Chapitre 26

1K 99 87
                                    

Shoyo hinata

Quand l'amour vous prend, vous ne voyez plus rien. Ce sentiment Éclipse toute cette noirceur dans votre cœur. Mais un jour, tout vous reviendra en pleine face.
Et même l'amour ne vous guérira.

Je sentais ta main prendre la mienne dans un geste délicat, comme si tu avais peur de me briser à tout moment.
Nous venions de nous embrasser.

Je te laissais me guider dans les nombreux couloirs du lycée, mes pensées éparpiller par le contre coup de ce baiser.
Je me sentais flotter, comme si mon corps n'était plus qu'un ama d'air.
Mon ventre me brûlait doucement, me faisant comprendre que je te désirais.
Je me croyais en plein rêve.
Seule ma main dans la tienne me maintenait dans cette réalité.

C'est devant ma salle de classe que tu t'arrêtas, te tournant vers moi. Je pus voir ton regard.
Je ne savais pas vraiment ce qui se trouvait dans celui-ci.
Tes yeux étaient sombres.
Tes yeux me regardaient.
Tes yeux me dévoraient.
Et ce n'était pas pour me déplaire.

Dans un élan de confiance que je ne me connaissais pas, je me suis simplement approché de toi.
Mon souffle touchait tes lèvres qui m'appelaient.
Je n'avais qu'à faire un simple geste pour replonger dans cet univers parallèle.
Je voulais encore tes lèvres.

Cependant, une partie de moi voulais voir ton visage surpris, je voulais te mettre au défi.
Tu venais de me faire comprendre que tu savais pour le baiser que je t'avais donné.
Et pourtant, tu ne m'avais rien dit.
Tu n'avais rien fait.
Alors à ton tour de te torturer l'esprit.
Car la vengeance est bien trop tentante.

C'est donc sans un bruit, que je me suis simplement éloigné de toi, fixant quelques instants ton visage attendant que je lui donne ce qu'il désire tant.
Mais pas pour l'instant.

Ouvrant la porte de ma salle de classe, je te jeta un dernier sourire, un dernier regard avant de m'engouffrer dans celle-ci, loin de toi.
Je t'ai attendu longtemps.
Tu m'as fait attendre longtemps.
Alors maintenant à toi d'attendre.
Jouons encore un peu.
Avant de créer le véritable nous.

Éclipse

Je retire tout ce que j'ai pu dire.
Je retire toute ces pensées trop confiantes.
Je me suis trop surestimé.
Car tu me manques.

Suga est venu me donner le coup de grâce, toute l'après-midi je n'avais penser qu'a ton visage quand je te rêverais ce soir à l'entraînement. J'avais voulu jouer à un jeu trop compliqué. Je voulais te faire attendre, mais je ne pouvais moi-même laisser le temps filer.
Je veux te voir.
Je veux te toucher.
Je veux t'embrasser.

Je regrette de ne pas avoir posé encore une fois tes lèvres sur les miennes, car je le sais, attendre ne fait pas partie de mes compétences.
Je ne veux pas attendre demain pour te revoir.
Je ne veux pas attendre demain pour te parler.
Je ne veux pas attendre demain pour te toucher.
Je ne veux pas attendre demain pour t'embrasser.
Je ne veux pas attendre.

C'est donc le visage boudeur que je me dirige vers la sortie, maudissant la pluie qui venais de m'enlever toute satisfaction face à ma victoire.
Je veux te voir.

Cependant, il faut croire que ce n'était pas une si mauvaise journée. Tu étais juste là devant moi, marmonnant des choses que je ne comprenais pas tout en fixant la pluie.
À ce moment-là, je t'ai trouvé magnifique.

« Tobio ? C'est quoi cette tête ? »

Ton regard ces tournées vers moi quelques instants pendant que je marchais vers toi.
Pendant un instant, j'ai vu ton regard s'éclairer avant que tu ne reprennes ton air neutre toute en détourant le regard de ma personne.

« Je n'ai pas pris de parapluie. »

Face à cette phrase, je me suis empêché de rire. Tu me faisais penser à un enfant essayant de cacher la véritable raison de ses pensées.

J'u un instant eu l'idée de prendre mon parapluie afin de te narguer, mais je me fis vite une idée que ce n'était pas là chose à faire. Car si je te le disais, ce moment entre nous aurais pris fin.
Et je ne voulais pas te laisser.

« Et bien, on est deux »

Je ne voulais vraiment pas partir maintenant.
Je voulais rester avec toi encore un instant.
Car le manque me sert trop le cœur.
Reste avec moi Tobio.

« Shoyo, monte sur mon dos. »

Je te regardais sans comprendre pendant que tu me regardais les yeux grands ouvert, comme si tu venais de comprendre ce que tu venais de dire.

Sans comprendre ce que tu faisais, je te regardais retirer ta veste, me laissant fixer tes bras à travers ta chemise blanche.
Je t'observais souvent à travers les entraînements.
Je t'observais souvent au détour d'un couloir.
J'aime tellement d'observer que je ne peux te lâcher du regard.

« Monte. »

Voyant ton air gêner sur ton visage, je me mis donc sur ton dos sans un mot, essayant de comprendre ce que tu voulais vraiment.

Cependant, je fus vite obligée t'arrêter de réfléchir quand je sentis une de tes mains sur ma cuisse, m'empêchant de tomber alors que je glissais.
Ton toucher était doux.
Mais il faisait monter en moi tellement de sensation.
Un désir que je me devais de contenir.

C'est seulement quand tu mis ta veste sur mes épaules ainsi que ma tête que je compris, alors essayant de garder mon calme, je me permis d'enrouler mes jambes sur ta taille et de tendre la veste au-dessus de nous.
Un sourire aux lèvres.
J'aimais ces moments entre nous.

Je ne peux cacher mon rire quand je te sentis partir en courant sous la pluie, tenant fermement mes jambes, poussant un crie pour te donner du courage.
Ce sont ces moments comme cela qui m'ont fait tomber amoureux de toi.

Sortant de lycée, je te vis courir toujours plus vite alors que l'eau te frappait au visage, d'obligent à fermer les yeux. Nous allions vraiment avoir un accident.
Mais je ne pouvais m'empêcher de rire.

Tu m'en rends heureux.
Tu me fais sourire.
Tu me fais rire.
Je t'aime Tobio.

Cependant, ma joie fut de courte durée quand je te vis dépasser le carrefour que je prenais.
L'heure des aux revoir allais avoir lieu.

« Tobio ! Arrête-toi ! »

Tu parus surpris par la voix que j'avais prise, et t'arrêta en dessous la devanture d'un magasin. Descendant de ton dos, je te rendis ta veste avant de détourner le regard.

« J'ai déménagé, donc je ne prends plus le même chemin que toi.. Désolé.. »

J'avais complètement oublié de te le dire.
Je ne voulais pas voir ton visage surpris.
Je ne voulais pas te laisser.
Je voulais juste rester avec toi.

Je savais que tu devais te poser des tonnes de questions.
Que tu voulais des questions.
Que tu voulais mon regard.
Mais je ne voulais pas affronter ces mots de cauchemars.

« D'accord... »

S'entend un tissu froid sur ma tête, je tournais un regard vers ta veste que tu venais de me jeter au visage, un air gêner au visage.

Jetant un regard vers ta personne, je dû me faire violent pour ne pas rester fixer sur ton torse que je pouvais apercevoir à travers ta chemise tremper.
Je retenir ce que j'ai dit.
Tu n'es pas simplement magnifique.
Tu es terriblement sexy.

« On se voit demain, Hinata-Boke. »

Posant un rapide baiser sur ma joue froide, je te vis partir en courant, la pluie se déversant sur ton corps.
Tu aurais dû garder ta veste, abrutis.

C'est donc avec un grand sourire aux lèvres, les joues rougis par ce geste que je partis à mon tour vers chez moi. Serrant fortement ta veste au-dessus de moi.
Oh que oui.
Je suis amoureux de toi, Tobio.

_________________________________

Chapitre remplis de niaiserie et de joie.
C'est l'un de mes premiers chapitres comme cela alors j'espère qu'il répondra à vos attentes.

𝑵𝒆 𝒎𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant