Chapitre bonus: E

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(présence de lemon.)

Tobio kageyama

Je m'ennuie.
Assis sur le canapé, la télé allumée dans le vide, je fixe mon petit ami parler avec entrain à son écran d'ordinateur. Cela va bientôt faire deux heures que j'attends que monsieur daigne raccrocher sa conversation avec ses amis de fac.

Au début, il m'avait promis de les appeler seulement quelques minutes afin de prendre de l'heure nouvelle, j'aurais dû dire non. Car deux heures après, il y était encore. Trop concentrer sur sa conversation pour me jeter un regard.
Et je n'aimais pas ça.

La chaleur de ce mois de mai m'empêchait d'avoir une qu'éloquence envie, alors je restais juste là, assis sur le canapé pendant que la clime me refroidissais quelque peu. J'aurais aimé sortir, aller à la piscine nous rafraîchir, mais Shoyo préférait discuter avec ses amis.
Triste vie.

Après notre mise en couple, je me suis aperçue d'un de mes traits de personnalité que je ne me pensais pas, j'ai un besoin constant d'affection de sa part.
J'ai besoin de mon bisou du soir.
J'ai besoin de mon bisou du matin.
J'ai besoin de mon « je t'aime » de la journée.
J'ai besoin de mes papouilles dans les cheveux.
J'ai besoin de ses câlins.
J'ai besoin de ses lèvres.
J'ai besoin de son attention.
J'ai besoin de son affection.

Et il se trouve, que cela fait trop longtemps que je ne l'ai pas, beaucoup trop longtemps pour moi.

C'est comme cela qu'une nouvelle idée ma traverse, l'esprit, une idée me permettant d'échapper à l'ennui tout en retrouvant son attention.
Une idée parfaite.

À force de vivre avec Shoyo, j'ai appris tout ce qu'il aimait, toutes ces petites mimiques qui lui faisaient perdre la tête, tout ce qu'il rêvait. Aussi étonnant soit-il, je suis un parfait mélange de tout cela.

Passant derrière lui, je me permis de le frôler légèrement avant de m'arrêter derrière lui, saluant ses amis.

« Salut Kageyama ! »

C'est comme cela qu'une conversation entre eux et moi commença, je me retenais de ne pas leur dire en revoir et de claquer ce pauvre ordi portable afin de retrouver mon Shoyo.
Mais le jeu était bien plus amusant.

Posant ma tête sur son épaule, je fis exprès de souffler légèrement près de son oreille, point très sensible chez lui. Puis, vérifiant bien l'espace que montrait la caméra, je me permis de passer mes mains sur ses cuisses, sans que personne ne le remarque.

Il eu d'abord un moment de surprise avant de me jeter un regard noir, éjectant mes mains de ses cuisses cacher seulement pas un short.
Le contact physique n'était pas la solution à mon problème.

Profitant de leurs conversations où je n'étais pas invité, je sortis du champ de vision, me mettant devant Shoyo de l'autre côté de la table.
Sans lui jeter un regard, je me mis à faire semblant d'avoir trop chaud pour enlever le t-shirt que je portais. Bien sûr, ce n'était pas qu'un enlevage de t-shirt, je le fis le plus lentement possible.

Soufflant d'abord, je me mis à le relever lentement, afin que chacun de mes gestes soit analysé par celui qui me regardait. Mon torse maintenant bien visible, je pris soin de l'enlever complètement pour ensuite le lâcher lentement sur le sol.
Je sentais déjà son regard sur moi.

Shoyo à toujours eu un problème avec mon torse-nu, j'avais interdiction de paraître ainsi devant les autres. Cela faisait que je devais garder mon t-shirt à la plage ainsi qu'à la fin des entraînements. C'est à peine s'il me laissait me changer avec l'équipe.
Pour argument, il m'avait simplement sorti avec sa voix remplie de jalousie.
« Je suis le seul à pouvoir te mater. »

𝑵𝒆 𝒎𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant