas tant que ça mais si tu savais comment il est content de te voir.
-Je me débrouille bien jusque là ?
-Parfaite. Je dois y aller, à tout de suite.
Elle hoche la tête et le regarde s'éloigner, sirotant le petit cocktail que le personnel présent avait pris soin de lui apporter sous l'ordre de Mr White. Elle profite de cet instant pour regarder autour d'elle, émerveillée par l'aura que dégage la pièce de vie de Lewis White. Tout dans cet hôtel dégage une richissime ambiance, qui ne rend pas difficile à imaginer la puissance financière de la famille White, puissance financière que la mère d'Adam n'a pas supporté qui a fini par avoir raison de sa raison et de son mariage, comme le lui avait expliqué Adam. Les parties en verres des fenêtres étaient d'une limpidité cristalline, qui poussa Karen à s'approcher de la grande baie vitrée qui panoramisait la beauté nocturne de la ville.
-Fascinant n'est-ce pas ? Dit posément une voix gutturale dans son dos.
-Oui, votre vue est époustouflante monsieur White. Vous avez fini ? Demande t elle à Adam.
-Oui, je t'avais dit que ça n'allait pas être long. Pari tenu.
-J'espère que ma petite Karen a un petit creux, parce que les cuisiniers ont mis les petits plats dans les grands ce soir, et ça tombait très bien avec la venue de ma belle fille.
Karen déglutit face à tant d'honneur, et répondit par un charmant sourire aux deux hommes qui l'invitaient à passer à table avec eux. Sous le regard attentif aux moindres détails de son père, Adam tira la chaise de Karen et l'y fit asseoir avant lui-même de s'installer juste à côté. Les cuisiniers vinrent poser les plats, qui dégageaient tous une odeur aussi appétissante les uns que les autres.
-Tu étudies le journalisme, c'est ça ? Demande Lewis pour faire la discussion pendant le repas.
-Oui c'est ça.
-Journaliste dans quel domaine?
-Journaliste scientifique.
-Intéressant. Tu as voulu faire ça depuis toujours?
-Non pas vraiment.
-Papa, ce n'est pas un interrogatoire quand même, dit Adam en déposant ses couverts. Je ne savais pas que tu aimais la cuisine italienne, amoureux que tu es de la cuisine française.
-J'ai dit aux cuisiniers de faire comme bon leur semblaient, et finalement c'est pas si mal. Je voulais changer un peu.
Adam glisse discrètement sa main sur la cuisse de Karen qui sursaute suite à son geste, ses deux mains tenant les couverts avec lesquels elle mange, mais le bas-ventre en feu.
VOUS LISEZ
Vengeance À Deux Visages
RomanceIl l'a blessée et détruite. Le seul remède à sa souffrance ? La Vengeance. ******** À peine sortie d'une éprouvante année de lycée, Karen Wilson, dix-neuf ans, réussit à intégrer la prestigieuse université d'Ea...