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Toulouse menait son chemin vers l'été, Jungkook vaquait à des occupations

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Toulouse menait son chemin vers l'été, Jungkook vaquait à des occupations. Le deal, en priorité. Le noiraud était toujours sur l'affaire de Marseille, là où la cargaison venue du Maroc avait été perquisitionnée. Aujourd'hui il envoyait deux des meilleurs hommes vers la ville du sud-est de la France. Afin de vérifier les faits, énoncés par son vieil ami Pipo. Peut-être mentait-il. Jungkook avait ses doutes. Alors il valait mieux vérifier. En attendant, le noiraud s'occupait de ses autres arrivages. Dont de très bonnes quantités emmenées par un Go Fast qui s'était montré réussi. Les yeux du dealer scindaient visuellement cette came brute qui avait voyagé, il allait devoir la camoufler comme il fallait. Par rapport aux flics dans un premier temps, or ce n'était pas tout. Il ne fallait pas oublier la concurrence. Rares n'étaient pas les fois où d'autres réseaux rivaux tentaient des braquages de marchandise. Là où souvent, se trouvaient des morts en finalité.

Jungkook s'occupait du cannabis aujourd'hui, non pas de la résine. Le haschisch était réservé pour quelques jours plus tard au sein de l'organisation de Jeon. Dans son appartement fétiche pour distiller*, Jungkook s'adonna à sa tâche seul. Sofiane devait le rejoindre un peu plus tard dans la soirée. Avec ses nombreux bocaux en verre, le noiraud y plaça sa beuh fétiche. Il prépara aussi ses pochons qu'il pesa minutieusement. Comme toujours, des dix, vingt, cinquante balles de disponible. Plus de quantité c'était possible, mais l'argent devait tomber. Parfois on lui prenait pour deux cents euros. Jeon vendait des plaquettes de résine aux prévoyants, ou à certains revendeurs. Le prix n'était plus le même. Ce n'était plus question de dix euros. Les centaines d'euros se présentaient pour ce genre de quantité.

*(Préparer ses ventes/vendre)

Son nez délicat aux odeurs si particulières de la Marie Jeanne, se délecta de ces effluves-ci. Son regard devint plus noir, il s'en imprégnait. La couleur de la plante séchée était bonne, tout autant que son parfum. Encore de la sacrée bonne qualité, comme Jeon les aimait. Sa renommée était fondée sur cette qualité d'exception qu'il était capable de fournir, et ce, très régulièrement. Jeon mettait toujours la barre haute pour la concurrence. Néanmoins, l'originaire de Corée de sud n'avait pas d'ennuis avec les caïds des autres quartiers. Dont Bagatelle, Bellefontaine, les Izards aussi qui se situaient au Nord de Toulouse, ou bien Empalot. Le noiraud gérait le Mirail et une petite partie de la Reynerie, il ne cherchait pas à empiéter sur le secteur des autres. Et ils faisaient de même pour la plupart. Enfin, les exceptions subsistaient toujours, il s'agissait d'un fléau incontournable dans ce milieu rude de la rue.

Mais Jeon ne se suffisait pas qu'à ces deux quartiers du Sud. Il voyait plus grand. Le dealer du Mirail livrait, tout en prônant un maximum de discrétion. Avec toutes les caméras installées au cœur de la ville rose, Jeon se méfiait de leur réelle utilité. Il craignait de se faire pister. Et s'il se faisait lever, il était bon pour la tôle. Voilà pourquoi le noiraud restait constamment sur ses gardes. Le métier payait bien, certes, cependant cette source de stress permanent restait épuisante. Surtout moralement. Jungkook dormait, mais chaque soir il ne pouvait s'empêcher de se poser la questions, et si je me faisais choper ? Que diraient mes parents ? Puis, cinq secondes après, le doute s'évaporait. L'odeur de l'argent était trop envoûtante. Trop de bénéfices pour tout claquer ainsi. Un sourire gratta les lèvres de Jeon pendant qu'il s'occupait de la verte*. La vie n'était faite que de successions de risques selon le dealer, qui ne tente rien n'a rien après tout.

Requin 「 Taekook 」Où les histoires vivent. Découvrez maintenant