Après l'enterrement du professeur, Sarah retourne au collège la semaine suivante. Elle est encore bouleversée, mais ne le montre pas une fois arrivée. Elle voit Lauriane la dévisager, un visage de colère. Elle la rattrape une fois dans l'établissement.
« Hé, l'enfant sans nom, crie-t-elle dans le couloir. J'ai un truc à te montrer !
- Ça ne m'intéresse pas.
- Tu devrais, tu es la seule à ne pas l'avoir vu. »
Elle se retourne puis, elle voit la vidéo avec de nombreux commentaires :''Elle devait coucher avec son professeur pour le pleurer'', ''Elle n'a rien à foutre dans ce collège !'', ''Ce n'est qu'un bébé perdu'', ''Elle vit chez un flic, c'est une taupe'', et plein d'autres encore.
« Et alors, qui n'a jamais pleuré quelqu'un ! Allez tous vous faire foutre ! », hurle-t-elle dans le couloir.
Elle se rend à son casier, puis trouve un mot : ''Monsieur Stone n'est pas mort d'une crise cardiaque. Il est mort à cause de toi. Le prochain sera ton cher Steve Mc Garrett si tu n'obéis pas.''
Elle chope Lauriane par son bras pour un face-à-face :
« Ce n'est pas drôle !, hurle-t-elle.
- De quoi tu parles ? Petite peste !
- De monsieur Stone ! Et ne menace pas ma famille !
- Mais tu es complètement malade ! Je n'ai jamais écrit ce mot ! Et ton tuteur, j'en ai rien à foutre ! »
Sarah lui saute dessus. Elle la frappe violemment, des coups qu'elle eut appris avec Bernard et perfectionnés avec Marc. Les professeurs se mettent à plusieurs pour les séparer.
« Amenez-la au bureau !, dit la directrice.
- Damien, va chercher l'infirmière. J'appelle une ambulance puis monsieur Mc Garrett. »
Steve arrive rapidement avec Daniel. Ils la trouvent en colère sur une chaise ses mains saignantes. Une scène de déjà vue pour Steve, au foyer.
« Comment tu vas ? Fais voir tes mains.
- Monsieur Mc Garrett !, dit la directrice.
- Vas-y, je reste avec elle, dit Danny. On va aller soigner ça, hein Sarah.
- L'infirmerie est au bout du couloir. Quand elle sera soignée, vous pourrez nous rejoindre dans le bureau. »
Steve entre dans le bureau. Il voit sa fille se diriger avec Daniel, tête basse au fond du couloir. Ils reviennent quelques minutes plus tard.
« Nous avons beaucoup parlé de ton comportement, Sarah, intervient la directrice.
- En même temps, il est là pour ça !
- Excuse-toi, Sarah !, dit Steve.
- On réglera ce problème plus tard. Ton tuteur m'a raconté que tu pouvais être sujet à du harcèlement.
- Qu'est-ce que ça peut faire ! Je sais me défendre !
- Nous avons pu le constater ! On pense que ceci était la goutte d'eau.
- Si vous le dîtes. Quelles sont mes sanctions que je parte d'ici.
- Calme-toi, ma puce.
- Gardez-la chez vous pour le moment. En fonction de l'état de Lauriane j'aviserai.
- Elle n'a rien. Juste des bleus ! Elle pourra mettre son pot de fond teint à volonté sur sa tronche ! », dit-elle en colère.
Steve la prend, puis ils quittent le collège. Dans la voiture un grand froid règne.
« Dit ce que tu as à dire ! Ça t'évitera de le répéter à Daniel !
- Attention Sarah ! Surveille ton langage !
- Laisse-moi tranquille.
- Je suis au courant pour la vidéo...
- Arrête cette voiture, je veux descendre ! Laisse-moi sortir de là ! »
Steve freine rapidement. De colère, elle eut brisé la vitre arrière. Daniel l'empêche de sortir par la vitre tandis que Steve fait le tour de la voiture. Daniel quitte sa place de passager, pousse le siège pour que Steve s'installe à l'arrière le véhicule ne possédant pas de porte arrière. Il tient sa fille encore une fois tant bien que mal, elle fait une crise sévère. Daniel prend le volant, ils vont aux urgences. À leur arrivée, elle est enfin calme, mais fatiguée.
« Alors, qu'est-ce qu'elle a docteur ?, demande Steve, une fois sa fille en chambre en train de dormir.
- D'après ce que vous m'avez décrit. Je pense que votre enfant a fait une crise de nerfs.
- Elle est un peu jeune pour ça, non ?
- Il n'y a pas d'âge et avec le passé vécu, ça m'étonne même qu'elle en ait fait que deux.
- Comment on la soigne ?
- Déjà, revenez me voir dans une semaine pour retirer ses fils. Elle va être un peu handicapée le temps de la cicatrisation. Je vais lui donner un traitement pour la détendre, un cachet le soir avant de dormir. Il n'y a pas de traitement pour ces crises, à part faire ce que vous avez fait : patience et parler doucement.
- Donc, je fais quoi ? Je la regarde simplement se faire mal pendant une crise ?
- Trouvez ses peurs, ses problèmes, réglez-les et peut-être, elles disparaîtront. Vous pourrez signer les papiers de sortie à son réveil. »
Steve sort de la chambre, il appelle madame Lee pour lui expliquer la situation. Elle refuse sa demande, Sarah doit se sociabiliser, il faut qu'elle retourne à l'école. Il retourne à la chambre tout chamboulé, en colère contre lui-même d'avoir accepté de l'envoyer au collège.
« Steve, dit-elle en se réveillant. Qu'est-ce qu'on fait là ?
- Tu t'es coupée à la main.
- Ah oui, la voiture, je me souviens. Je te rembourserai Daniel.
- Ne t'inquiète pas pour ça. On va faire passer cet incident pour une mission. »
Steve part signer les documents, puis ils quittent l'hôpital. La nuit arrive vite.
« Comment va ta main ma puce ?
- Ça tire un peu.
- Ma puce, s'il y a quelque chose, je suis là pour t'aider, d'accord ?
- Je ne veux pas prendre ces cachets. Je ne veux pas comater.
- Prends au moins celui-ci contre la douleur.
- Tu ne vas pas me le mettre discrètement dans mon verre ou autres ?
- Non, même si je préférerais te voir le prendre.
- Mes crises seraient justes, moins fortes parce que je dormirai debout. Je vais me coucher. Encore désolée si tu as été blessé.
- Je n'ai rien eu. Dors bien ma puce, je t'aime.
- Bonne nuit. », dit-elle en se rendant à l'étage.
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Une enquête de longue durée.
FanfictionL'équipe du 5.0 libère une petite fille en otage. Seulement, la petite fille n'est pas enregistrée dans les dossiers d'enfants portés disparus. Elle est prise en charge par les services sociaux mais la petite fille est de nouveau portée disparue que...