Saut dans l'inconnu (akakuro)

Chapitre 1

Je m'appelle Akashi Seijuro et je suis le plus grand empereur du continent. J'ai conquis à moi seul plus de cinquante pays, sur ce bout de terre, et par delà les mers. Je suis tout puissant et absolu, nul ne peut me contredire.

Père: Seijuro Akashi !

Akashi: Oui père, vous m'avez appelé?

Père: Tu as beau être l'Empereur tu dois te marier et au plus vite.

Akashi: Je le sais bien. Mais je vous ai déjà répondu a ce sujet.

Père: OUI! Tu cherche l'âme sœur! Fils, le mariage et l'amour sont deux chose bien différente. Ton épouse doit être d'une noble lignée. Après, tu pourras amener autant de concubine et de filles de joies que tu le souhaites. Mais la priorité et que tu assois ton autorité et que tu ai un héritier. Tu as déjà 25 ans fils.

Akashi: Et a quel âge  m'avez vous eu déjà? Doit-je vous rafraîchira mémoire ? 40 ans .

Père: Mais dois-je te rappeler, que j'ai eu avant toi plusieurs enfants, pourtant tu l'as as tous tué! Monstre assoiffé de pouvoir. Tu me répugne par ta seul présence. Pourtant je suis là, avec toi, à t'aider avec ta satané quête.

Son mépris et son dégoût se lisent sur sa sale face de rat. Je n'ai qu'une envie..... Mais après tout, c'est faisable. D'un seul claquement de doigts une vingtaine  de gardes entre dans la pièce.

Akashi: Tenez lui les bras et la tête.

Gardes: Oui Votre Altesse.

Les gardes exécute l'ordre et tiennent le patriarche fermement. Je ramasse une paire de ciseaux posé là et les plante dans l'un des yeux de mon géniteur. L'homme n'a pas le temps de crier que je lui plante les ciseaux dans l'œil restant.

Akashi: Tu n'en a pas besoin pour m'être utile. Et puis nous sommes tout deux gagnant, tu ne m'ennuieras plus et tu garderas ta misérable petite vie. N'es tu pas content?

Père: Oui, très content. Merci Votre Altesse de votre bonté.

Akashi: Je préfère.

Je sors de la chambre, le sourire au lèvre, l'aire satisfait. Comme je l'ai dit, personne ne peut me contredire.

****

Midorima: Akashi, il est l'heure.

Akashi: Bien, j'y vais tout de suite.

En ce jour sacré, moi, l'empereur,  doit amener sur un bateau les futurs sacrifices pour le dieu des mers. Car, sans sa protection le monde ne serait plus qu'un vaste océan. Parfois, je me demande si la vie d'autrui mérite tout ces sacrifices effectués depuis des milliers d'années. Ne serait-il pas mieux de laisser s'effondrer  cette société dans laquelle règne la loi du plus fort ? Me voilà encore plonger dans cette mélancolie qui me ronge depuis tant d'années. Ne suis je pas pathétique? Je possède toutes les richesses de ce monde, mon intelligence n'a d'égal que ma beauté parfaite, toutes les femmes rêveraient de passer ne serai-ce qu'une nuit à mes cotés. Pourtant, je ne suis pas satisfait. Je veux toujours plus.

Midorima: Akashi?

Akashi: Oui, Midorima.

Midorima: Tu devrai porter ce manteau, la pluie se fait plus forte.

Akashi: Merci.

Midorima: A ton service.

Avant que je m'en rende compte nous étions déjà sur le bateau. La mer fait rage,les vagues d'une violence rare soulève le bateau. On pourrait croire qu'à tout moment le navire pourrait chavirer . Les sacrifices grelote sous la pluie, attendant leur dernier instant. Ils tentent tant bien que mal de se tenir chaud en rester coller les uns aux autres.

Akashi: Midorima, donne l'ordre d'offrir des couvertures aux sacrifices.

Midorima: Oui, Akashi.

Midorima s'incline puis s'éloigne. Quant à moi, je replonge dans mes pensées.Il se passe ainsi une heures, jusqu'au drame.

Capitaine: Votre Altesse! Les vague sont trop fortes. Il faut absolument rebrousser chemin!

Akashi: Faites comme bon vous semble.

Un bruit sourd retentit, au même moment que l'on sentit une forte secousse.

Moussaillon: Capitaine! La coque est percée!

Capitaine: QUOI!

Le tonnerre gronde, les éclairs transpercent le ciel obscurci par les nuages noirs. On dirait la fin du monde.

Une vague plus imposante que le bateau lui même nous fait chavirer. Mes poumons me font mal, je ne vois plus rien si ce n'est l'obscurité des fond marin. Vais-je mourir ainsi !?