Chapitre 30

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Shoyo Hinata

Je cours.
Je cours pour faire disparaître cette angoisse.
Je cours pour fuir ce souvenir.
Je cours pour fuir ce cauchemar.
Mais il est trop tard.

Le cauchemar a repris sa place.
Et me voici quelques années en arrière.
Ce soir ou ton à virer au noir.
Je vous en supplie.
Réveiller moi.

Des pleurs percent me firent ouvrir les yeux.
Les pleurs d'un jeune enfant.
Les pleurs de ma jeune sœur.
Natsu.

Il est plutôt rare que ses pleurs me réveilles.
Ma maman fait toujours en sorte de la calmer avant cela.
Ma maman fait toujours en sorte de la prendre dans ses bras.
Ma maman fait toujours en sorte d'être là.
Mais maman, ou est tu ?

Prenant mon doudou dans mes bras, je décide de sortir de mon lit. Allumant la lumière pour faire fuir les monstres qui se cachent dans le noir. Je décide de me diriger vers le couloir
N'y vas pas.

Ouvrant la porte de ma chambre, les pleurs de ma sœur étaient encore plus terrifiants.
Maman vient voir Natsu.
J'ai peur maman.

Pourquoi Natsu pleure-t-elle.
Un monstre-là t'elle attraper.
Un monstre, essaye-t-il de la manger.
Je ne veux pas que Natsu soit mangée.
Je ne veux pas que les monstres me mangent.
Maman vient nous sauver.

Courant dans le couloir sombre. Je me suis arrêté devant la porte fermer, coupant la chambre de ma maman au reste de la maison.

« Maman... ?... Maman, Natsu pleure... »

Aucune réponse ne se fit entendre.
Pourquoi ma maman ne voulait pas me répondre.
Je veux que ma maman me rassure.
Je veux que ma maman fasse partir les monstres.
Je veux ma maman.

Les crises de Natsu se firent plus terrifiant pour mon cœur d'enfant.
J'ai besoin de ma maman.
J'ai besoin qu'elle nous sauvent.
Je me décide donc d'ouvrir la porte.

Non.
N'ouvre pas la porte.
Fait demi-tour.
Rendors-toi.
N'ouvre pas.
Car le monstre est là.

Devant mes yeux d'enfant, se tient un monstre, un monstre terrifiant, un monstre empestant l'alcool.
Devant moi, se tient un monstre.
Devant moi, se tient ma mère.
Devant moi, se tient ma mère terrifiée.
Devant moi, se tient ma mère le visage tuméfié.
Devant moi, se trouve mon cauchemar.
Devant moi, se tient un monstre que ma maman ne peut pas vaincre.

Fermant la porte.
Je me dirige les yeux grands ouvert vers la chambre de ma sœur.
Je n'ai plus peur des monstres caché dans le noir.
Je n'ai plus peur des monstres dans la chambre de ma sœur.
Car le vrai monstre se tient derrière la porte de la chambre de mes parents.
Le vrai monstre est entrain de frapper ma maman.
Le vrai monstre est entrain de tuer ma maman.
Et le vrai monstre, je le connais.
Le vrai monstre est mon papa.

Alors arrête de pleurer Natsu.
Il ne faut pas faire de bruits.
Il ne faut pas se faire remarquer.
Car sinon le vrai monstre viendra nous manger.

Les yeux grands ouverts.
La bouche sèche.
Le souffle court.
Je me réveille enfin.
De ce cauchemar bien trop réel.

Regardant l'heure sur mon téléphone.
J'essaye de reprendre mon calme.
Face à ce cauchemar de mon enfance.

Mon père est parti.
Ma mère est aimée.
Ma sœur est en sécurité.
Tout va bien.
Sato veille sur elles.

L'appel que j'avais eu avec le compagnon de ma mère me revient ainsi en tête.
Toutes ces choses qu'il m'a dit s'entrechoquent dans ma tête.

Ma mère s'excuse.
Ma mère avance.
Ma mère va bien.

Sato m'a expliqué que face à mes paroles, ma mère a pris peur, peur de mon avancée, peur de ce qu'elle était.
Une épave qui vivait dans le passé.

Sato m'a dit qu'elle m'aimait, qu'elle allait avancer afin d'être digne d'être ma mère.
Sato m'a dit qu'elle me demandait du temps, qu'elle allait se soigner, qu'elle allait fermer cette porte du passer.
Du temps, c'est bien la seule chose que je peux lui donner.

Mais tout va bien.
Les choses vont s'arranger.
Les choses vont s'améliorer.
Sato est là pour les protéger.
Ma mère va fermer le passé.
Ma sœur est en sécurité.
Tout va bien.

C'est ce que je me répète en boucle.
Mais rien ne va.
Rien n'est arrangé.
Le temps va me les ramener.
Mais c'est seulement un problème de réglé.
Les autres font la queue.
Attendent le tour.
Attendent de me terrifier.

Je ne supporte plus cela.
Je veux que me tend une main.
Je veux sa main.

J'ai besoin de lui.
J'ai besoin de toi.
J'ai besoin de tes bras.
J'ai besoin de ta présence.
J'ai besoin de Kageyama.

Mes larmes coulaient sur mon visage blafard.
Prenant mon téléphone dans ma main.
Je compose le numéro que je connais sur le bout des doigts.
J'ai besoin de toi.

« Allô ? »

Entendre ta voix fit mes larmes coulez un peu plus.
Tu es si loin.
Tu n'es pas là.
Tu n'es pas avec moi.
Où est-tu Kageyama.

« Je... Veux te voir... »

Mes cauchemars, on prit la place de ces monstres cacher dans le noir.
Me revoilà en enfant qui a peur du noir.
Un enfant qui a besoin de quelqu'un.
Un enfant qui a besoin de Kageyama.

« Je suis devant chez-toi, ouvre-moi. »

Ma mère n'est pas là.
Pour me protéger de ces cauchemars.
Mais toi, tu es là.
Tobio.

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J'espère que ce chapitre vous à plus.
De plus, il se trouve que mes vacances ont pris fin, je retourne donc dans le bordel que sont les cours à distanciel. De ce fait, les chapitres seront beaucoup plus espacés dans le temps. Je vais essayer d'un sortir au moins un par semaine !

𝑵𝒆 𝒎𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant