Chapitre 8

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Tobio Kageyama

La nuit était tombée, j'étais allongé dans mon futon, seul, on fond de la salle. Un froid a pris place après les paroles de Suga. Nous le connaissions tous de nature douce, mais à ce moment-là, il n'y avait simplement que de la colère dans son regard. Daichi avait voulu le faire s'expliquer et s'excuser mais il nous a juste jeter un regard noir de partir, sans un mot, vers le dortoir. Après son départ, Ayana était étrange, comme si elle avait peur de quelques choses, mais elle ne pouvait pas avoir peur de Suga, c'était autre chose.

Une partie de moi était heureux que les dortoirs ne soit pas mixe, j'avais enfin un moment de tranquillité loin de ma petite amie. Elle était de nature très possessif, et ne me lâchait pas, jusqu'à venir avec moi à mes entraînements tard le soir. Je n'avais jamais de moment seul.

Cela faisait bientôt quatre mois que j'étais en couple avec elle. Au début, je croyais en l'amour des films, l'amour qui fait pétiller votre cœur, l'amour qui vous fait pousser des ailes. Mais rien de tout cela ne c'est passer. Ce mirage, c'est briser au moment de notre premier baiser.

Toute la journée, j'avais pensé à ses lèvres que j'allais enfin toucher, nous étions en couple seulement depuis la veille, mais j'en voulais toujours plus. Je l'ai aimé du premier regard.
J'ai tout de suite aimé sa petite taille, qui me donnait envie de la protéger.
J'ai tout de suite aimé ses cheveux roux.
J'ai tout de suite aimé ses yeux ocre.
Je l'ai tout de suite aimé.

Mais quand mes lèvres on toucher les siennes, l'illusion de l'amour parfait à disparu. Je n'ai rien ressenti quand ses lèvres on toucher les miennes, je n'ai rien ressenti quand sa langue est venue trouver la mienne, je n'ai rien ressenti quand son corps, c'est coller au mien.
Je n'ai rien ressenti.
N'y les papillons dans le ventre.
N'y les rougeurs sur les rouges.
N'y l'envie de recommencer.
Ses lèvres étaient froides, comme une pierre polie.
Cependant, je n'ai rien laissé paraître et je l'ai encore embrassé. C'était normal, je ne suis pas dans un film, tout cela ne veut pas dire que je ne l'aime pas.

Petit à petit, je me suis mis à changer, pour elle. Je me suis ouvert aux autres malgré le fait que je ne voulais pas. Je me suis mis à beaucoup sourire, même si je ne voulais pas. C'est ainsi que je suis maintenant, une personne que je ne reconnais pas en me regardant dans le miroir. Mais c'est normal, je dois changer, car je l'aime.
C'est cela l'amour.

J'étais allé jusqu'à briser ce lien si important que j'avais avec lui.
Mon meilleur ami, mon coéquipier, celui qui m'avait toujours épaulé.
Elle était jalouse de lui, de notre relation, de notre affection.
Elle ne voulait plus que je l'approche.
Alors je me suis éloigné.
Je l'ai laissé, je l'ai ignoré.
Car après tous, je ne suis pas amoureux de lui.
Sur cette dernière penser, j'ai laissé morphée m'emmener vers un monde ou le vrai moi à sa place.

Le lendemain ne fut pas mieux que la veille. Le tournoi avait commencé et l'équipe était au plus bas, une ambiance pesante avait pris place entre nous. Nous avions joué notre premier match et l'avions gagné de justesse, trop chamboulé par l'attitude de Suga.

Celui-ci ne voulait assister au match, il était venu voir le coach et lui avais dit qu'il ne resterait pas avec les autres, au bord du terrain. Quand le coach lui a demander des explications, il à seulement dit qu'il ne pouvait plus se voiler la face et qu'il ne pouvait nous regarder pour l'instant. Puis il est parti ne lancent qu'un regard noir à ma petite amie.

Les matchs s'étaient donc enchaînés sans lui à nos côtés, et cela paissait sur le moral de l'équipe. Et c'est comme cela que nous perdons le dernier match contre fukurodani. Ce n'était pas étonnant, ils étaient beaucoup plus puissants que nous. Cependant le dernier point fut le plus dur à encaisser psychologiquement pour moi.
J'avais fait cette passe.
Notre passe.
Que seul lui pouvais frapper.
Mais il n'était pas là.
Et je ne pouvais m'en vouloir qu'à moi-même.

Que ce soit sur le terrain.
Que ce soit dans ma vie.
Hinata me manquait.
Shoyo me manquait.
Mais je devais endurer cela.
Car je l'aime.

Toute l'équipe était maintenant dans l'estrade, à regarder la finale de ce tournoi d'entraînement. Nekoma contre fukurodani. Le match était serré, le deuxième set venait de se finir, remporter par les fukurodani on voyait bien que chaque membre était épuisé par tout cela, enchaîner plusieurs matchs en une journée était compliqué. Cependant, nous savions tous que fukurodani allaient gagner, ils avaient toujours été plus fort, plus acharné, plus terrifiant.

Pendant tout le match, j'avais attendu les points d'Hinata, qui ne sont jamais venu. Personne ne lui faisait de passe, personne ne le regardait, personne ne l'appelait, tout le monde l'oubliait. J'étais triste pour lui, mais ne partis de moi était heureuse, heureuse qu'Hinata ne marque sans moi.

Cependant, à la surprise de tous, Hinata ne fut pas remplacé quand ce fut à lui de servir et donc commencer le dernier set. Il sait donc mis en place, fixant l'entraîneur attend quelques choses. Celui-ci lui fit un grand sourire que tout le monde pu voir.

À cet instant, l'ambiance que libéraient les Nekoma fut bien différente, des sourires était présent sur le visage, comme si un poids venait d'être enlevé de leurs épaules, comme si la victoire était assurée. Mais ce qui ne fit peur est le regard d'Hinata, il n'avait plus rien de joyeux, il était féroce.

« La bête est de sortie. »

Ce fut les derniers mots que j'entendis avant d'entendre le bruit assourdissant du ballon qui frappa violement le sol, avant de rebondir plus loin.
Hinata venais de marquer

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Voici un chapitre avec un nouveau point de vue.
Dans celui-ci, j'ai essayé de vous faire passer une information sans vraiment l'écrire noir sur blanc, mais je ne sais pas vraiment si cela a marché.
En tous cas, j'espère que le chapitre vous à plus, n'hésitez pas à me dire votre avis dessus !

𝑵𝒆 𝒎𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant